Chapitre 2

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Ignacio

Mille émotions me traversent en particulier la colère, lorsque j'ai achevé le paragraphe, qui parlait de ses camarades qui se moquaient d'elle durant les cours, des mots qu'ils employaient pour la décrire. Je n'avais qu'une envie, les tabasser un par un pour lui avoir rendu la vie impossible puis il y celui de ses parents qui m'a complétement broyer le corps lorsqu'elle explique la façon dont elle s'est réveillé un matin, pensant qu'il faisait encore nuit alors que son téléphone sonnait pour annoncer son réveil, c'est là, quelle à comprit que quelques chose n'allait pas. Elle me dévoile tout dans les moindres détails, ses chutes, ses parents qui ne s'occupaient plus d'elle, qui lui reprocher d'être handicapée, qu'elle était une honte pour eux, le pire dans tout ça, je crois que c'est d'apprendre qu'ils l'ont abandonné dans un foyer où elle s'est retrouvée enfermer entre quatre mur sans amis, sans famille, sans personne sur qui compter.

Seule éloignée du monde extérieur, éloignée d'une vie qu'elle aurait pu avoir, si sa vue n'avait pas disparu. Elle se d'écrit comme le vilain petit canard, le chat noir que tout le monde évite comme la peste suite à sa différence. J'ai serré la mâchoire tellement fort, que j'aurai pu me broyer les gencives. Je déteste l'idée qu'elle se voit ainsi, elle n'est rien de tout ça.

Elle n'a rien demandé, putain.

Puis il y a eu Henry, l'homme qu'elle surnom, mon sauveur, elle me parle de Mathilda la femme qu'il a perdu d'un cancer trop avancé. Athéna parle de lui, du fait qu'il a pris une année sabbatique pour s'occuper d'elle. À deux, ils ont trouvés des solutions pour aménager leur espace de vie, elle m'explique pourquoi les post-it on fait apparition dans leur vie.

Je me suis sentis comme un idiot me rappelant ceux qui redécores mes meubles.

Je suis partagé, entre rire et larme, lorsqu'elle raconte avoir rempli son assiette de poivre, la façon dont elle explique ce qu'elle a ressenti comme sa gorge en feu et la sensation de mourir, ou encore la fois où elle pensait avoir étaler du dentifrice alors que c'était de la crème épilatoire, que c'était infecte à tel point qu'elle a dû se brosser six fois les dents, mais c'est seulement au bout du deuxième jour que le goût est redevenue normal.

Je ne m'arrête plus de rire, en découvrant ses anecdotes.

Pire un lendemain de réveille, elle explique que Henry a eut un fou rire en la voyant. Elle a rapidement comprit, qu'elle avait confondu la veille, la crème pour visage avec l'autobronzant lorsqu'il lui a demandé si elle avait passé la nuit au caraïbe. Elle s'est retrouvée avec le visage orange pendant plus d'une semaine.

La seule solution pour ne plus vivre un tel calvaire c'était que chaque chose ait une place bien précise. Je m'imagine chaque scène qu'elle me décrit, chaque chose que Henry à fait pour elle, je sentais du soulagement au plus elle me parlait de son père.

Je m'allonge dans le canapé qui est devenu mon refuge depuis plusieurs jours.

Je passe au prochain paragraphe.

« Ange

Malgré tous les efforts de Henry, je continuais à ressentir cette solitude à chaque fois qu'il quittait la maison. Un jour, il est rentré plutôt que prévu et ma vue en larmes sur mon lit. Il m'a prise dans ses bras et m'a dit.

- Ma puce, je sais ce qui peut te remonter le moral !

Je ne croyais pas en ses mots, cela faisait des mois que je pleurais sans jamais que cela change. Et je peux dire que la solitude est la plus grosse douleur que j'ai ressentie. Ce jour-là, nous sommes montés en voiture, je ne savais pas où nous allions. J'ai posé ma tête contre la vitre et je me suis laissais emporter par les vibrations de la route qui m'étaient inconnues, jusqu'à ce que le moteur s'arrête. Et là, mon cœur a bondit quand des aboiements on surgit. J'ai ouvert la porte, il m'a aidé à me diriger vers les grilles qui me séparaient des chiens. J'avais retrouvé le sourire, j'allais enfin avoir un ami à qui parler, avec qui jouer. Malheureusement, je n'ai pas sentis la fusion que je cherchais mais Henry n'a pas baisser les bras lorsqu'une femme d'un certain âge, nous a transmis une adresse. Aussitôt nous sommes repartie à la recherche du chien qui partagerait ma vie, mes chagrins et mes joies. La route était longue, très longue, j'avais peur d'être déçu, de ne pas trouver, L'AMI, qui me sauverait de ma solitude.

Un amour retrouvé. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant