𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟓

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Mercredi 7 septembre 2036. C'était amusant d'écrire sur son cahier de cours, sept septembre, bien que Bakugo était cloîtré dans sa chambre depuis ce matin à faire ses misérables devoirs.

Si ça ne tenait qu'à lui, il serait certainement sur son portable, dans son lit, à se balader sur les réseaux sociaux, à glousser devant des vidéos de cons qui décidaient de se ridiculiser sur internet pour gagner de l'argent. Mais il ne pouvait pas, Katsuki n'osait pas prendre son portable. Il suffisait qu'il l'allume pour que toutes les notifications de ses amis ou de son petit copain s'affichent à l'écran. Katsuki n'avait pas besoin de ça, il n'était pas encore prêt. Par conséquent, son smartphone était posé sur sa table de chevet depuis la veille au soir. Depuis que Katsuki avait fait le choix d'aller prendre une douche pour se détendre et qu'il avait fini par passer la moitié de sa nuit à chialer. Rien que d'y repenser lui rappelait à quel point il faisait pitié, à quel point il était gênant, littéralement. Il avait honte.

Non seulement honte de pleurer autant. Enfin, Katsuki était un mec. Un mec virile d'après Eijiro, ça chialait pas autant les mecs virils, n'est-ce pas ? Katsuki n'en savait que trop rien. Deuxièmement, parce qu'il se sentait légèrement trop proches de tout ce qui avait un rapport avec la sexualité récemment, et ça ne lui plaisait, évidemment, pas du tout. C'était dégoûtant, et pourtant il semblait le réclamer autant que les putes qui traînaient dans le quartier de Izuku après 22:30.

Katsuki bailla, grossièrement, car de toute manière il était seul dans sa chambre, d'ailleurs absolument pas rangée. Son lit n'était pas fait, son bureau était envahit par des cahiers de cours et quelques vêtements traînaient sur le sol. Si sa mère voyait cela, elle le tuerait.

Heureusement qu'elle était au travail, là.

Katsuki était épuisé non seulement parce qu'il avait passé la moitié de sa nuit à pleurer pour diverses raisons, mais aussi parce qu'à peine arrivait-il à passer du temps dans sa chambre sans penser à son agression ridicule. Au cours des dernières nuits, la seule où il avait réussi à dormir correctement était celle passée à l'internat. En dormant chez lui, dans sa chambre, il avait l'impression de revivre son agression encore et encore. Son cerveau semblait inconsciemment associer cette pièce à son traumatisme, ce qui devenait insupportable étant donné que Katsuki passait la moitié de sa vie dans sa chambre.

Il n'avait tout simplement pas d'autre choix. Dormir avec ses parents n'était pas non plus une option, étant donné qu'il avait depuis longtemps dépassé cet âge.

Il avait l'âge de dormir avec ses parents au moment de son agression. Il était si jeune, certainement si vulnérable, et quelqu'un en qui il avait énormément confiance avait osé profiter de lui, de son corps. Ce qui détruisait le plus Bakugo était certainement le fait qu'il était jeune. Bien qu'il ait oublier son agression durant plusieurs années, il était supposé être en capacité de passer au dessus. C'était il y a longtemps, il n'était pas supposé être autant affecté.

Echoes Of The Past | 𝗞𝗥𝗕𝗞 ✍︎︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant