The Creaminal (En Réécriture)

31. La fuite.

8 Février

6h00

Selon Kai, mon arrestation aura lieu aujourd'hui à 6h30, c'est pourquoi, ce matin, je me suis levée super tôt pour créer un dossier entier plein de choses à racheter. Il doit avoir une centaine de pages mais il n'a pas était si long à faire car j'ai eu le temps de créer un deuxième dossier sur nos clients pour que l'argent rentre même pendant mon absence. Je prends les deux dossiers. Je sais exactement à qui je vais confier chacun d'entre eux Je sors de mon bureau et me rends à l'étage inférieur avec un peu de chance, Charlotte et Gabie seront déjà là.

Je sors de l'ascenseur et retrouve Jenny, Charlotte, Fanny, Gabie et Kai assis autour d'une table, un café dans les mains.

- Bonjour...

Toutes les têtes se tournent dans ma direction.

- Je viens vous donnez vos responsabilités pour aujourd'hui et les jours durant lesquelles je serais absente.

Ils ne sourient pas et j'en conclue donc que Kai leur en a déjà parlé.

- Charlotte...

Je lui tends un des dossiers.

- Ta femme et toi, vous occuperai de redonner vie à mon organisation.

Elles hochent la tête.

- Gabie et Fanny...

Je leur donne le second dossier.

- Vous êtes responsable de toutes les commandes. Vous dispatchez les assassinats et vous blanchirez l'argent. Bref, vous faites mon boulot.

Fanny et Gabie sourient mais ils ont l'air attristés.

- Et enfin, Kai...

Il relève la tête.

- Tu vas me sortir de là. Efface tout ce qu'ils ont sur moi et contre les foutus manœuvre de David. Tu es meilleur que le breton qui a créé cette protection. J'ai confiance en toi. Tu as du travail Kai, tu ferais mieux de t'y mettre tout de suite.

Il hoche la tête, se lève et pars vers l'ascenseur. Je me tourne pour le suivre mais Charlotte me prend la main.

- Courage. Ça va aller, Kai va te sortir de là et quand tu reviendras, l'organisation sera comme neuve.

Je lui sourit, elle me lâche et je me dirige vers l'ascenseur. Je dois "faire les stocks de glaces" autrement dit, je vais me faire arrêter par la police.

A 6h30 pile, plusieurs armes se pointent sur moi et des policiers rentrent par mes fenêtres brisées.

- Main sur la tête et doigts croisés! Hurle l'un d'entre eux.

Je fais ce qu'ils disent. Je me suis déjà préparé. L'un des hommes passe derrière moi et saisit mes doigts croisés puis, il me passe les menottes. Il me parle de "perquisition de domicile" et me conduis dans un apparte pourrie qui n'est pas du tout à moi ou du moins je ne connaissais pas son existence jusqu'à il y a deux minutes. Il fait vite le tour, ce logement est minuscule puis reviens vers moi:

- C'est vraiment là que t'habite?

- Oui.

Il fronce les sourcilles n'ayant trouvé rien d'autre qu'un lit. Le policier me tire par le bras et me ramène dans sa voiture. On est 4 dans cette voiture de merde: Deux à l'avant, moi, évidement, et un vieux flics surement à deux moi de la retraite vue sa tête. Il me mène dans une prison. On est samedi, donc je vais passer se soir et demain dans une prison en attendant mon jugement qui aura lieu le Lundi mais en attendant...