Chapitre 3

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Athénaïs

Je suis folle de rage, j'arrive pas à croire qu'il me pense comme ça. Je fonce droit sur lui et me jette dessus, nous faisant tomber au sol. Mes mains se déchargent sur sa poitrine, mes pleurs ne s'arrêtent plus, ma poitrine me fait mal. Putain, comment il peut me demander ça, alors que c'est lui que je désire.

- Je te déteste, je te hais, Ignacio. Comment tu peux dire ça, comment tu peux croire que j'aurai fait ça avec lui !

Je continue de cracher ma colère contre son torse, il ne m'arrête pas pour autant.

- Tu as bien cru que je l'avais fait avec Maddy, donc oui, excuse-moi, l'idée qu'un mec dort là où tu es, forcément je me pose la question.

- Sauf que toi tu as déjà couché avec elle alors que moi, non.

Je l'imagine touché une autre fille que moi, mes gestes ralentissent, un nouveau sanglot m'échappe, je déteste l'idée qu'une autre puisse le toucher, le sentir, le voir.

- Donc, tu comptai le faire ?

Sa voix devient plus calme. Mon cœur se calme à son tour mais mon corps lui monte en flèche lorsque ses mains se posent sur mes cuisses.

- Ça risque pas, nous sommes attiré par le même garçons !

Je ne peux m'empêcher de rire de rage, en disant cela, c'est vrai mon ami en pince pour l'homme que j'aime et même si cela n'était pas le cas, c'est lui que je veux, c'est le seul dont j'ai envie. Je le sens se contracter.

- Attends ton pote, il est ...

Je lui donne une tape dans le pec.

- Bien sûr que oui, il te kiff autant que moi, sinon jamais je ne l'aurais laissé dormir chez toi.

- Pourtant, c'est pas ce que tu dis dans ton texte !

Ma bouche s'entrouvre, j'avais en quelques minute, oublier mon email.

- Alors tu l'as lu et tu oses me demander si j'ai envie de coucher avec lui ! T'es le mec le plus con, que j'ai jamais rencontré.

Je cherche à me lever quand je le sens faire pression contre mes cuisses.

- Donc, tu n'as pas envie de lui ?

Je lève les yeux au ciel, malgré la chaleur qui s'engouffre entre mes jambes, me voilà de nouveau à ressentir l'effet Ignacio.

- Bien sûr que non, comment pourrai-je coucher avec quelqu'un alors que mon cœur appartient déjà à un enfoiré !

- Je ne me rappelle pas mettre fait insulter d'enfoiré dans ta lettre.

Un sourire se glisse sur mes lèvres.

- Tu me fais chier, Ignacio.

L'atmosphère devient plus électrique entre nous, je sens ses doigts remonter sur mes hanches puis s'enrouler autour de ma nuque.

Stans, tu me fais chier de me faire sourire alors que je devrais tant vouloir.

- Et toi, tu me manques !

J'aimerai croire qu'il me dit vrai, mais le souvenir de la porte qui claque derrière lui me fait revenir à la réalité. Je m'effondre à nouveau.

- Tu ne peux pas dire ça.

Je me sens tirer vers l'avant, mon front rencontre le sien, je peux sentir son souffle caresser mes joues mouiller.

- J'ai passé des nuits à ne pas fermer l'œil, à penser à toi, à penser à quoi te dire, alors crois moi quand je te dis que tu me manques.

Un amour retrouvé. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant