Chapitre 21

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Ignacio

Sans elle, je ne suis plus rien, je le sais car je lui ai donné mon cœur pour le restant de mes jours sur le terrain.

Il n'y a pas de marche arrière...

Je donne plus de pression à mes doigts qui enroulent sa nuque, je m'oublie dans le gris de ses yeux, mon cœur se déchaine sous mes côtes.

- J'accepte ton deal, petit cœur, je te dis tout et tu me laisse m'occuper de toi.

Elle hoche la tête.

Je n'ai pas besoin de plus, je veux juste mettre fin à cette putain de distance entre nous et oublier ses paroles.

Je la plaque contre mes lèvres, sa bouche me laisse prendre possession de sa langue, je m'oublie complétement, plus rien n'existe à par elle. Je ne lui donnerai plus aucune raison de vouloir me quitter.

Mes mains empoignent ses cuisses, je la remonte contre mon corps et nous glisse sous la douche. Je laisse l'eau ruisseler sur nos corps, ma bouche ne la quitte pas, je la fais descendre le long de ma queue, un frisson se déploie sous ma chair me volant un grognement de satisfaction.

Ce simple contact, me fait perdre la tête.

J'aime me perdre en elle, ça en est presque vital.

Ses dents se refermer sur ma langue, bon dieu, je ne pourrais jamais la laisser partir, c'est foutu, elle est tout ce dont j'ai besoin, elle est mon putain d'univers.

J'avais un soupçon de doute mais cette dispute ma démontrer tout autre chose, tout vient de m'exploser à la tronche, c'est bien réel.

Je l'aime d'une force inexplicable, les mots sont sortie avec une facilité déconcertante et à la fois ce fut un soulagement de les sortir.

Athéna est mon monde, elle est l'eau et le feu à la fois.

Elle est tout.

Un gémissement lui échappe, je bouge doucement en elle, voulant faire perdurer se moment jusqu'au lever du jour. Un grognement m'échappe sous ses ongles qui scarifie ma peau. C'est douloureux comme c'est bon, c'est mon Athéna.

Trois semaines plus tard.

- Ignacio, c'est ton tour ! M'annonce Thierry.

Je souris comme un gosse en me dirigent au pas de course jusqu'au bureau qu'Athéna c'est approprié pour exercer son activité. Voilà presque trois semaine qu'elle a commencé et aussi fou qui puisse paraitre, j'arrive à garder mes vêtements même lorsque l'envie est suffocante.

J'ai toujours du mal à réaliser que ma nana bosse sur mon lieu de travail et pourtant, je suis toujours aussi heureux de la retrouver.

Comme convenue, je lui parle de moi et elle me laisse prendre soin d'elle, je crois que tout n'as jamais aussi bien fonctionné depuis cette nuit où j'ai faillis la perdre.

Je franchis la porte, mes yeux se posent sur elle rivé sur son ordinateur, écouteur dans les oreilles.

Elle est magnifique avec son chemisier blanc et ses cheveux remonter en chignon de secrétaire.

Je ne me lasserai jamais de cette vue de tous les jours.

Même lorsqu'elle bosse à l'hôpital, je ne peux m'arrêter de l'admirer derrière les vitres de sa salle de cours.

Athéna fait la fierté de ma mère, tout comme la mienne.

Mon petit cœur à vraiment trouvé sa vocation.

Un amour retrouvé. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant