Gally-

Bâtisseur et danse

J'ouvris les yeux en sursaut. (Bordel. C'est quoi ce rêve ?)

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(Oh mon dieu. Non... Ne me dis pas que je viens de rêver de Gally ?) Je sortis rapidement de mon lit et marcha en rond dans la pièce. (Mais qu'est ce qu'il se passe enfin ? Je sais que je voulais savoir ce que je veux avec lui mais là c'est totalement fou.) Pensais-je en me remémorant mon rêve, me faisant rougir de honte.

(Ce rêve... Il était insensé ! Comment on aurait pu s'em... Non je ne veux pas plus y penser !) Je me frappa les joues, pour essayer de me détendre et ouvris mon placard avant de prendre n'importe quel habit : ici un jeans et un débardeur. Je m'habilla rapidement, pris mon livre trouvé au sol et sortis de ma chambre discrètement pour aller à la cantine.

Je salua brièvement Frypan et m'installa sur un table non loin de lui, seule et continua ma lecture. J'apprenais à avoir de l'empathie pour la petite Cosette et sa mère Fantine et de vouer une grande haine à Javert, une personne autoritaire tout en suivant les aventures d'un certain Jean Valjean. Absorbée par ma lecture, je ne remarqua pas les blocards arriver de plus en plus et le temps passer, ni même les gens assit à ma table. Ce n'est que lorsque Frypan me tapota sur l'épaule que je repris conscience de ma réalité : il fallait que je mange au plus vite pour ne pas être en retard.

(Bordel. Bordel. Je suis à la bourre !) J'avala au plus vite mon petit-déjeuner, remercia Frypan et courus en direction de la maisonnette où des blocards à l'allure robuste attendaient. Je m'arrêta à leur niveau et attendis leur maton. Tous me regardèrent de travers, pas étonnant, la plupart faisaient deux têtes de plus que moi. (Excusez-moi, j'y peux rien. Bande de tocards.)

- Allez, tous le monde au travail, vous allez continuer à construire les deux maisonnettes comme hier ! S'écria une voix que je reconnaitrais entre milles. Gally.

Instinctivement, je me tourna vers lui, les yeux illuminés. Il s'approcha de moi, me regardant passionnément et s'arrêta devant moi. Je repensa sans le vouloir à mon rêve, me faisant sans grande surprise devenir rouge tomate.

- Aujourd'hui on va terminer ta salle de bain. Me dit-il doucement.

J'hocha la tête, faisant un petit sourire intimidée. Il passa sa main dans mon dos et me poussa délicatement vers la maisonnette. (Seigneur. Sa main.) Il me lâcha à mon plus grand dam, pris sa boite à outils et 2 casques dont un qu'il me tendit. Je le pris et le tenu en attendant qu'il ferme la porte avant que nous nous dirigeâmes vers ma chambre.

Le trajet se fit en silence, mais un silence agréable et quelque peu exaltant pour moi. (Comment vais-je faire pour tenir toute cette journée à ses côtés ? Est-ce qu'on va à nouveau...) Mon cœur accéléra à cette idée. (Stupide. Je suis stupide.) Nous arrivâmes dans ma chambre, Gally posa sa boite à côté de la salle de bain, mis son casque et s'approcha de moi, me le prit délicatement des mains tout en me regardant droit dans les yeux et me le posa sur la tête et me l'ajustant, touchant ma peau. Les papillons volèrent de plus belle. (Bordel.) Une fois mon casque mit, Gally descendit son regard jusqu'à mes yeux et se contenta de m'observer. Plus rien n'avais d'importance, sauf Gally.

(Qu'est ce qu'il est beau...) Ne pus-je m'empêcher de penser.

- Oh, merci beaucoup Iris. Me chuchota Gally quelque peu surpris, se frottant la nuque avant de replonger dans sa contemplation.

(Attend, quoi ? Ne me dis pas que j'ai fais ça... Quel boulet. Mais d'un autre côté, au moins il sait et peut-être que j'en saurais plus sur son ressenti ?)

- Je te trouve magnifique Iris. Chuchota Gally comme s'il avait lu dans mes pensées. Quand je suis avec toi, je ne peux pas m'empêcher de te regarder. Rouge d'honte.