Chapitre 27 : Calliope

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Je l'ai laissé m'embrasser. Evan. Pourquoi est-ce que j'ai fait ça, alors, qu'avant de venir au club, j'avais eu une explication avec lui pour lui signifier que je ne voulais pas d'une relation pour le moment.

Et ce soir, je lui prouve tout le contraire. Quelle conne !

J'ai joué avec lui toute la soirée pour faire enrager Sébastian, tout comme je l'ai été quand il est parti pendant que je chantais alors qu'à chaque chanson, je le fixais lui.

J'ai essayé de faire autrement et d'essayer de regarder la salle entière, seulement de savoir qu'il était là, lui me stressait plus que de raisons. Donc, la seule solution que j'ai trouvée a été de planter mes yeux dans les siens, ce qui m'a instantanément anesthésié. Je me suis noyé dans ses yeux et j'ai tout oublié. Ou nous étions, avec qui, ce que je faisais... je ne pensais plus à rien juste à lui et moi.

Puis, il y a eu ce truc. Ce sentiment que je n'ai jamais ressenti pour personne, je le sentais monter au plus profond de moi, ça m'a terrifié mais en même temps un ressenti heureux d'apaisement m'a pris entièrement. Je me sentais légère, tout simplement.

Du moins, jusqu'à qu'il parte sans un regard.

Aussitôt mon estomac s'est serré et je ressentais une colère contre lui qui n'avait pas lieu d'être, je le sais. Nous ne sommes rien l'un pour l'autre alors cela ne devrait pas autant me toucher.

C'est pour cela que j'ai agi ainsi avec Evan, ce qui n'est pas juste pour lui aussi. Surtout que je n'ai pas hésité une seule seconde à laisser Sébastian me toucher dans les toilettes des femmes.

Mais c'était tellement bon. Sa langue et ses doigts savent s'y prendre comme il le faut. Rien qu'en y repensant, assis sur ma chaise, je sers les cuisses tant l'envie commence à naître en moi.

Seulement, le coup bas que Sébastian m'a fait me redescend aussitôt. Il a été cruel envers moi. Certes, j'ai joué avec lui pour le blesser comme il l'a fait avec moi mais son comportement était puéril, il m'a déjà fait du mal plus que je ne lui en ai fait.

Son comportement de gamin m'a fait sortir de mes gonds, alors, j'ai laissé Evan m'embrassé ce que je n'aurais pas dû faire.

Le seul avantage est la réaction de Sébastian. Certes, il est parti baiser une fille, ce qui m'a énormément abattu mais, je me suis reprise en me disant qu'il a agi ainsi parce que j'avais réussi à l'atteindre.

C'est toujours comme ça entre lui et moi, on joue au chat et à la souris. A qui va faire le plus mal à l'autre et ça m'énerve d'admettre que c'est toujours lui qui gagne, au final.

En parlant de lui, il revient des toilettes, l'air très énervé. Ça n'a pas du bien se passer avec la jolie rousse ce qui me fait rire intérieurement. Seulement, mon rire s'estompe au moment où je m'aperçois qui se dirige droit sur moi.

Sans ménagement, il me soulève de la chaise ou j'étais assise et me porte sur son épaule.

- Sébastian, qu'est-ce que tu fous lâche-moi.

Je lui hurle dessus en me débattant comme je peux en essayant de lui mettre des coups de pied.

Puis, quelqu'un le retourne vite.

- Lâche-là bordel, tu vois bien qu'elle ne veut pas venir avec toi.

Je reconnais la voix d'Evan sans le voir comme j'ai la tête dans le dos de ce fou. Par contre, lui doit avoir une vue imprenable sur mon postérieur.

Sébastian finit par me reposer et je constate que toute notre table est venue s'approcher de nous ne comprenant pas la situation.

D'un geste rapide, Sébastian pointe une arme sur le front d'Evan. Je le regarde avec stupeur ainsi que mon ami qui est effrayé par la situation.

Brise-MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant