Chapitre 27

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Ignacio

Deux semaines après.

Je regarde Athéna, se rappeler chacun de nos souvenirs de gosse avec ma mère mes yeux ne peuvent détourner le regard, je suis dingue de cette fille qui rit en voyant nos tête grimacer, où encore en se rappelant ma chute dans le lac. Plus les jours passe à ses côtés et plus je sais, que je ne pourrais plus jamais passer ma vie loin de cette femme forte, qui a un mental d'acier.

Après toute ces années à l'attendre, je ne veux plus jamais la perdre, je ne laisserai plus personne me priver de cette beauté qui illumine mes matins, qui scintille mes nuits.

L'heure du match approche.

Un match qu'Athéna ne pourra jamais oublier.

Tous nos proches seront présent mais Athéna ne le sait pas encore et bordel, je suis impatient de les voir dans les gradins, tout comme mon petit cœur.

Je m'approche d'elles.

- Je vous laisserez bien continuez à vous moquer de moi, mais je vous rappelle que j'ai match. On devraient se mettre en route.

Les yeux de ma mère se posent sur moi, un sourire immense envahit son visage, elle me fait un clin d'œil avant de se redresser suivit de ma petite amie.

- On se retrouve là-bas, à tout à l'heure mes enfants.

Elle embrasse Athéna sur le front, avant de faire pareil pour moi.

- Je suis fière de toi, mon fils.

Je lui rend son sourire puis reporte mon attention sur le corps menu qui porte mon t-shirt de foot en guise de soutient. Mon cœur s'emballe en croisant ses yeux gris pendant que mon bras couvre le bas de son dos.

- En voiture, petit cœur.

Son corps se love contre le mien.

- Je vais enfin pouvoir te regarder en pleine action, je suis tellement surexcité de te voir.

- Et moi donc.

Même si Athéna a retrouvé la vue, ses habitudes qui lui ont permis d'avancer dans le quotidien sont toujours présente, comme sa main sur ma poitrine.

- Les couleurs sont magnifiques en cette saison, j'avais oublié à quel point j'adorais l'automne. Le orange, marron des feuilles, qui tombe des arbres pour former un immense tapis moelleux.

Je presse un peu plus mon emprise autour d'elle, ça aussi je ne me lasserai jamais de l'entendre admirer tout ce qui nous entoure, elle a se dont de rendre les paysages où ruelle juste époustouflant.

- Tu as raison, moi aussi j'adore l'automne.

Elle s'extirpe de mes bras pour se glisser sous l'arbre qui se trouve sur le parking de la maison. Je souris en la voyant glisser ses doigts dans le tas de feuilles, avant de les jeter au-dessus de sa tête et de tourner sur elle-même.

En la voyant, j'ai la sensation de retourner des années en arrière quand elle avait cinq ans. Anaïs faisait toujours ça durant l'automne, elle adorait sentir l'odeur des feuilles fraichement tombées et à chaque fois, elle courait vers moi pour laisser une pluie de feuille me tomber dessus.

- Ignacio, c'est magnifique, regarde.

Sa voix remplis de vie me ramène à la raison, je réalise qu'elle vient de produire exactement la même scène que dans mon souvenir. Des feuilles, nous tombes sur les cheveux, je ne peux m'empêcher de sourire tout en la prenant dans mes bras.

Un amour retrouvé. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant