The Creaminal (En Réécriture)

13. Merry Christmas !

16 Décembre

Le porte à porte n'a mené à rien (vraiment rien), les rares qui ont bien voulu me recevoir m'ont dit ne rien savoir à propos d'un sixième quelque chose. Mais heureusement à mon arrivée Charlotte, que j'avais chargé des décorations de cette année, a réussi son job à merveille. Je suis donc heureuse et prête à faire une pause...en vrai c'est Elio et Kai qui ont insisté "c'est quand même les vacances de Noël !" c'est ce qu'ils m'ont dit.

Je me suis levée à 8h00, pour préparer mes chocolats chauds et les distribuer à tous mes employés. Je me dirige ensuite vers le salon pour remercier Charlotte pour la 30ème fois.

- Coucou Charlotte! par rapport à ta paye, je m'en occupe demain car il me manque quelques millions.

- Okay ! Pas de problème, qui est la personne à tuer ce soir ducoup ?

- Il s'appelle Marc, il est ministre des affaires étrangère et sa mort va me faire gagner 500 millions.

- Cool ! Okay....Bon...Et tu es sûr que c'est pas trop dangereux pour toi ? Tu sais par rapport à la police ?

- Mais non...

🖤

22h30

La nuit est vraiment noire même la lune n'éclaire pas grand chose. En haut de l'immeuble en face de l'hôtel où Marck est censé se pointer. J'attends patiemment. J'ai l'entrée en ligne de mire lorsqu'il se pointe dans son costume entouré par des membres du SPHP (service de protection des hautes personnalités). Je me replace et tire, je sais que je l'ai touché mais soudain j'entends un tire venant d'en face. C'est ce putain de RAID ! Bien sûr qu'ils sont là cette bande de connards. Je me baisse, range mon arme et me dépêche de la ranger dans mon sac. Je m'équipe de mon gilet lourd qui est toujours dans mon sac pour les missions risquées puis je me lève et cours à une vitesse folle. Je reçois deux balles dans le dos mais ce type de gilet arrête même les balles de sniper. Il faut que je me cache avant qu'ils arrivent et je sais que ça prend 2 minutes en général ce qui est assez long pour me planquer dans un appart. Je dévale les escaliers, me précipite au fond du couloir et rentre dans la chambre à ma gauche. J'entend la police monter les marches, je cours vers la fenêtre, l'ouvre et passe la tête pour vérifier si je peux sauter. Derrière moi, j'entends les flics défoncer les portes. Je regarde et non seulement je peux sauter car en dessous il y a un vieux matelas mais en plus je peux passer par la fenêtre du rez de chaussée de l'immeuble d'à côté qui est ouverte. Je saute, l'atterrissage est douloureux mais supportable, je saute pour rentrer dans l'appartement en face puis je ferme la porte.

Avant même de regarder autour de moi je prends mon téléphone pour envoyer un message à Kai. Il faut qu'il viennent me récupérer trois rue plus loin d'ici. De la fenêtre j'ai vue sur le corps sans vie de ce ministre des affaires étrangères. Je me félicite en silence mais je me rappelle qu'il va falloir que je sorte et vite de cet endroit donc je regarde un peu l'endroit dans lequel j'ai atterri. Je suis dans une cuisine jaunâtre, le sol est poussiéreux, j'en conclu donc que le proprio ne vient pas souvent. Je marche doucement puis rentre dans une chambre et ouvre la garde de robe. J'en sors une belle robe de soirée, des talons et une perruque blonde. Je m'habille, prends une veste, me maquille vite fait et sors. Évidemment, comme si je n'avais pas assez de problème, je me fait arrêter par un membre du RAID.

- Carte d'identité ! Vous alliez dans votre voiture aussi ? Si oui il me faut votre carte grise.

- Voilà monsieur.

Je lui tends les deux cartes au nom d'une Iris Bourgeois, heureusement que j'ai Kai dans ma vie sinon je serais dans une merde pas possible.

- Très bien excusez moi mademoiselle mais nous cherchons une grande criminelle, il est plus prudent pour vous de ne pas sortir ce soir.