Chapitre 2 : Sébastian

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Surprise ! Deux chapitres pour le prix d'un aujourd'hui. 

J'espère que cela vous plaît. Pour le moment, je suis encore gentille et douce dans l'histoire mais ça ne va pas continuer haha.

Il s'agit d'un petit chapitre celui-là, mais au fur et à mesure ils seront plus longs. 


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Violet. Putain ces yeux était vraiment violet, je n'ai jamais vu des yeux aussi magnifiques. J'ai été déstabilisé en la regardant mais je ne devais rien laisser paraître. Surtout qu'elle a osé m'interpeller et me toucher comme si je n'étais personne. Alors que, bordel, je suis Sébastian Giovanni, toute l'Italie et l'Amérique me craignent ma mafia et moi. Mais ces yeux, j'y pense encore maintenant, je n'ai jamais rien vu de tel. Et quand elle s'est évanouie, j'ai paniqué et je ne pouvais pas m'occuper d'elle alors je l'ai laissé sur le trottoir. Je savais que Rafaëlla allait s'en occuper. Mais je pense encore à sa beauté, putain, sous ses vêtements trois fois trop grands je suis sûr qu'elle a un corps divin. Pourquoi elle veut le cacher ? d'un simple regard cette fille m'intrique. Quand je l'ai étranglé, ces yeux, si beaux, on parut tellement effrayé, pas le genre de peur que tout le monde aurait eu. Non une sorte d'angoisse de déjà-vu comme si elle avait déjà vécu cela par le passé. Et je ne serrais pas au point qu'elle s'évanouisse, enfin je pense.

- Salut frangin !

Je suis interrompu dans mes pensées par mon petit frère qui rentre dans mon bureau comme si c'était chez lui. Qu'est-ce qu'il m'énerve putain. Bon, je déteste ma famille, mais mon petit frère et ma petite sœur qui sont jumeaux tous les deux je les apprécie. Je ne peux pas dire que je les aime parce que j'ai arrêté tout ce sentiment-là le jour où mes parents m'ont brisé et on détruit toute l'humanité qui est en moi. L'amour est une putain de faiblesse et je ne veux plus jamais ressentir ce sentiment.

- Oh Sébastian tu m'écoutes.

Perdu dans mes pensées, je n'ai pas écouté un seul mot de ce que m'on frère m'a dit.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Bonjour déjà, et après je voulais savoir si tu venais au club demain soir ?

- Quel club ?

- Tu sais putain, le Malva's. Il y a un pote qui vient de m'appeler, le patron veut me voir avant le show en disant que je ne vais pas le regretter. Et en plus il m'a dit qu'il y a une déesse qui va chanter pour l'avant-première.

- Une déesse carrément. Mais, c'est non, j'ai dû taf.

- Il y aura la famille Da Costa aussi.

Ma mâchoire se serre quand j'entends ce nom, pourtant mon frère sait qu'il ne doit jamais rien prononcer leur concernant avec moi. Je hais cette famille, elle a toujours été ennemie avec la nôtre. Je pense que c'est le seul point qui nous relie encore avec mon père, la haine qu'on éprouve pour les Da Costa et la mafia aussi que je dirige maintenant qui, avant, était à lui. Donc pour ne rater aucune occasion de voir ces connards, je réponds à mon frère.

- J'y serais !

Il sourit, fier de sa victoire ce qui m'exaspère encore plus. Je déteste qu'il croie avoir gagné quoi que ce soit.

- Super, je savais que ça allait te faire changer d'avis. Mia viendra aussi.

- Non, hors de question. S'il y a les Da Costa, je refuse que Mia vienne, ils sont imprévisibles ces mecs.

- Arrête, c'est un club pris par aucune mafia, il est 100% clean. Tu peux me croire, tu sais que j'y vais souvent.

- Oui mais toi t'y va pour voir le patron et te branler dans les toilettes en imaginant ta queue dans son cul.

- Ça m'est arrivé une fois, tu vas encore me tanner longtemps sur cette histoire. En tout cas, je ne te raconterai plus jamais rien.

- Oh quel dommage, moi qui adore toutes tes histoires de bites. Dis-je l'air complètement sarcastique.

- Très drôle, il répond. Mais en tout cas sache que je vais la protéger quoiqu'il arrive c'est aussi ma petite sœur je te rappelle de quelques minutes seulement mais quand même ma petite sœur donc je prendrais soin d'elle et tu seras là aussi donc tout se passera bien. Et avant que t'ajoute quoi que ce soit, je tiens à te dire que ça lui ferait du bien, tu l'empêches toujours de sortir, elle n'a que nous parce que tu la protèges trop.

- Parce qu'on ne vit pas dans un putain de monde de bisounours ! je lui hurle en me levant de ma chaise et en tapant le poing sur mon bureau. Tu sais bordel dans quel monde on vit, tu vois toutes les horreurs qu'on fait subir à nos ennemies et ce qu'on a déjà subi nous-mêmes. Même si t'a décidé de sortir de ce milieu en te consacrant à tes livres, moi je le vois tous les jours la merde qui nous entoure et je refuse que Mia le voie.

- Tu refuses qu'elle soit comme toi en gros me répond-il en élevant également la voix. Mais elle n'est pas toi et moi et tu ne peux pas décider à sa place merde. Elle va avoir 25 ans, elle est assez grande pour décider d'elle-même. Plus tu vas la traiter comme ça, plus elle fera les choses en douce et à ce moment-là aucun de nous ne sera présents pour la protéger. On a toujours décidé tout pour toi Sébastian mais ne fait pas subir la même chose à Mia.

- Je...

Il me coupe en me disant plus calmement et en se dirigeant vers la porte.

- Et pour ta gouverne JE n'ai pas décidé de sortir de ce milieu je te rappelle. Papa m'a renié moi et toute ma présence parce que je suis gay. Donc IL a décidé lui-même de m'enlever de votre monde mais comme tu l'as dit, je ne suis pas innocent et con. Je sais toutes les horreurs qu'il se passe. Mais je pense avant tout au bonheur de ma petite sœur qui va devenir folle à force de rester à la maison à ne rien faire.

Avant que je ne puisse lui répondre, il claque la porte de mon bureau et sort. Je sais qu'il a raison et ça me rend dingue. Je vois des horreurs toute la journée, je torture et tue des gens sans aucun remords, je ne suis pas une putain de bonne personne, mais Mia oui. Et je refuse qu'elle soit mêlée de près ou de loin à mon monde. Cependant, je sais aussi à quel point elle se sent seule et elle devient folle à force de rester au domaine. L'autre jour, avec mon frère on lui a juste proposé de manger au restaurant et ses yeux se sont illuminés alors que ce n'était qu'un simple dîner dehors. Donc à contre-cœur, j'envoie un texto à mon frère :

<C'est bon, elle peut venir.>

Il me répond aussitôt

<Trop bien frangin, elle sera trop heureuse>

Et moi j'ai déjà peur de la tournure que va prendre cette soirée. 

Brise-MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant