Réflexion et envie de meurtre

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Je sentais l'odeur agréable dégagée par le sweat. (Oui, oui, j'y réfléchirais plus tard.) Et ne tarda pas à sombrer, étant bercé par la respiration à côté de moi.

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Lorsque je me réveilla, je dû fermer immédiatement les yeux. En effet, je m'étais fait éblouir par le soleil. (Le soleil ? Attend... Le soleil, ça vient le matin non ?) Je me releva brusquement, tout en mettant une main au-dessus de mes yeux pour me protéger et fis face à un lever de soleil. (Ouf, il est pas si tard...) Le soleil venait seulement de se lever, me laissant admirer sa montée. C'était juste à couper le souffle. Je m'installa tranquillement, les pieds dans le vide et observa la vue devant moi. Il n'y avait personne, juste moi et ce soleil. Rendant ce levé mémorable...

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Je sortie de cette contemplation par le mouvement à côtés de moi. Je me tourna soudainement vers l'arrière et vu Gally. Ou plutôt un Gally endormit. (Bordel. On a dormi ici toute la nuit ? Ensemble ?) Il était allongé sur le côté droit et semblait dormir à point fermé. Il avait l'air de bien dormir, son visage était totalement détendu. Il ne fronçait pas les sourcils comme à son habitude. Bien qu'avec moi, il soit étrangement calme et des fois hésitant.

Il était toujours simplement vêtu de son t-shirt et moi je portais encore son sweat. Je releva mon bras droit pour le porter à mon nez et pris une grande bouffé d'air. L'odeur de Gally y était toujours, pour mon plus grand bonheur. (J'y réfléchirais plus tard mais bordel, je comprends pas. Qu'est ce qu'il a de spécial ? Pourquoi dès qu'il fait un geste bienveillant à mon égard, on me perd ?) Je contempla à nouveau la vue devant moi. C'était vraiment beau. Je souris puis me retourna à nouveau, à croupis devant Gally. (Est-ce que je devrais le réveiller ? Ou le laisser encore dormir ?) J'opta rapidement pour la seconde option, je ne voulais pas le déranger dans son sommeil. Je fis donc le tour du balcon, souleva délicatement la trappe et descendis silencieusement l'échelle.

Je laissa l'échelle en place, resta quelques instants au bas de cette dernière en attendant un quelconque bruit. Puis n'entendant rien, je me dirigea vers ma chambre et rentra dedans. Je souffla. Puis ne perdis pas une minute de plus et me dirigea rapidement vers mon armoire. Je sortis rapidement un short, des chaussettes et un t-shirt. On ne pouvait pas faire plus simple. Je me déshabilla et enfila mes affaires propres, tout en veillant à changer également les chaussures. Je posa délicatement la robe sur un cintre et remis le sweat de Gally. (Il fait encore un peu froid dehors, c'est la pure vérité. C'est pas du tout une raison pour pouvoir encore porter son sweat...)

Puis j'alla à ma fenêtre pour observer le bloc. Les murs n'étaient pas encore ouverts, signe qu'il ne devait même pas encore être 6h30. J'ouvris ma fenêtre et partie de ma chambre en direction des sanitaires. La trappe était encore ouverte mais je ne mis attarda pas, je ne croisa personne sur mon chemin et pu profiter donc pleinement des sanitaires. Quelques minutes plus tard, je me dirigeais à pas de loup vers la cantine, j'entra et vu avec surprise les coureurs déjeuner. Je me dirigea vers eux.

- Salut les gars ! M'exclamais-je.

- Bien le bonjour Iris ! Tu es toujours aussi matinale toi. A croire que tu pourrais devenir coureuse. Me répondit Minho, étant le premier à m'avoir vu.

- Ne dis pas de bêtises ! Elle ne peut pas devenir coureuse, c'est une fille ! Balança quelqu'un.

Je me retourna vivement vers le garçon qui venait de dire ça. Il avait un air fier, sûrement dû à son allure imposante. Je m'empressa de lui lancer un regard noir. (Mais pour qui il se prend lui ?) Minho s'opposa rapidement.

- Elle pourrait très bien, Leo. Seulement c'est une bleue et les bleus ne deviennent pas coureurs sans avoir fait leurs preuves. Je crois que tu le sais n'est-ce pas ? Une fille à toute ses chances de devenir coureuse. Ajouta-t-il en s'adressant cette fois à moi.

Gally-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant