Chapitre 21

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Assis·e contre la porte, tu attendais patiemment que tes amis trouvent une solution pour ouvrir la porte. Sentant ton corps se rafraîchir d'avantage, tu rapprochas tes genoux contre toi avant de t'envelopper dans la cape de Venti.

Tu ne savais pas quoi faire pour te sortir de cette situation. Rouvrir la porte avec le mécanisme ? Impossible, tu étais seul·e et n'avais aucun objets assez lourds à disposition pour enfoncer les dalles.

Tu balayas une nouvelle fois la salle du regard, réfléchissant à un plan.

C'est alors que tes yeux se posèrent sur le couloir. À quoi menait-il ? Tu n'en savais rien. Mais il était temps de le savoir. Qui sait, il pouvait peut-être mener à la salle derrière toi.

Tu te levas donc, approchant du passage.

Mais, un problème te força à t'arrêter. Il faisait bien trop sombre là-dedans.

Heureusement, la salle disposait de torches accrochées aux murs. Tu en attrapas donc une avant d'entrer dans le couloir.

Tu avanças, la torche n'empêchant pas le passage de t'absorber dans son obscurité. Seul le son de tes pas et les battements de ton cœur résonnaient entre les murs.

Poursuivant, tu vis que le chemin tournait dans quelque mètres. Sceptique à l'idée d'avancer d'avantage, tu te retournas, espérant voir de loin la salle où tu étais précédemment.

Mais tu ne fis face qu'à l'obscurité.

Soudain, tu entendis le bruit d'un impact résonner dans le couloir. Un frisson te parcourut l'échine. Tu ne savais pas de quel côté il venait, ni à quelle distance de toi il était. Tout ce que tu savais, c'est que tu devais partir de là.

T'étant déjà trop aventuré dans le couloir pour revenir en arrière, tu choisis de continuer où tu en étais.

D'un pas pressé, serrant la torche dans ta main, tu avanças. À un moment, tu sentis ton pied trébucher sur quelque chose, manquant de te faire tomber. Tu t'arrêtas aussitôt, te retournant pour découvrir ce qu'il y avait au sol.

C'est une corde que tu aperçus. Une corde, probablement auparavant tendue mais désormais lâche, par terre.

Tu compris immédiatement. C'était un piège.

La vive douleur que tu sentis au niveau de ton ventre te réveillas de tes pensées. Tu te raidis, posant aussitôt ta main sur la flèche qui venait de te transpercer la peau.

Tu gémis de douleur tandis que le sang s'écoulait sur tes vêtements. Réfléchissant à ce que tu devais faire, tu décidas de ne pas retirer la flèche, voulant éviter de perdre trop de sang.

Cet endroit était vraisemblablement truffé de pièges. Non, en fait, le couloir en lui-même était un piège. Un piège, mis en place exactement pour les gens qui, comme toi, étaient restés bloqués derrière la porte.

Tu ne pouvais pas rester là. Tu tentas de mettre la douleur de côté et te mis en marche, ton cœur tambourinant dans ta poitrine.

Il passa quelque minutes, ou peut-être bien même quelque heures, où tu avanças dans l'obscurité la plus totale, sans savoir où tu allais vraiment. Le temps semblait s'être figé.

Soudain, des bruits de pas résonnèrent dans le couloir. Des pas pressés, lourds.

Tu te figeas.

Les pas résonnèrent de plus en plus fort, en même temps que les battements de ton cœur, qui te faisaient presque mal.

Cependant, ce n'était pas le moment d'être paralysé·e par la peur. Tu devais te ressaisir. Tu fermas les yeux, portant toute ton attention sur ton audition. Prenant de grandes respirations afin de calmer ton rythme cardiaque, tu te concentras petit à petit sur ces bruits de pas.

Venti x reader // Genshin ImpactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant