Chapitre 20

307 20 10
                                    

Ignacio

Nous sommes dans la villa, prêt à partir pour notre mission.

Mettre fin à NaturalPsy.

Avant de quitter la maison, j'ai donné quelques recommandation à Troy afin qu'Athéna ne se doute de rien. Je ne veux pas qu'elle se fasse un sang d'encre de me savoir hors de la maison.

Quand elle m'a demandé pourquoi je sortais, j'ai simplement dit que je finissais la soirée avec les gars et que je rentrerais pour lui faire l'amour comme prévu.

Par chance, mes mots ont suffis à la convaincre.

Je frappe dans mes mains, afin d'attirer l'attention de tout le monde.

- Bon vous avez compris le plan, on y va, on verse les bidons tout autour du bâtiment pendant que nous autres s'occupons d'asperger tout l'intérieur. Rien de plus, vous laissez tous vos papier ici, en plus de vos téléphone, rien ne dois tomber de vos poches. Si vous voyez quelqu'un roder, vous sifflez. Je suis sérieux ! Si l'un de vous préfère abandonner qu'il le fasse la maintenant, parce que après il n'y a plus de retour.

Ils forment tous un cercle autour de moi, hurlant comme des loups.

J'ai ma réponse.

- En route et surtout le plus discret possible.

Ils me font tous un signe de tête puis rejoignent leur bagnole. Marck me donne un tape sur l'épaule ainsi que Logan.

- Ils vont payer pour ce qu'ils lui ont fait. Me confie Logan.

- Je ne leur laisseraient aucune chance de reconstruire ce genre d'établissement. Affirmé-je, les poings serrés, le cœur battant.

Nous suivons le reste du groupe, je me glisse dans la voiture du coach avec mes gars. Mes yeux se posent sur lui, ses mains blanchisses à force de serrer le volant.

- Ils vont payer pour Joséphine, Ignacio. Comme ils vont payer pour Athénaïs, je te le garantis. Dit-il, d'une voix remplis de rage.

Je pose ma main sur son bras.

- Je sais, coach.

Il démarre, relâchant ses épaules. Nous restons tous silencieux durant le trajet. Plus nous approchons et plus je sens ma poitrine se déchainer, je vois noir, des images d'Athéna refont surface dans mon esprit, je la revois le corps tétanisé. Plus rien ne compte sauf la destruction, je vais tout réduire en cendre, comme la fois où l'on m'a brisé le cœur.

Nous nous garons à quelques kilomètre du campus, je regarde la pendule sur le tableau de bord qui indique deux heure. À cet heure ci, plus personne ne doit être présent sauf la sécurité.

Je me tourne vers Marck et Logan.

- On a une heure trente pour tout brûler.

Ils hochent la tête, avant de sortir et ouvrir le coffre. Nous faisons pareil, toutes les bagnoles sont dispatché autour du campus, nous devons tout faire pour ne pas attirer l'attention. Chacun s'empare de trois bidons, nous sommes un peu plus de soixante-dix, ce qui revient approximatif à deux cent dix-neuf bidons de 10 L qui seront déverser dans cette merde d'établissement pour les fous.

Nous prenons chacun un chemin différent, j'approche du rez-de-chaussée, mon cœur bat à toute vitesse, j'inspire et expire à plusieurs reprise. Vérifie que personne ne se trouve autour de moi, je profite du bruit des cinq bagnole en pleine accélération pour éclater la vitre. C'est le signal qui nous permet de nous introduire à l'intérieur sans attirer les regards.

Un amour retrouvé. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant