Chapitre onze, orage.

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    Bonjour, je vous poste ce chapitre du côté de Jack en espérant que vous apprécierez votre lecture. Pour le dernier paragraphe juste après les dernières trois petites étoiles, je vous conseille d'écouter la musique que je vous est mis au dessus, cela nous plonge dans un réel ambiance.         


                                                                               -Point de vu de Jack-


Voilà déjà trente minutes que je reste immobile devant la porte d'entrée.

C'est chez moi merde !

Alors pourquoi je n'osais pas entrer, pourquoi avais-je le ventre noué à l'idée même de toucher la poignée ? Je pris une inspiration et ouvris enfin la porte. Peut-être aurai-je dû frapper avant ? Frapper ou pas cela n'aurait rien changé. Rien ne peut changer.

Comme tout le temps aucune lumière n'était allumée, la seule source de lumière de toute la maison était celle de la tété qui elle était tout le temps allumée, jour et nuit. Je ne quittai pas ma veste ni mes chaussures. La cuisine était remplie de déchets, d'emballages de nourriture, de boîtes de conserves vides, de bouteilles de bières, vides. Il n'y avait pas que la cuisine qui était submergée, tout le salon l'était aussi.

Pourquoi ne brûlerais-tu pas cette maison si elle te dégoûtes autant ? Oui brûle là.

Je le vis, ici, assis, comme d'habitude. Avachi dans l'angle droit du canapé, fixant la télé un verre de niôle à la main, rien ne le ferait détourner le regard, pas même son fils qui rentre après je ne sais combien de temps, car il fallait pas que je me voile la face je n'avais plus aucune notion du temps. Je ne serais dire si cela faisait deux jours, six mois, ou même quatre ans que je n'étais pas venue.

Je me dirigeais d'un pas rapide jusqu'à la chambre de ma mère, comme si j'avais peur qu'il me voit.

-Non! Non maman ne me laisse pas ! Toi aussi viens, viens vite !

-Mon chéri ça va aller, rappelles toi que je suis une super héroïne je suis aussi forte que captain America. Dépêches toi Jack va te cacher, s'il te plaît.

Mais lui est bien plus fort que captain America, voilà ce que j'avais pensé ce jour là. Et j'avais raison car ce jour là, son bouclier avait été un peu plus abîmé, comme plein d'autres jours.

Je fermai la porte. Pourquoi, je ne savais pas.

La chambre, il me semblait qu'elle était exactement pareille que quand j'étais petit. Je n'arrivais pas à me souvenir de cette chambre à l'époque de maintenant, les seuls souvenirs qui me vinrent à l'esprit étaient ceux de quand j'étais encore enfant. Je parcourus de la main le mur où est accroché tout plein de dessins et de mots, sûrement faits par mes soins il y a maintenant bien des années. Son chevet était recouvert de plaquettes de médicaments et de livres, tous étaient du même sujet,

Comment éduquer son enfant dans un espace violent, Comment rendre heureux son enfant et bien d'autre.

Je m'agrippai au mur me sentant mal.

Je pris quelques affaires dans mon sac et me redirigeai dans le salon. Avant de partir je m'arrêtai un instant près du canapé, mais aucune réaction. Je m'assis à côté de lui le regardant, mais toujours rien, j'étais bien plus que transparent.

J'avais une forte envie de lui fracasser une de ses bières vides sur le crâne. Cela me démangeait tellement jusqu'à prendre cette bière dans mes mains prêt à le frapper de toutes mes forces, seulement je ne le fis pas.

SilenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant