Harvey
Je lançai mon livre sous les fins fonds du canapé. Il devrait normalement rester inaperçu le temps de deux heures. Nous étions sur la dernière ligne droite et pour cela. Dernier rendez-vous à 16 heures.
Sans avoir le temps de me jeter quelques secondes sur le canapé, un son de cloche retentit sur le porche.
« J'arrive », criais-je, mais la personne se mit à toquer plus fort.
Le long corps de Layla se tenait sur le porche, regardant de tous les côtés.– Les fleurs dans le jardin sont très belles. Je ne les ai pas remarqués la première fois. Dit-elle tout en se tournant dans leur direction. Elle m'accorda un accès privilégié à un paysage construit de brins bruns ondulant. Aujourd'hui, Layla avait opté pour des tresse enroulées dans un chignion. Un choix judicieux, il met en valeur ses oreilles pleines de joyaux et d'or en tout genre.
Je m'approchai pour la saluer, me penchant pour une accolade, elle me répondit, mais se retira immédiatement sans me laisser l'occasion de me rapprocher de sa longue robe aux couleurs des nuages, habitant le ciel.
Elle s'installa sur le canapé, revoyait ses notes encore et encore pour trouver quelque chose à dire, elle paraissait perdue.– Je compte tout finir aujourd'hui et le rendre demain, essaye d'éviter de nous retarder.
— Ah, ne t'inquiète pas, j'ai les mêmes ambitions, je lui jetai un regard malicieux, me moquant un poil d'elle. Son regard lui disait le contraire, ça ne la faisait pas rire, elle mimiqua mes expressions à son tour. Si je te disais que j'avais déjà trouvé le coupable de toute cette histoire, tu réagirais toujours de la même manière.
– Il n'y a pas de problème, nous avions déjà presque fini, maintenant il ne s'agit que des touches finales. Elle reposa finalement ses notes sur la table.
Peut-être était-ce parce qu'elle avait laissé ses blazers et trenchs de détective sur le côté, mais aujourd'hui, j'ai pu voir le sourire de Layla. Il réfléchissait clairement à la beauté des bijoux de ses oreilles.
Il me venait même à l'esprit de savoir s'il s'agissait réellement de Layla ou d'un agent secret envoyé par l'université ou même le FBI pour me surveiller.
Mais peut importe ce que c'était, j'appréciai ce que je voyais.– Tu devrais sourire plus souvent, ça ne te fera pas de mal.
– Je souris déjà, non ? Elle essaya de forcer un sourire, se partageant entre la boîte de brique et un ourson qui essayait de manger.
Je sentais la chaleur me monter et mes joues s'emplirent d'air. Je me battis pour me contenir, les larmes qui me barraient la vue me firent céder à mon imagination et à une frénésie riante.La voix aiguë de Layla se joignait à des ricanements, j'essuyais les larmes qui faisaient leur chemin le long de mes joues. Je voyais une Layla le sourire aux dents, elle ne s'en rendait pas compte, mais elle se tordait de rire.
Nous nous calmions, et je sais s'il est l'occasion.
La discussion l'engaga avec Layla, la fumée nous entourait, nous sautons d'un sujet à l'autre.
Le bras de Layle rencontra alors une des figurines sur la table, l'envoyant directement sous la table. Elle s'excusa et s'abessa pour la recherche ; néanmoins, en se levant, elle revint en plus de la figurine sous.– Tu connais Burn The Oath ? M'interroga-t-elle, retournant d'avant en arrière. Pour analyser avec passion l'objet.
– Oui, ça te pose un problème ?
– J'en suis super fan, c'est une série incroyable, j'ai adorée, mais il me manque le dernier pour avoir tout lu, soupira-t-elle.
Je déraillai, la possibilité que quelqu'un d'autre ait l'occasion de savoir ce que je lisais était minime. Mais Layla n'avait pas l'air de se soucier, elle enchaîna. Personnage préféré Détective Albert, il a la classe, moi, je vais pour Elizabeth, elle est bien plus qu'un Wilson in avisé. Tu as commencer à lire quand quand j'avais huit ans. Ce n'est pas pour me vanter, mais j'ai commencé exactement à sept ans et demi. Quand est-ce que tu es né ? Avril 2005 et toi ? Ocotore 2005.
C'était évident que j'avais commencé à lire plus tôt, car j'avais un avantage considérable d'être né en fin d'année.
Elle ne lisait pas beaucoup, mais quand il s'agissait de parler des Burn the Oath. Layla était première de classe.
Mon expérience du monde littéraire ne serait pas la battre.
Elle parlait de tous ces crimes d'une autre dimension. Un amas d'informations s'entrechoquais, coulant un flot d'images plus écœurantes qu'étourdissantes.
VOUS LISEZ
Sois Notre Evidence
Romance"tu ne crois quand même pas que je vais vraiment accepter de travailler avec quelqu'un comme toi, je vaux mieux seule" Layla, une étudiante en criminologie vient de poser les pieds sur les terres galçantes d'un canada prise d'une épidémie de meurtre...