Pottertober & Kinktober

Ailes

Notes:

Bonjour à toustes !

Petit texte mignon aujourd'hui.
C'est un drarry !

Bonne lecture !

"Ailes"

Ce tout premier entraînement au sein de l'équipe du Département des Mystères s'était bien passé. Drago avait été accueilli avec enthousiasme par les autres membres qui cherchaient un attrapeur depuis que le leur avait quitté l'équipe. Pour s'échauffer ils avaient fait un petit match amical avec l'équipe du Département de la Justice Magique et pour la première fois depuis dix ans, Drago avait affronté Harry dans les airs. Cela avait été stimulant de voler en toute amitié. Même s'il avait perdu.

Il prit une douche bien chaude et traîna un peu, il n'était pas pressé de rentrer chez lui et avait envie de se repasser en mémoire les bons moments de cette après-midi sur son balai. Il entendit les portes des casiers claquer et les gens se crier au revoir les uns après les autres et se décida à couper l'eau. Il se sécha et passa la serviette autour de sa taille pour aller s'habiller.

— Ah, t'es encore là ?

Drago sursauta et se retourna. Harry était en train d'attacher ses chaussures moldues pleines de cordons et le regardait avec de grands yeux étonnés. Drago n'avait jamais réussi à se faire à l'idée de porter ces « baskets ».

— Je pensais que tout le monde était parti...

— Moi aussi, répondit Harry avec un haussement des épaules.

Drago se tourna de nouveau vers son casier, enfila son sous-vêtement et détacha sa serviette qu'il laissa chuter au sol.

— Il est magnifique...

Drago entendit les pas de Harry sur le parquet se rapprocher de lui. Un doigt se posa sur l'une de ses épaules.

— Je peux ?

Drago hocha la tête en silence. Le doigt de Harry glissa sur sa peau avec lenteur, traçant les multiples traits qui formaient le gigantesque tatouage d'ailes gravées sur son dos et ses bras. Sa deuxième main s'ajouta à la premières et la pulpe de ses doigts chauds coururent partout le long de sa colonne vertébrale, sur ses muscles, sur ses côtes. Drago sentit les poils de ses bras se dresser et un frisson le parcourir de haut en bas. Il ferma les yeux.

— Pourquoi ? chuchota Harry tout près de son oreille.

— Pour me rappeler que je suis libre et que je peux voler de mes propres ailes, que je n'ai plus à subir l'influence de ma famille et que je peux être heureux par moi-même.

— Est-ce que tu es heureux ?

— En cet instant, oui, je le suis.

Les mains de Harry se figèrent où elles étaient, comme des papillons posés sur sa peau. Puis elles se plaquèrent franchement et caressèrent ses côtes puis le creux de sa taille.

— Et maintenant ? souffla Harry.

— Oui...

Une bouche se posa en bas de sa nuque et y resta. Longtemps. Drago soupira et posa ses propres mains sur celles de Harry toujours figées sur sa taille. Il enlaça leurs doigts. La bouche l'embrassa. Une fois, deux fois, trois fois.

— Encore, demanda-t-il dans un murmure.

— Tourne toi.

Drago se retourna et la bouche de Harry se posa sur la sienne.