Gally-

Rapprochement

- Bon maintenant au boulot !

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La journée était passée toute aussi rapidement que le matin. Avec Fry nous avions décidé de cuisiner une purée de pommes de terre avec de la viande pour le midi et de créer une nouvelle recette pour le soir. J'avais comme idée de mélanger pâtes, tomates, lait, oignons et lardons et de voir si cela allait plaire aux blocards. Mais pour l'instant Frypan m'avait libéré après le service du midi pour aller m'amuser un peu et avoir une idée pour ce soir. Ce que j'accepta sans me faire prier.

Je décida de faire le tour du bloc en évitant soigneusement le gnouf. C'était très agréable de marcher en cette après-midi, le soleil ne tapait pas trop fort, il n'y avait pas trop de vent et personne ne pouvait venir m'embêter. Je crus voir non loin de moi une autre petite maison en bois, je décida d'aller jeter un bref coup d'œil car elle m'intriguait énormément. Lorsque je fus devant cette dernière, j'ouvris timidement la porte et rentra dans la pièce sombre. Ma main gauche se leva instinctivement à la recherche d'un interrupteur et finit par le trouver après des secondes de recherches. Lorsque j'activa la lumière, je pus enfin voir ce que la pièce cachait : du bois et des outils de travails.

(Oh rien que ça... D'un côté ça me soulage, je préfère trouver seulement ça que des armes ou pire. C'est donc ici où est stocker le matériel des bâtisseurs.) Je m'avança encore un peu plus loin dans la pièce et trouva de nombreux crochets sur un mur où il restait parfois encore des tenues de travail. (Je me demande si Gally met la sienne ici... Attend... Je ne voulais pas penser à Gally aujourd'hui ! Qu'elle sotte ! C'est dingue ça, même avec toute la volonté du monde je ne parviens pas à ne pas me le sortir de la tête !) Je fus vite tiré de mes pensées lorsque j'entendis quelqu'un rentrer dans la pièce et s'exclamer :

- Eh ! Qui que tu sois, tu n'as rien à faire ici ! On te l'a dit pourtant, personne ne rentre dans cette pièce à par les bâtiss... S'arrêta le garçon net lorsqu'il croisa mon regard. Gally.

(Quand on parle du loup... C'est pas possible, le monde est contre moi ?)

- Oh, Iris. Je ne savais pas que s'était toi, excuses moi je ne voulais pas t'effrayer. Dit Gally timidement.

- Non c'est moi. Je ne savais pas que cette pièce existait mais j'aurais dû me douter qu'il ne fallait pas rentrer. Pardon. Répondis-je toute aussi timidement.

- Non, je t'assure c'est nous. On ne t'en a pas parlé, ça paraît logique pour tout le monde donc tout le monde a oublié. Admit-il.

Je lui fis un petit sourire timide auquel il répondit sans hésitation. On se regarda à nouveau intensément, yeux dans les yeux. (C'est habituel maintenant mais je ne m'en lasserais jamais. Bordel, je sens à nouveau les papillons...) Me rendant compte de mes sensations et émotions, je coupa notre regard ce qui le surpris quelques courts instants. Il se reprit néanmoins rapidement et se poussa sur le côté pour me faire comprendre son intention. J'hocha la tête et sortis de la maison en passant bien sûr à quelques uniques centimètres de lui, là où je pouvais sans m'en rendre compte sentir son odeur. (Bordel.)

- Qu'est-ce que tu faisais là ? Tu n'es pas censé être avec Frypan ? Me questionna-t-il.

- Il m'a libéré pour 3h, je cite : « Va un peu t'amuser et explorer les environs, on a fait du bon boulot ! ». Alors j'écoute à la lettre son ordre. Je comptais aussi peut-être prendre une rapide douche mais je ne suis pas trop à l'aise... Lui répondis-je.

- Oh, si tu veux je-je peux surveiller devant la porte. Suggéra-t-il. Enfin, sauf si ça te mets mal à l'aise bien sûr ! Rajouta-t-il.

- Si tu veux bien alors j'accepte. Merci beaucoup ! M'exclamais-je, souriante.