Chapitre 15 - Mint

24 1 89
                                    

TW : plus ou moins torture psychologique et vomi (genre beaucoup, j'ai peut-être abusé) et ce chapitre a été écrit en anglais donc y'a un passage qui est MOYEN.

Oh et j'ai corrigé le chapitre en écoutant "Cold As You" en boucle. C'est un mood et je conseille sauf si vous considérez déjà de vous jeter par la fenêtre.

***

Rideaux fermés. Porte fermée. Yeux fermés. Bouche fermée. Donc. Était-ce ce que j'étais maintenant ? Un putain de prisonier en prison ? Yup.

Quel était mon crime, encore une fois, s'il vous plaît ?

Oh... Ouais.

J'étais follement amoureux de mon « meilleur ami » qui se trouvait m'aimer de la même façon. Et ce n'était un crime que parce que nous étions deux garçons.

Pour l'amour de Dieu, j'allais avoir dix-huit ans dans sept mois, ils ne pouvaient pas m'enfermer dans ma chambre comme si j'avais six ans - n'enfermez pas vos enfants dans leurs chambres, s'il vous plaît.

Ou, eh bien... Dix-sept ou dix-huit ans, ça n'aurait pas changé grand-chose. Loam avait vingt ans. Et il était enfermé dans sa chambre aussi. Son crime, la chose effroyable qu'il avait commise ? Oh, juste m'aimer en retour. Putain, on était en 2023, être gay n'était même plus un crime en Angleterre ! Oui, d'accord, d'accord, au début de notre relation, il avait dix-huit ans et moi quinze - uniquement parce que j'étais né à la fin du mois de décembre. Mais c'était bien la seule chose pour laquelle on pouvait le blâmer et wow, il ne m'avait jamais forcé à faire quoi que ce soit. Et, premièrement, je lui avais demandé de sortir avec moi, puis j'avais consenti à tout ce que nous avions fait par la suite. Loam était juste adorable.

Il avait l'habitude de m'embrasser les cheveux. De s'assurer que j'allais bien, de me faire sourire, de m'enlacer. Il me rendait toujours heureux, et confortable et je m'étais toujours senti complet avec lui. C'était la façon dont il embrassait ma mâchoire. Et mes joues. Mon nez, lorsqu'il me taquinait. Ça m'avait toujours fait fondre. C'était la façon dont il fixait mes lèvres quand il avait envie de m'embrasser. Il avait l'habitude d'enrouler ses bras autour de moi lorsqu'il dormait. Il m'avait toujours fait me sentir en sécurité. C'était la façon dont il prenait soin de moi quand j'étais malade, ou triste, ou juste parce qu'il en avait envie.

Est-ce que ça semblait mal ?

Vraie question.

Oh, je le voyais, maintenant. Mon prochain album. « La putain de petite chambre sombre ». Ils avaient de la chance que je ne sois pas claustrophobe. Je voulais Loam, par contre. Je voulais qu'il me serre jusqu'à ce que j'en meurs.

Je déverrouillai mon téléphone. Ah, oui. J'étais dans cette pièce depuis six heures maintenant et mon téléphone m'avait été rendu trois heures auparavant - sans aucun réseau social. Sans le téléphone. Sans rien. Juste quelques jeux, l'application de notes, l'album photo et des choses avec lesquelles je ne pouvais pas communiquer. Et bien sûr, sans le contenu de l'album photo.

Je ne l'avais pas vu pendant six heures et il me manquait déjà vraiment, vraiment beaucoup. Mon Dieu, j'étais baisé.

Tels avaient été les mots de Tina, la première fois que je lui avais parlé de Loam. Je l'avais rencontré puis je l'avais appelée, cette nuit-là, à l'hôtel. Elle avait été en présence de Simeon.

« - T'es baisé, avait-elle dit.

- Pourquoi ? avais-je demandé, sincèrement curieux.

- J'ose espérer qu'il n'est pas baisé, là, maintenant, avait répondu Sim.

TiedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant