Chapitre 28

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Ignacio

Durant tout mon match, j'ai entendue Athéna m'encourager, comme je l'ai vue les joues baigné de larme, mon cœur n'a pas arrêté de battre à toute vitesse, je savais qu'elles n'avaient rien avoir avec de la tristesse, loin de là. Mon Athéna rayonne de bonheur de pouvoir enfin me voir dans mon élément, je crois même que ce match n'a jamais était aussi géniale, en voyant tous mes proches ici, autour d'elle.

Nous franchissons les vestiaires, l'adrénaline est là, la victoire est à nous mais il me reste une nouvelle chose à remporter. Tout le monde se prépare, moi le dernier. Mon cœur s'abat contre ma poitrine, jusqu'à ce que deux aboiement me sorte de mes pensées.

- Bordel, quel match Annonce Marck en entrant dans les vestiaires.

- Tu as vue ça. Lui fais-je remarqué le sourire aussi grand qu'une banane.

- Athéna, ne tenait plus en place, je crois qu'elle n'aura plus de larme à verser pour les prochains jours.

Je frappe sur son épaule.

- Je suis sûr qu'elle a encore de la réserve, pour ce qui suit

Ses yeux se posent sur ma tenue.

- Je n'arrive pas à croire que tu vas le faire.

Je finis de me coiffer.

- J'ai perdu quatorze ans, je ne laisserai plus quiconque me la prendre.

Quand j'ai su pour Athéna, j'en ai parlé à Marck, j'ai une confiance aveugle en son amitié, tout comme Franck. J'avais besoin de vider mon sac et comme toujours, il m'a écouté d'une oreille attentive, avec Aurélie. Ils m'ont porté conseil, comme la première fois.

C'est en partit la raison de ma décision, ce soir, tout repose sur les épaules de mon petit cœur.

- Tu as raison, ne laisse personne se mettre entre vous. Du coup, se tatouage sur ta peau, c'était en rapport avec elle

Je hoche la tête.

Je n'avais jamais parlé à quiconque de mon tatouage jusqu'à Athéna enfin merci Troy, de lui en avoir touché deux mots. Maintenant que j'ai retrouvé ma clé, mon premier amour, je peux enfin parler de mon histoire sans en avoir cette sensation qu'on me piétine le cœur.

Je m'assois sur le banc, Marck fait de même.

- Le jour où j'ai perdue Anaïs, mon monde c'est complétement écroulé. Dès que j'ai eu l'âge de me faire tatouer, je n'ai pas hésité une seconde, je savais exactement ce que je voulais graver sur ma peau. Anaïs, aimé les roses à tel point, qu'à chaque fois que je la voyais, je lui en offrait une. Puis à mes sept ans, je lui ai fait la promesse de ne jamais donner mon cœur à une autre, c'est la raison pourquoi, ma rose est enchainé. La clé comme tu dis, une seule personne en avait la possession, Anaïs. Malgré qu'elle ait disparue, j'ai continué de l'aimer. Au fond de moi malgré mon jeune âgé, j'étais persuadé les yeux fermés que nous étions fait l'un pour l'autre, et qu'un beau jour nous nous retrouverions.

Je me revois rentrer dans ce salon, j'étais décidé à graver cette amour sur ma peau, j'étais sûr de moi, de nous. Mon cœur s'emballe, en lui racontant le fond de mes pensées les plus secrète.

- Puis Athéna à tout chamboulé dans ma vie, mes rêves, ma promesse, mon amour. Quand j'ai compris que je trahissais Anaïs en ce qui concerne mon cœur, j'ai fuis Athéna. Lorsqu'elle ma annonçait qu'elle était aveugle, j'étais bouleversé à tel point que j'ai pris sa comme une bonne raison de m'éloigner, alors que la véritable raison c'était Anaïs. J'ai fuis parce que son prénom commençait par la lettre A, celle que j'ai choisi pour représenter la serrure. C'était impossible, je ne pouvais pas lui faire ça, je ne pouvais pas la laisser prendre la seule chose qui était déjà réserver pour une autre, parce que je savais que si Anaïs devait à refaire apparition, je l'aurai brisé pour revivre notre histoire. Cette amour que nous ressentions l'un pour l'autre, je sais que jamais Anaïs, ni moi le retrouverions avec une autre personne, j'en étais sûr, je ne pouvais pas mettre fin à tout ça pour une fille que je ne connaissais ni d'Adam, ni d'Eve. Au début, ce que j'ai ressentis pour Athéna me semblait étrange, nouveau mais si différent. Pas une seule fois, j'ai pensé à Anaïs à ses côtés jusqu'à ce que Athéna me parle de ma clé, c'était la douche froide, je l'ai protéger en lui expliquant que mon amour était adressé pour la femme de ma vie sans lui dire que je connaissais déjà son existence puis y a eu toi, tu as sous entendue que Athéna était ma clé, tu as réanimer des souvenirs douloureux au point que j'ai revue Anaïs dans un rêve mais c'était flou. Bizarrement, j'avais oublié son visage mais pas son prénom, j'ai cru que c'était pour m'annoncer que je pouvais enfin tourner la page, que de toute façon je devais me faire une raison. Anaïs, ne me reviendrai jamais, alors que pas du tout, c'était juste pour m'ouvrir les yeux, que je puisse comprendre que Athéna était Anaïs, que si je ressentais tout ça pour elle, c'est simplement parce que c'était elle ma clé. C'était elle l'amour de mon enfance, la femme pour qui j'ai toujours voulu préserver mon cœur mais ça je ne l'ai pas compris sur le moment. Jamais, je me serai douté de ça. Anaïs voyait, ses parents était les meilleurs amis des miens, alors que Athéna, était mal voyante, son père se nommé Henry, rien chez elle m'aurait fait penser un seul instant qu'il s'agissait de cette fille que je n'ai jamais cessé d'aimer.

Un amour retrouvé. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant