Portoloin

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Notes:

Bonjour à toustes,

Le texte du jour est un NottPott (Harry/Théodore) et il est très explicite.

Bonne lecture !


"Portoloin"

— Ooooh Merlin...

Sa queue qui s'enfonce en moi est un délice. Sa main caresse mon dos avec douceur, remonte le long de ma colonne vertébrale et me fait frissonner de plaisir. Ses doigts à la peau veloutée empoignent mes mèches noires déjà ébouriffées par de nombreux passages au moment où son bassin rejoint mes fesses. Je le sens enfoui en moi et je suis bien.

Il se retire lentement, si lentement. C'est si bon et si frustrant à la fois. Chaque centimètre brûlant qui me quitte est une torture. Mais j'aime tellement ça.

Sa main sur ma hanche se referme et ses doigts dans mes cheveux tirent plus fort. Puis il me pénètre de nouveau en une seule poussée brutale. Je lâche un cri.

Je ne sais pas combien de temps s'écoule alors qu'il me fait l'amour avec lenteur et passion. Mes bras tendus sur la tête de lit tremblent. Mes jambes flageolent. Mon corps se consume à mesure que l'orgasme se construit en moi. J'ai chaud, sa main est brûlante sur ma hanche, son sexe est brûlant en moi. Je ne sais plus si je veux vivre l'infini plaisir qui m'étreint en cet instant sans que cela ne s'arrête jamais ou la libération exquise de la jouissance.

Ponctuée par mes gémissements, l'horloge du salon se met à sonner. Dix coups. Merde.

— Théo... je gémis alors qu'un nouveau coup de reins me fait vibrer.

— Shhh, Harry. On y est presque...

— Théo... il est dix heures !

Sa main me tire les cheveux plus fort encore et mes jambes manquent de me lâcher. Mon gémissement emplit la chambre et couvre le bruit de nos peaux qui claquent l'une contre l'autre.

— Putain, grogne-t-il avant d'accélérer.

Sa main a quitté ma hanche et je sais déjà qu'il y aura un bleu là demain. Tant mieux, il me restera un souvenir de lui pendant qu'on sera séparés. Elle caresse mon ventre puis m'empoigne sans ménagement. Un hoquet m'échappe et je me mords les lèvres si fort que le goût du sang envahit ma bouche.

Il est impitoyable et me laboure sans plus aucune douceur. Je ne sais même plus si les cris qui envahissent la pièce sont les siens ou les miens. Il n'existe plus rien que la chaleur. En moi, sur moi, partout, elle enfle, enfle au creux de mon ventre, remonte dans les reins et explose.

Je ne sais plus où je vis, je ne sais plus qui je suis.

Une sonnerie stridente me vrille les tympans et je tourne la tête vers la source du bruit. Le portoloin ! Le portoloin sonne !

Théodore jure, se retire, saute en bas du lit et me lance le vieux peigne. Ma main se referme dessus par réflexe, je trébuche au sol, je remonte mon pantalon, je laisse ma robe de sorcier reprendre sa place, j'attrape ma valise. Puis mon regard se fixe sur lui. Son sourire est la dernière chose que je vois puis le portoloin s'enclenche.


Pottertober & KinktoberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant