Chapitre 21 : ramasser les degats

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                                                                    Athena

Je sentis kaïs ce relevé ce qui me sortis de mes songes, et c'est avec une confusion matinale que j'ai réalisé que Kaïs était déjà en train de se lever. L'obscurité persistante de la pièce m'avait laissée dans l'ignorance totale quant à l'heure qu'il pouvait bien être. Un sentiment d'inquiétude s'est installé, l'incertitude de ne pas savoir combien de temps s'était écoulé depuis mon sommeil.

Les traits de Kaïs étaient empreints d'une curiosité teintée d'incompréhension devant mon réveil soudain. Mes pensées tourbillonnaient dans le flou du réveil, mais la seule pensée qui semblait claire était la crainte qu'il ne décide de partir, me laissant seul dans cette chambre, pris au piège de mes propres pensées tourmentées.

Dans une tentative de me rassurer, il articula d'une voix douce et apaisante :

-Hé, rendors-toi, Athéna.

Ses paroles flottèrent dans l'air, légères comme une brise rassurante. Obéissante, je me laissai emporter à nouveau par le sommeil, m'abandonnant à cette étrange quiétude qu'il semblait évoquer.

Quand je me suis réveillée, quelques heures plus tard, j'ai découvert que j'étais blottie dans ses bras. Ses larges épaules me donnaient un sentiment de sécurité, un refuge momentané contre les tourments qui m'assaillaient. C'était étrange, comment avais-je pu en arriver là ?

Les draps semblaient avoir absorbé les murmures de la nuit, et dans cet instant, tout semblait en suspens. Les sentiments complexes que j'éprouvais à son égard semblaient s'apaiser. Même si la haine persistait, une part de moi refusait catégoriquement l'idée de le voir partir. Les ombres de mes pensées semblaient s'évanouir dans la quiétude fragile de cet étreinte.

Lorsque j'ai réalisé que je me trouvais toujours dans ses bras, la confusion a lentement cédé la place à une émotion indéfinissable. La chambre était baignée dans une lumière douce, créant une atmosphère presque irréelle. J'ai senti sa chaleur contre moi, un paradoxe troublant entre la proximité physique et la distance émotionnelle qui persistait.

Au fur et à mesure que je me réveillais dans les bras de Kaïs, un mélange d'émotions tourbillonnait en moi. C'était comme si notre relation, autrefois pleine de tension, prenait un tournant inattendu. Dans l'instant présent, son étreinte me procurait un réconfort inattendu, mais je me demandais encore comment interpréter tout cela.

Son visage endormi, d'ordinaire imprégné d'une aura mystérieuse, était maintenant paisible. C'était presque étrange de le voir ainsi, sans cette attitude distante qui le caractérisait d'habitude. Mes pensées oscillaient entre les souvenirs négatifs de notre passé et la chaleur réconfortante de son étreinte actuelle. Mon cœur était divisé, hésitant entre ces deux extrêmes.

Kaïs s'est réveillé, et son regard semblait empreint d'une certaine inquiétude. Une vulnérabilité que je ne lui connaissais pas s'exprimait dans ses yeux. Il m'a posé une question délicate :

- Qu'est-ce qui s'est passé le jour où tu as sonné chez moi ?

Tout en me maintenant dans ses bras, Kaïs a relancer la conversation ;

- Athéna, je suis désolé. Tellement désolé. J'aurais dû savoir que tu avais besoin de moi. J'aurais dû te soutenir.

Dans un moment de vulnérabilité partagée, j'ai admis ;

-Je t'en veux encore, Kaïs, mais je crois que je suis trop attachée à toi pour te tenir rigueur.

Alors que je me laissais emporter par le sommeil, j'ai entendu Kaïs murmurer :

- Je suis tellement désolé, Athéna, pour tout.

La nuit s'étendait paisiblement, et bien qu'il subsiste encore des mystères entre nous, je sentais que quelque chose avait indéniablement changé.

Le réveil, strident et impitoyable, déchira le voile fragile de mon sommeil. Mes paupières, lourdes et engourdies par une nuit agitée, se soulevèrent dans l'espoir de trouver Kaïs à mes côtés. Cependant, la froide réalité de son absence me saisit, créant un vide palpable dans le lit.

Un instant de panique m'envahit, mais le doux murmure de l'activité dans la cuisine de Kaïs agit comme une bouée de sauvetage pour mes émotions tourmentées. En traînant mes pieds endormis, je suivis le doux grondement provenant de la cuisine, me demandant quelle étrange entreprise il entreprenait à cette heure tardive.

À l'entrée de la cuisine, l'image de Kaïs, concentré sur la mise en place de piles, me laissa perplexe. Son visage, éclairé par la lueur douce des ampoules, trahissait une concentration profonde, mais quelque chose dans son regard révélait une vulnérabilité inattendue. Ses gestes étaient précis, mais il y avait un frémissement d'hésitation, comme s'il se débattait avec des pensées intérieures.

"Kaïs, que fais-tu à une heure pareille ?" murmurais-je, hésitante à interrompre son mystérieux labeur.

Il releva les yeux, et pour une fraction de seconde, je captai une lueur d'inquiétude avant qu'il ne dissimule ses émotions derrière un masque de neutralité. "Rien qui te concerne, Athena," répondit-il sèchement.

Lorsque je quittai l'appartement de Kaïs, une sensation d'amertume imprégnait chaque pas, faisant écho à la tristesse d'une connexion désormais brisée. La porte authentique se referma derrière moi, scellant le mystère qui entourait Kaïs. L'idée que son rituel ne nécessitait plus ma présence réveillait en moi une douleur mêlée de colère, une colère que je peinais à comprendre et à accepter. Malgré cela, quitter son univers devenait une nécessité, même si chaque pas m'éloignait davantage du Kaïs que j'avais connu.

De retour dans mon propre sanctuaire, juste au-dessus du sien, le bruit étouffé des débris de verre rappelait la fragilité de ma propre existence. Nettoyer les dégâts, ramasser les morceaux éparpillés, c'était comme reconstruire les fragments de mes émotions dispersées. Pourtant, cette quiétude retrouvée dans mon appartement n'était qu'une illusion de paix, car la chaleur apaisante de Kaïs me manquait cruellement.

Dans cet état de dénuement, une douche chaude était mon refuge. L'eau, coulant telle une caresse réconfortante, tentait d'apaiser l'orage tumultueux qui grondait en moi. Chaque goutte qui glissait sur ma peau semblait emporter avec elle une partie de la tension accumulée. Une fois séchée, j'enfilai un tee-shirt long, comme une armure fragile contre la nuit qui s'annonçait.

Mon lit, témoin silencieux de mes tourments, m'attendait. Malgré la fatigue qui aurait dû me submerger, mes pensées tournaient en boucle, hantées par les images de Kaïs et de l'homme menaçant. La peur de le recroiser m'envahit, provoquant un frisson qui glissa le long de ma colonne vertébrale.

Je m'efforçai de m'endormir, tentant d'oublier lesombres du passé et du présent qui dansaient dans ma tête. La penséeréconfortante des bras de Kaïs ne tarda pas à s'immiscer, devenant une berceusefragile dans la cacophonie de mes pensées tourmentées. Chaque étreinte passéese mêlait à mes rêves, créant un équilibre précaire entre la douceur del'instant et la dure réalité qui m'entourais.


nda


petit chap mais je sais pas quoi en penser je pense le sup

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 26, 2023 ⏰

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