Un amour retrouvé. Tome II

Chapitre 12

Athénaïs

Un mois plus tard.

Assise dans le canapé entouré de mes deux amis, nous attendons le retour de Ignacio, il a débuté son premier entrainement aujourd'hui, je frémis d'impatience qu'il passe la porte afin de tout me raconter sur cette journée qu'il attendait avec impatience.

Les jours après notre arrivée, Ignacio ma fait visiter Chicago dans les moindres détails, même si je ne vois pas, il me décrit chaque rues, chaque immeubles afin que je puisse me les imaginer dans la tête, sans même savoir à quoi ressemble Chicago de vue, je sais déjà que je trouve cette ville magnifique, tant qu'il sera à mes côtés.

En un mois, j'ai réussis à prendre mes marques dans notre nouvelle maison même si par moment j'oublie que nous avons un couloir à la place des escaliers, qui ma valut deux bosses sur le front et probablement un bleu au genou.

Je suis consciente qu'il a fait ça pour me faciliter la tâche, je ne le remercierai jamais assez, tout comme mon coccyx qui en a pas mal bavé les derniers mois de notre vie à Seattle.

À nous quatre, nous avons commencé à prendre nos habitudes, étant donné que je ne peux pas courir avec deux chiens en laisse, Ignacio m'accompagne chaque fin de journée, c'est impensable pour Ange comme pour moi de ne pas finir une journée, sans aller nous dépenser et il la bien comprit.

Troy et mon père m'appellent pratiquement tous les jours, afin de savoir si je me plais ici, comment je me sens et si Ignacio s'occupe bien de moi, comme si ce n'était pas le cas, je sais qu'ils font ça pour m'embêter car ils savent comment il me traite et c'est loin de me déplaire, même si parfois il me met un peu trop sur un piédestal alors je le fais vite redescendre sur terre et nous finissons par en rire.

Mes boules de poiles s'agitent, signe qu'il approche, je distingue le bruit de son moteur s'arrêter dans l'allée, mon cœur s'accélère au son de la portière qui claque. Je me redresse, j'entends la porte s'ouvrir au même moment, les deux fous se jettent sur lui, je souris en m'imaginant la scène.

- Salut vous deux, alors cette journée ?

Ils aboient à l'unissons, je m'approche jusqu'à ce que son odeur s'enroulent autour de moi, sa main se glisse sur mon rein pour recouvrir le bas de mon dos. Il me tire contre lui, mon bras s'enroule autour de sa nuque tandis que ma main se pose sur son visage. Depuis qu'Ignacio sait enfin la vérité, je peux le toucher comme bon me semble, j'aime savoir si il sourit, si il hausse les sourcils, bref je peux enfin connaitre l'expression qui se glisse sur son visage même si, je les ressens au fond de moi juste en étant proche de lui.

Au plis que je perçois sous ma paume, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il est heureux.

- Raconte-moi, tout !

- Comme si je n'allais pas le faire mais d'abord...

Ses phalanges se mélange dans mes cheveux, sa bouche se plaque contre la mienne, me donnant le plus doux et attendrissant des baisers qui malgré tout, allume un feu ravageur en moi.

Je me sens soulever du sol, mes jambes se pelotent autour de lui, comme un koala accroché à sa branche. Il se déplace sans le moindre effort malgré son corps chaud et humide, je compte les pas et comprends qu'il nous guide jusque dans le salon.

- On peut dire que les Walkers sont du genre très accueillants, je m'attendais à une réticence du fait que je suis le nouveau chef entre guillemet de l'équipe mais pas du tout. Ils, nous invitent même à sortir ce soir, mais je voulais savoir si toi, ça te dirait, avant de leur donner une réponse ?