Nuit 5 : Séance de crochetage

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Je me mis à fouiller à nouveau dans la grande caisse à la recherche d'une potentielle clé, mais à part des papiers froissés, il n'y avait rien d'autre. Je me mis alors à arpenter les autres étagères, fouillant dans les moindres recoins. Quelque chose me disait que le contenu de cette boîte allait me mettre sur la bonne piste, le fait quelle soit fermée à clé confirmait que quelqu'un ici ne voulait pas que certaines informations soient révélées.

Ou alors je me faisais des films car je voulais à tout prix trouver des indices, des réponses à ces mystères sur cette pizzeria et ses mascottes.

Mais après avoir fouiller tous les recoins de la petite pièce, il fallait se rendre à l'évidence : la clé ne se trouvait pas ici. J'examinai alors la boîte pour estimer si elle pouvait s'ouvrir en forçant un peu. Le bois paraissait beaucoup trop épais pour forcer la serrure à main nue. Il me fallait des outils.

Décidée à découvrir le contenu de cette boîte, je laissai la paperasse derrière moi et entreprit de ranger le bazar que j'avais causé en plus dans la petite pièce pour me rendre dans les backstages. Je trouverais forcément là bas une clé ou un tournevis qui me permettrait de forcer la serrure de cette boîte.

Ce n'est qu'en sortant dans le couloir que je m'aperçus que l'ambiance dans le restaurant avait subitement changée. Les lumières étaient devenues plus tamisées et je n'entendais plus les échos de la musique et les exclamations des enfants de la salle des fêtes.

Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, mais une chose est sûre : il était tard. Combien de temps suis-je restée à fouiller ces archives ? Pensais-je en me pinçant les lèvres.

J'espérai juste que le directeur n'était pas déjà sur place avec son cher invité buisiness.

La boîte fermement calée sous mon bras, je me hâtai vers les backstages. Arrivée à la salle des fêtes, je me rendis compte que cette dernière était totalement vide, mais il ne devait pas être si tard que ça car certaines lumières étaient toujours allumées. Des employés devaient encore être sur place pour assurer la fermeture de la pizzeria.

J'évitai soigneusement de regarder les animatroniques toujours debout sur leur scène, cette fois-ci inactifs.
Pour le moment.
J'accélérai le pas en passant devant la petite scène derrière laquelle se trouvait Foxy. Freddy m'avait dit qu'ils me laisseraient tranquille pour les prochaines nuits, mais seulement si je parvenais à leur fournir des informations sur ce Dave Miller, que se passerait-il si je n'avais rien à leur donner ? Si mes recherches ne menaient à rien ?

Je réprimai un frisson en me remémorant le crochet aiguisé de Foxy à son bras et serrai encore plus fort la boîte dans mes mains. Son contenu allait déterminer l'ambiance de la prochaine nuit que j'allai bientôt devoir passer dans cet affreux endroit. Il fallait absolument que je trouve de quoi l'ouvrir.

Une fois dans les Backstages, je me mis à la recherche d'un outil suffisamment fin mais solide. Je n'y connaissais rien en crochetage de serrure mais c'était le seul moyen de ne pas laisser de traces de ma visite à son propriétaire ; la casser pour révéler son contenu aurait été tout aussi simple et rapide mais terriblement indiscret.

Cette pièce contenait un nombre indéchiffrable de matériel mécaniques et autres outils de bricolage, en plus des endosquelettes et des têtes d'animatroniques. Je mis enfin la main sur un petit tournevis et entreprit de le fourrer dans la serrure de la petite boîte.
Évidemment, ça ne fit pas grand chose. 

La boîte resta solidement fermée, je n'entendis même pas de cliquetis caractéristiques en triturant sa serrure avec le tournevis. Une chose était sûre : je faisais un terrible cambrioleur.

Instincts Mécaniques (FNAF x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant