Quand les étoiles s'entrelacent

Chapitre 18

                Emma

Rome, dix heures

Nous allons passer quatre jours de nos deux semaines en Italie à Rome. Cette première journée est consacrée à La Rome Antique, au programme, la visite du Colisée et du Forum Romain. En attendant cela, nous sommes dans le taxi avec un autre couple, en direction de notre hôtel.

– Vous aussi vous êtes là pour vos noces ? Nous demande la femme. J'allais répondre par la négative, mais Lee prend les devant.

– Oui. Titi a toujours rêvé de l'Italie et ces quatre jours sont consacrés à Rome. Déclare-t-il.

Titi ? Qui est Titi ? Oh... Titi et Grosminez. Titi est « mon » surnom.

– Vous aussi avez des surnoms ! Que c'est mignon ! S'écrit l'homme.

– Oui. Titi est ma femme tandis que je suis donc Grosminez. Affirme Lee, ce qui me fait glousser.

– Nous, c'est Chouchou, mon mari et Loulou, moi. Nous informe-t-elle. Nous acquiesçons de la tête et continuons à discuter le reste de la route.

– Au fait, Titi, où est votre bague ? Me demande Chouchou. Sa femme lui tape l'épaule.

– Ce n'est pas des choses qui se demandent, Chouchou enfin ! Le gronde-t-elle.

– Oh, ce n'est rien. À vrai dire, je n'aime pas trop la mettre en public. Vous savez, les diamants ne sont pas très discrets... Lui mentais-je en leur faisant un clin d'œil. À mon mensonge, Lee glousse sur mon épaule avant de l'embrasser et Loulou devient livide.

– Hum. Murmure-t-elle presque incompréhensible.

Nous arrivons au même instant, nous nous saluons chacun avant de partir de notre côté.

– Alors comme cela, tu as une bague en diamants ? Me questionne-t-il

– Alors comme ça, nous sommes mariés ? Ripostais-je

– Effectivement, un partout. Déclare-t-il avant de m'embrasser dans le cou.

***

Lee ouvre la porte de la chambre et cette fois-ci, deux lits sont disponible.

La chance ne peut pas se répéter deux fois, Emma, enfin !

Nous rentrons et je m'affale sur mon lit.

– Emma ? Fait Lee pour capter mon attention.

– Oui ?

– Écoute, cela peut paraître bizarre, mais j'ai beaucoup aimé le fait que l'on dorme ensemble à Naples.

– Ah donc tu avoues enfin avoir fait exprès de récupérer une chambre double ! Le charriais-je

– Non ! Juste, est-ce que ça te dirait que l'on redorme ensemble ? Après, je comprendrai que tu ne le veule pas. Affirme-t-il

– Écoute, Lee, j'aimerai beaucoup. Lui répondis-je

Voilà comment nous nous retrouvons les deux lits simples collés de façon à n'en faire qu'un grand.

Une fois toutes nos affaires d'installer, nous nous jetons sur notre lit, mais je ne reste pas longtemps, car je me relève.

– Je vais me doucher. M'exclamais-je alors que je me dirige vers la salle de bain. Il me suit.

– Que fais-tu, Lee Heutson ? Le questionnais-je

– Je vais à la douche. Me répond-t-il dans le plus grand des calmes.