Chapitre 5 : Prenons du bon temps

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note de l'auteure : Ce chapitre contiens une scène spicy. Il parle aussi un peu de violence parentale. 

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Comme je m'en doutais, le soir quand je rentrais chez moi, mon père m'attendait de pied ferme.
- Tu étais où ?
- Quelque part.
- Tu ne comptes pas me répondre ?
- Ça te bute hein de pas savoir où j'étais, et non je te dirais rien.
Il me gifla, c'était plus ou moins son réflexe quand je lui tenait tête. Il s'excusait ensuite, mettant ça sur le compte de l'inquiétude, me promettait de ne pas recommencer et me fit aller dans ma chambre. J'étais privée de sortie pendant un mois entier, mais cela en avait valu la peine.
Je n'avais jamais dit a personne, même pas à Sacha et Alia que mon père levait la main sur moi.
Le dimanche, je restais dans ma chambre, sortant uniquement pour manger ou faire un brin de toilette. Je réfléchissais à la proposition de Taehyung, à vrai dire, je ne cherchais pas de relation de couple et je devais admettre que, prendre du bon temps pouvait être intéressant, cela me rendait supportable mon calvaire jusqu'à mes 18 ans. 

Le lundi, je retournais manger avec les garçons, Taehyung, comme à son habitude ne me parlait pas. Je profitais de la pause du midi pour réserver une salle de développement. Je ne pensais qu'au moment présent, la Charlie de Séoul resterait à Séoul après mon départ, je ne pensais qu'à rendre plus agréable ma prison.
Le soir je me rendais dans la pièce, je n'avais pas de photo à développer cette fois. Je l'attendait lui, je m'étais assise sur une table, ne sachant pas combien de temps il mettrait à venir je n'allais pas attendre bêtement debout.
Il arriva 5 minutes plus tard, il entra et verrouilla derrière lui, me regardant avec un grand sourire.
- Tu as finalement accepté.
- Comme tu le vois.
- Pourquoi ?
- Pour rendre mon calvaire plus agréable.
- C'est-à-dire ?
- Imagine que du jours au lendemain on te dise que tu dois tout quitter, ta vie, ton école, tes amies, la maison ou tu as grandit, et tout ce qui te tient à coeur pour partir vivre dans un pays que tu ne connais pas, que tu n'as pas le choix car tu es mineur et que ton bourreau serai ton propre parent ?
- Je comprends mieux...
Il s'avança vers moi avec un regard rempli de désir, je le stoppai.
- Établissons des règles.
- Je t'écoute.
- Pas de sentiments, on y met fin quand on veut, on se retrouve uniquement le lundi, si je réserve un autre jour tu as interdiction de venir me rejoindre, j'aimerai aussi que tu arrête de m'ignorer en dehors de cette salle, que tu parle un peu plus quand on est avec les autres.
- Ça me va.
Il plongea ensuite sur mes lèvres, m'embrassant fougueusement, une main dans mon dos, l'autre déboutonnant ma chemise. Il embrassait ensuite ma joue, ma mâchoire et descendait sur mon cou, le mordillant au passage. Sa main qui avait terminé de déboutonner ma chemise libera ma poitrine de leur soutiens il se mit à jouer avec mes tétons, il était doué, très doué, je sentais l'excitation dans tout mon corps. Il m'allongea légèrement sur la table, et se mit a embrasser mes tétons, les lecher et les mordiller... Je poussais un gémissement, je pouvais sentir qu'il souriait satisfait de lui.
- Doucement.. la pièce n'est pas insonorisée... Chuchota-t-il à mon oreille après être revenu vers mon cou.
Il retira ensuite ma culotte, et s'amusait a glisser ses doigts sur mon sexe, je me mordit la levre afin de retenir un nouveau gemissement.
Il baissa son pantalon et se glissa entre mes jambes, je sentais des papillons envahir mon ventre, il n'y avait plus aucun retour en arrière, je sentais son excitation contre mon sexe, il me desirait autant que je le desirait.
Il me pénétra ensuite lentement afin de laisser mon corps s'habituer, encore une fois je me mordit la lèvre pour éviter de pousser un gémissement, c'était si bon...
Une fois totalement en moi il se mit à m'embrasser tout en effectuant des va et viens en moi, parfois rapides, parfois lent, il faisait durer le plaisir et j'aimais ça. Instinctivement, je l'entourait de mes jambes et m'aggripais a lui, mes mains caressant son corps la ou elles le pouvaient. Il avait la peau douce, et elle dégageait tellement de chaleur. On atteignait l'apogée de notre acte en même temps et après un dernier baiser il se retira.
Je me redressais et remarquais qu'il ne mettait pas le préservatif dans la poubelle mais dans sa poche.
- Tu le gardes en guise de trophée ? Dis-je amusée.
- Ne sois pas bête, je le jetterai ailleurs, si on apprend ce qu'il se passe ici tu sera renvoyé.
- Pas toi ?
- Mes parents sont les plus gros contributeurs de l'école, je suis intouchable.
- J'aurai aimé le savoir plus tôt.
J'étais en train de me rhabiller, il approcha son visage du mien, mon cœur se mit à battre.
- Ça aurait changé quelque chose ? me dit-il.
- Probablement pas...
En réalité, cela aurait même joué en la faveur de cette proposition, je me fichais royalement de me faire renvoyer de cette école, ou même d'avoir une réputation de fille facile. j'avais succombé à un désir primaire et j'avais aimé, plus qu'aimé même.
Il m'aida à nettoyer après nous, non pas qu'on avait laissé des traces mais il valait mieux prévenir que guérir, il s'en allait ensuite, me laissant seule.
Je sortais 5 minutes après lui, je me recoiffait rapidement à l'aide de mon téléphone et vérifiais que tout était en place, j'allais ensuite rejoindre mon chauffeur qui m'attendait.
Le soir, je sentais encore chacune des sensations, chacun de ses baisers, chacune de ses caresses. 

J'avais bien fait d'accepter, cela me donnait une bonne raison de supporter le reste, j'entrentenait avec lui une relation purement charnelle et cela me convenait.
J'avais décidé de garder cela pour moi, même mes meilleures amies ne sauraient rien, c'était un moyen pour moi de dissocier la véritable Charlie et la Charlie de Séoul.

 On se voyait tous les lundi, et comme convenu il ne venait pas quand je réservais la pièce un autre jour. Il commençait à prendre part aux discussions quand nous étions à table et s'arrangeait toujours pour avoir un contact même léger quand nous passions l'un à côté de l'autre. Chaque fois, cela me donnait des papillons dans le corps. Grâce à cela, mon mois d'emprisonnement passât rapidement.

Jin avait voulu me voir le premier week end qui suivit, je lui expliquait donc que j'étais privée de sortie et la raison, passant sous silence que j'avais vu Taehyung et qu'il m'avait aidé.
Les mois passaient, je m'étais beaucoup rapprochée de chacun des garçons, mon franc parlé et le fait que je les traitait comme des humains avait grandement aidé.

Namjoon m'aidait à apprendre le Coréen, même si nous avions des cours, j'avais quelques difficultés, en parlant avec lui j'avais appris que sa famille possédait de nombreuses galeries d'art et qu'être exposé par eux était signe de grand succès.
Je faisais parfois les boutiques avec Jimin et Jin, La famille de Jimin possédait un grand magazine de mode, c'était eux qui déterminaient la mode, Je les trainait dans les friperies, j'adorais les secondes mains, j'y trouvais parfois des pépites et Jimin me donnait son avis.
Un jour il avait craqué et m'avait traîné de force dans une boutique de luxe, j'avais dû accepter qu'ils m'offrent quelque chose tout étant hors de prix pour la pauvre gueuse que j'étais.
La famille de Jungkook possédait une entreprise high tech, c'était lui même un petit génie de l'informatique, un génie tout court étant donné qu'il était plus jeune que nous et se trouvait dans notre classe. Je lui avait demandé à tout hasard s'il était capable de développer une application afin de tromper les traceurs GPS sur un téléphone, il m'avait répondu que effectivement c'était faisable. Quand il m'avait demandé pourquoi j'avais esquivé les questions, je préférais garder ce genre de chose pour moi.
La famille de Hoseok possédait la plus grande école de danse de Corée du sud, y entrer garantissait un grand avenir. Il avait essayé de m'apprendre des pas de danses un jour, j'étais une vraie catastrophe et j'avais failli le blesser.
La spécialité de la famille de Yoongi était la production musicale, sa famille possédait la plus grande agence d'idoles du pays, les plus grands groupes de k-pop étaient produits par sa famille. Je lui fit promettre de m'avoir des places pour mon groupe préféré, quand j'en aurai un. Je m'amusais beaucoup à le taquiner, lui qui était du genre sauvage, détestant le contact avec les gens. Il était également un joueur de piano hors pair.
Pour Taehyung, lors de nos rendez vous charnels, m'avait avouer que la photographie était l'un de ses passe- temps favoris et que sa famille possédait la chaîne tv la plus influente du pays. Si une série, une émission ou une pub passait sur leur chaîne le succès était garanti, les ruptures de stock de produits également.
Et enfin Jin, sa famille possédait la plus grande chaîne agroalimentaire de Corée du sud, il était également le meilleur cuisinier que j'ai pu rencontrer, il avait un jour préparer un pique nique pour nos rendez vous du samedi, c'était un vrai délice.

Avec Jin, nous étions devenus inséparables, il était comme mon meilleur ami. Il me faisait découvrir la ville de Séoul et même les alentours, il mettait un point d'honneur à tenir son engagement de me convaincre de rester.

J'y réfléchissais encore, bien que grâce à Jin et Taehyung je passais du bon temps, de façon platonique avec l'un et charnelle avec l'autre, mes amies me manquaient, mes mères de substitution aussi.

D'ailleurs les filles voulaient absolument que je leur envoie une photo de mes amis dont je leur parlait souvent, j'esquivais toujours, leur disant en toute sincérité qu'après mon retour en France je couperai les ponts avec eux, nous n'étions pas du même monde après tout. 

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1672 mots ! 

J'espère que ce chapitre 5 vous a plu ! 

S'il vous as plus, n'oubliez pas de laissé un petit commentaire et/ou un vote ^^

J'accepte les critiques si elles sont constructives ! 

Je vous dis donc a Lundi pour le chapitre 6 ! 

~Nana~



It's Definitely You ~ By NanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant