Chapitre 2 - The Wind Blows

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Bonsoir ! Je vous prends un peu de votre temps pour vous expliquer un terme qui va être beaucoup employé dans ce livre. Je vis littéralement dans ce mot (non, et heureusement parce que mon dieu ça à l'air horrible). J'ai traduit l'explication que j'aie eue et on m'a aussi envoyé des posts que j'aurais aimé vous mettre ici mais je peux pas alors je vais vous les résumer.

Un stunt
Un "stunt" en anglais, c'est une cascade (au cinéma, par exemple, "a stuntman" est un cascadeur)
Il existe plusieurs types de "stunts". Publicity stunt, PR (public relationship) stunt.
Ces stunts sont utilisés pour promouvoir un artiste, pour faire en sorte que les gens parlent d'iel. Genre, "iel était ici, iel était là". Les PR stunt, c'est pour cacher la sexualité de l'artiste dans la majorité des cas, ou alors c'est encore une fois pour de la promotion.

(vous pouvez passer au chapitre, je vais juste donner un exemple précis)

Un exemple de PR stunt : Garrett Clayton et Claudia Lee, deux acteurs, ont été "en couple" pendant 4 ans pour cacher la sexualité de Garett. Jusqu'à ce qu'il annonce ses fiançailles avec Blake Knight, avec qui il était depuis 8 ans. Je vous mets le post en média juste au-dessus.

Sur ce, je vous laisse avec le chapitre.

***

Bien plus reposée, j'étais prête à attaquer mon jeudi. Hier, j'étais allée à Londres en voiture, aujourd'hui je voulais prendre le métro. Demain, je reprendrai le travail, mais aujourd'hui, j'étais toujours en pause. Mais pause ne signifiait pas ne rien faire : j'aimais dessiner et mon objectif aujourd'hui était de dessiner les passants dans le métro, des anonymes qui me serviraient de modèles pour mes personnages. J'avais déjà crayonné la vendeuse d'hier en petit déjeunant.

J'enfilai un tee-shirt noir et un jean de la même couleur, plus un gros pull en laine marron, enfilai mes chaussures et mon manteau, nouai mon écharpe autour de mon cou et la relevai sur mon nez avant de prendre mon sac à main. Je vérifiai que tout était bien en place puis plaçai mon casque sur mes oreilles. J'étais difficilement reconnaissable.

L'air froid me surprit et provoqua un frisson le long de mon dos. Digne d'un cinq janvier. Je refermai le portail avant de me diriger vers un arrêt de bus. D'après le panneau, j'avais sept minutes à attendre. Parfait. Je sortis mon téléphone pour aller sur Instagram. Zoran avait posté quelques images en guise d'avant-goût de son album. Je les likai. Une dame me rejoignit à l'arrêt de bus. Le bus arriva, je rangeai mon téléphone et montai.

Quinze minutes plus tard, le bus nous déposa devant la gare de Dartford. Je pris la Thameslink line jusqu'à la station Abbey Wood, où je descendis et rejoignis la Elizabeth line. Je descendis à Tottenham Court Road Station et pris la Central Line jusqu'à Queensway.

Je marchai jusqu'à Hyde Park, non loin de la station. Mon carnet était déjà bien rempli, après une heure et demi de trajet. Des hommes, des femmes, des enfants. J'avais entendu de l'anglais, du français, un peu d'espagnol, de l'italien et du chinois. Pour tout le monde, je n'étais qu'une anonyme parmi les autres; tout comme pour moi, ils étaient des inconnus que mon crayon représentait sur le papier avant que mon esprit ne leur crée de nouvelles vies, non moins ennuyantes que celles qu'ils vivaient jusqu'à aujourd'hui. J'aimais cet exercice. J'aimais l'anonymat qu'il me procurait. Durant mon trajet, une jeune mère s'était penchée vers moi pour observer mes dessins; nous avions discuté quelques minutes avant qu'elle ne sorte du train. J'avais également eu la chance de voir une jeune fille lire un de mes romans « Sweet, Sweet Thoughts ». Mon premier. J'adorais ce genre de moments où je voyais mes textes entre les mains des gens.

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