16- intrusion

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2h du matin, bal masqué.

L'homme après la révélation de mon identité tenta d'attraper le pistolet accroché à sa ceinture, je l'ai empêché de le faire grâce à un coup de pieds retourné en direction de sa main droite, le revolver tomba par terre, et alors l'espoir de cet homme tomba avec lui.

Les garçons sont actuellement en train d'attraper l'homme face à moi, qui affiche une mine haineuse contre ma personne. Ce qui me fit sourire davantage en comprenant que nous avons réussis. Nous avons réussi la mission, avec un peu trop de facilité à mon goût, mais nous avons réussis, et j'espère que les garçons se sont rendus compte que je suis de leur côté, j'ai eu 100 tentatives de m'enfuir, j'aurai pu dire la vérité à Chase, mais je ne l'ai pas fait.

L'homme actuellement ligoté se retrouve à l'arrière du van. Nous grimpons tous et le chauffeur commence a avancer dans la pénombre. Le silence règne dans la voiture.

- Enlève le scotch, Tyler. Dit doucement Charles.

Aussitôt dit, aussitôt fait. L'homme s'apprête à parler, mais Charles lève son doigt autoritaire, l'en dissuadant.

- Tout ceci peut s'avérer simple mon garçon. Soit tu coopères et tu nous dit les noms de tes alliés, surtout de ton chef et comment les atteindre, soit tu ne dis rien, et tu meurs.

- Tuez moi, parce que je ne compte absolument rien vous dévoiler.

Blake ne s'attarde pas et lui remets son bâillon.

Une fois arrivés à la villa, nous descendirent tous à la cave, là où se trouvent tous les objets de tortures, ainsi qu'un matelas peu conforme.

L'homme est jeté dedans. Le plan, c'est de revenir demain seulement en fin de journée le temps qu'il se dise que nous ne plaisantons pas avec lui. Il pourra hurler comme bon lui semble, aucune chance qu'il sorte ni qu'on l'entende. Ses effets personnels lui ont été retirés et bien sûr nous avons vérifié qu'il ne possédait pas une sorte de GPS ou un micro.

Nous remontons tous après l'avoir laissé là sans même une bouteille d'eau ni de quoi faire ses besoins. Il se retrouve tel un moins que rien. Et étrangement, je n'arrive pas à ressentir une quelconque culpabilité, cet homme m'a traqué, au même titre que ses compagnons. Il doit même être celui qui aurait appuyé sur la gâchette, étant donné que c'est un mercenaire redouté.

Une fois dans le salon, le débriefing s'impose. Mais une fois cela fait, nous partons tous nous coucher.

***
05h45, Chez Charles

C'est au beau milieu de la nuit que je suis réveillée par un bruit lourd.

Alors, prise de panique je bondis hors de mon lit. J'espère franchement que les garçons n'ont pas le sommeil lourd à cet instant.

Je m'habille rapidement d'un legging noir et d'un tee shirt de la même couleur. Prête a bondir.

Je me munis de mon arme de la veille et descends à reculons, veillant à mettre mes chaussures avant.

Sachant tirer avec une arme à feu, je préfère tout de même prendre mes précautions en visant rapidement et en maniant l'arme comme je le peux.

Entendant des pas dans la maison, je ne peux que laisser le doute planer, je me demande s'il s'agit des garçons ou bien d'un intrus. Je me précipite vers mon vollet fermé, et entrouvre ce dernier pour regarder l'avant de la cour. Tout ce que je peux remarquer ce sont les 4 SUV garés devant, qui n'étaient pas présent lorsque nous sommes revenus...

Alors je regarde tous les coins de la chambre, j'ai un mauvais pressentiment, il faut que je fasse quelque chose.

Mon regard se pose sur la petite grille d'aération, et une idée me saute à l'esprit.

LynnwoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant