Chapitre 8 : Acte II

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Un vampire naît d'un humain qui meurt.

Mais, jamais n'a-t-on nié que d'un humain et d'un vampire pouvait naître ce qui en serait le mélange.

Deux créatures, deux êtres à l'apparence semblable.

Leur amour, bien qu'interdit, aurait engendrer l'impossible.

Cet impossible, qui pourtant existe, se voit à jamais maudit de ce fait.

La malédiction des êtres mélangés.

Un de ces êtres voit sa vie se défiler dans une souffrance insoutenable.

Le pourquoi du comment ?

Cela est simple, la liaison de deux êtres différents, censés ne jamais se fréquenter.

Deux ennemis depuis la nuit des temps.

Ils ont toujours été en discorde.

Alors pourquoi se lieraient-ils, pourquoi s'aimeraient-ils d'un amour interdit ? Proscrit des deux peuples ?

Ces deux êtres engendrèrent alors l'irréparable.

Car comme le jour et la nuit, ceux-ci se doivent de vivre en chassant l'autre.

Ce qu'ils ont engendré en fit de même.

D'un côté, sa partie vampire dégradait sa partie humaine tandis que l'autre, proie d'elle-même, développait des défenses pour y remédier.

Ces défenses, bien que douloureuses, calmaient quelque peu le mal de la dégradation.

Malheureusement, ces défenses, ces rituels, ne furent utiles que de courte durée.

Pour survivre et surmonter la putréfaction, l'être commença un régime différent.

Ce nectar au goût raffiné et métallique qui lui montait à la tête. Il ne pu s'en empêcher, son côté vampire le voulait, le convoitait.

Le sang.

Celui des humains.

Mais sa partie humaine, insatisfaite, était attirée par le nectar salé et froid des vampires.

L'être alors mi-humain, mi-vampire décida d'enfreindre les règles qui avaient été instaurées entre Hommes et Vampires. 

Il succomba à ses pulsions pour sa propre survie et pleura les innocents qui en moururent.

Le fruit d'un amour interdit subît le sort de cet interdit bravé et cela, car ceux qui en furent responsables n'ont pas réfléchi aux conséquences de leurs gestes.

Les deux côtés tentèrent tant bien que mal de cacher l'existences de ces abominations et les bâtards se retrouvèrent privés de leur liberté en échange d'une union éternelle avec un sang pure d'une des deux races qui lui permettait de boire son sang. 

Il devinrent des esclaves de leur propre condition. 

Tant bien même que le péché ne fut pas reproduit, aujourd'hui encore de rares créatures mi-humaines, mi-vampires se baladent. 

J'en ai moi-même la preuve. 

Signé L.

Par une soirée quelque peu mouvementéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant