case 2 : la psychologie ?

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Le groupe s'avança alors vers moi. Une des trois filles s'approcha de moi. Ses cheveux carmins pleins de boucles fraîchement créées par un lisseur accessoirisaient parfaitement le reste de sa tenue : une veste de cuir ample agencée à une robe blanche près du corps sans pour autant mouler l'entièreté de sa silhouette élancée. Les deux filles à ses côtés avaient des styles différents bien que, je dois l'avouer, elles étaient splendides, encore plus sur elles. L'une d'entre elles était vêtue d'un pantalon large gris et d'un haut en maille beige, quant à la dernière, brune, elle arborait un style beaucoup plus classique et élégant, ayant choisi de sortir un ensemble de tweed digne des grandes maisons de couture.

-Coucou, on se connaît ? me demanda celle aux cheveux rouges, m'amenant vers un endroit plus calme, une main posée sur mon dos comme si j'étais son amie de toujours, me mettant dans une position quelque peu inconfortable.

-Salut, dis-je précipitée par l'action s'étant passée. J'aurais une question, l'une d'entre vous saurait où se trouve la salle 173 ?

-Tu fais partie du département de criminologie ? s'interrogea la femme se revêtant alors d'un sourire radieux bientôt rejointe par ses amies. Les deux autres s'étaient finalement avancées vers moi, j'ai vite compris qu'elles aussi faisaient partie de cette classe. Enchantée, je suis Roxanne, ta nouvelle camarade de classe.

-Roxanne me tendit sa main, ornée de bracelets et d'une manucure d'une couleur assortie à celle de ses cheveux.

-Je m'appelle Claire, j'étudie aussi la criminologie, dit-elle d'un ton enjoué, prenant ma main et la secouant d'un geste énergique ne manquant pas de faire vibrer tout l'ensemble de mon bras.

-Je pense que ce n'est plus une surprise, n'est-ce pas ? s'amusa celle au carré noir comme la nuit, moi c'est Camille, étudiante en première année de criminologie.

-Je m'appelle Layla, enchantée.

Je suivis alors les filles qui, d'un pas déterminé et au rythme des chuchotements de Camille et Claire, traversèrent alors ces infinis couloirs que j'avais probablement plus vus en deux heures dans l'établissement qu'un autre étudiant lambda. Bientôt Roxanne s'arrêta dans sa progression, attendant devant une immense porte, baignée de la lumière d'une des grandes vitraux environnantes.

-Nous y sommes, la salle de psychologie, affirma Roxanne admirant l'immense porte ornée de gravures datant sûrement de déjà plusieurs siècles. Allez-y, entrez, je vous rejoins.

Je m'avançai alors, la remerciant en même temps de m'avoir emmenée jusqu'ici. Je toquai à la porte, persuadée que j'étais déjà en retard. J'espérais secrètement qu'aucune réponse ne soit prononcée dans la salle. Il y avait alors de quoi se faire ridiculiser dès le premier jour. Je saisis alors la poignée, prenant mon courage à deux mains. Quand enfin je poussai la porte, je me trouvai alors dans une sorte de stupeur, devant un énorme amphithéâtre vide, sans le moindre bruit ou étudiant. Je me sentais à ce moment-là si soulagée que j'essuyai les semblants de gouttes de sueurs qui avaient eu le temps de couler le long de mes tempes.

-Le professeur de psychologie arrive tout le temps en retard, à force personne ne vient plus à l'avance à ses cours, me dit Camille.

Peu de temps après, Roxanne et Camille quittèrent les couloirs prétendant qu'elles se devaient d'aller chercher quelque chose, sans préciser sa nature. Claire avait cependant décidé de ne pas se joindre à elles, restant par conséquent avec moi. Nous nous avancions entre les rangées, Claire ne fit pas long chemin et s'assit dans une des chaises du fond de l'amphithéâtre, le son y était moins bon que devant l'estrade mais d'ici on pouvait voir tout ce qui se passait aux environs et à n'importe quel moment. Claire posa son sac à main et son écharpe sur les deux sièges avoisinants réservant les places pour ses deux amies.

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