Venti x reader // Genshin Impact

Chapitre 11

Tu te levas, jetant un dernier regard à la tombe de tes parents. Laissant le bouquet de fleurs sur celle-ci, tu retournas bientôt à l'entrée du cimetière, où Venti t'attendait.

Lorsqu'il te vit, il t'adressa un chaleureux sourire, te demandant :

⎯  Alors, comment tu te sens ?

Tu pris quelque secondes pour répondre, ne t'étant visiblement pas encore habitué·e au tutoiement. Venti lui, ne semblait avoir aucun problème avec cela.

⎯  Ça va mieux. Ça m'a vraiment fait du bien de parler de tout ça avec quelqu'un.

⎯  Bien, ça me rassure !

⎯  Bon, qu'est-ce qu'on attend pour profiter de la Fête des Alizées ? T'exclamas-tu d'un air enjoué.

⎯  Si pressé·e ! Ricana t-il.

⎯  C'est normal, ça n'arrive qu'une fois par an ! Et puis-

Tu te coupas tout·e seul·e.

À quelques mètres, tu aperçus un homme assez familier. Il était de dos, près de la cathédrale. Tu remarquas aussitôt ses cheveux courts et blonds. Tu en étais certain·e ; cet homme était Albert.

Tu te précipitas vers lui, laissant Venti derrière toi.

Celui-ci t'entendit sûrement approcher, car il se tourna brusquement. Il sembla aussitôt te reconnaître, car il s'échappa à toute vitesse. Il se précipita en direction des escaliers en face de la cathédrale, et tu n'hésitas pas à le suivre à la trace.

Tu avais bien pris le temps de vérifier et il ne semblait pas armé, alors cette fois, rien ne pourrait t'empêcher de l'attraper.

Il descendit les escaliers avant de se lancer vers l'un des deux grands escaliers de la place de la statue. Tu le suivis, sautant quelque marches au passage.

Il voulut te semer en prenant le chemin à gauche du Grand Hôtel Goth, mais une foule en face de celui-ci le bloqua. Tu pensais que cela suffirait pour l'arrêter, mais au contraire, il s'empressa dans la foule. Sans réfléchir tu t'y ruas à ton tour, tentant de te frayer un chemin parmi toutes ces personnes.

⎯  Hé ! Fais attention !

⎯  Pardon ! T'exclamas-tu.

Voyant qu'Albert s'évadait petit à petit de ton champs de vision et que les personnes autour de toi ne faisaient que te bloquer le passage, tu t'écrias, les bousculant au passage :

⎯  Argh ! Mais, poussez-vous bordel !

Tandis que tu réussissais enfin à te libérer de la foule, tu aperçus Albert continuer son chemin vers le bord de la cité, où les bâtiments étaient construits côte à côte. Ainsi, il arriva à s'engouffrer dans une petite ruelle.

Tu t'y empressas à ton tour, le souffle rapide.

En face, Albert tourna dans une autre ruelle et tu le suivis aussitôt. Bien vite, devant vous se présentèrent des caisses bloquant le passage. Cela n'effraya pas le fuyard qui les enjamba avant, d'un ferme coup de pied, te les renverser dessus.

Heureusement, il en fallait plus pour te déstabiliser et tu esquivas de justesse celles-ci, te permettant de rattraper de plusieurs mètres Albert.

⎯  Arrête-toi, ne soit pas inconscient ! Tentas-tu de le convaincre.

⎯  Non ! Je n'ai rien fais !

⎯  Justement ! T'exclamas-tu avant de reprendre ton souffle pour continuer. On va juste discuter !