Chapitre 25: La route

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Une fois rentrée chez moi, je m'endors rapidement, mais malheureusement, le réveil sonne impitoyablement à 5 heures du matin. La fatigue m'envahit, et je me lève machinalement. Je ne prends même pas la peine de petit-déjeuner, car l'excitation m'envahit. Je vérifie méthodiquement si mes affaires sont en ordre, si le cadeau d'anniversaire de Jules est bien rangé dans ma valise, tout est en place, tout est prêt.

Jules m'envoie un message avec une photo de lui en serviette. Son sourire radieux et sa serviette autour de la taille le rendent incroyablement mignon. Cette image me donne la force de me lever, de prendre une douche rapide, et de me préparer. Je choisis une tenue décontractée, après tout, ce sont les vacances, et je me dis que Jules ne m'en voudra pas si je porte un simple jean.

Alors que j'attends en bas, un garçon s'approche de moi et engage la conversation. Sa première question est pour le moins surprenante : "Es-tu célibataire ?" Je lui réponds avec un sourire amusé que c'est un peu étrange de venir demander ça à une fille à 6 heures du matin. Il insiste en disant qu'il me connaît, que nous sommes dans le même lycée. C'est à ce moment-là que je me souviens l'avoir déjà croisé. Il se présente comme Antonio, en première STL.

Je remarque une voiture qui arrive et je dis à Antonio que je dois partir. Il ne me répond en souriant : «Pas de problème, au revoir, et désolé pour le dérangement."

Après son départ, je vois Jules sortir de la voiture avec une expression étrange. Soudain, un éclair traverse mon esprit : c'est son anniversaire aujourd'hui ! Je m'élance vers lui et lui souhaite un joyeux anniversaire, en lui rappelant que désormais, il est majeur, un vrai homme.

Jules me remercie avec un tendre sourire et dit : "Merci, mon cœur. Merci d'y avoir pensé." Je réponds en souriant : "Bien sûr que j'y ai pensé, qui d'autre y penserait ?" Il m'aide à mettre mes affaires dans le coffre de la voiture. Alors que nous partons vers cette aventure qui s'annonce spéciale, Jules me demande qui était ce garçon. Je lui explique que je ne le connais pas vraiment, qu'il est venu me parler, il me dit que je dois faire attention et que si j'avais le moindre problème, il viendrait me chercher au lycée ou il ira parler aux gens qui posent des problèmes.

Pendant le trajet, je saisis l'occasion de faire plus ample connaissance avec le frère de Jules, Finn. À 25 ans, il travaille dans le domaine social et fait des remplacements en tant que professeur de sport au lycée. J'ai été surprise d'apprendre qu'il était enseignant, même en tant que remplaçant, car je n'avais jamais eu de prof de sport aussi jeune et séduisant. J'ai gardé ce commentaire pour moi, bien sûr. Je ne voulais pas que Finn pense que je minimisais son travail, mais avouons-le, avoir un prof de sport aussi attrayant ne serait pas une mauvaise chose. Pour le moment, dans mon lycée, nous n'avons qu'un remplaçant pour les cours de sport, pas de professeur attitré. Il rentre fin octobre mon professeur d'origine.

Après cette discussion avec Finn, Jules propose de faire une petite pause pour manger quelque chose. J'ai accepté avec plaisir, bien que je ne sois pas trop affamée. Nous nous sommes arrêtés sur une autoroute, mais il y avait du monde. Pendant que Jules se dirigeait vers les toilettes, je suis restée avec Finn. Il a proposé d'aller commander, et j'ai décidé de faire un tour dans le magasin adjacent pour voir si quelque chose m'attirait.

J'ai finalement opté pour un pain au chocolat, mais je n'étais pas sûr que ce soit un choix judicieux, car je n'avais pas vraiment faim. De plus, Finn avait commandé un chausson aux pommes pour Jules et une tartelette à la fraise pour lui-même. Cependant, je me suis laissé tenter par les produits locaux exposés dans le magasin. Il y avait de petits sablés, des caramels et d'autres gourmandises du terroir. J'ai décidé d'acheter une boîte de pâtes de fruits pour Jules, sachant qu'il les adorait autant que moi. Bien sûr, je n'ai pas mentionné que c'était pour nous deux, mais comme Jules m'aime, il partagera forcément avec moi.

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