Harvey
Si la folie jettait un œil sur moi. Elle pourrait être installée confortablement derrière ma fenêtre, j'aurais tout de même causé l'explosion de ses orbites. Et qui sait peut-être que le fait que je ne sois toujours pas sorti de la bibliothèque depuis huit heures n'avait rien d'annodin, mais y être resté pour faire du rangement aurait étonné quiconque m'était familié depuis plus de quinze minutes. Tous les livres que j'avais entamés avaient retrouvé leur place sur l'étagère, certains n'avaient jamais mis les pieds dans la bibliothèque, mais j'avais décidé que cela serait ainsi : l'histoire qui s'apprait à s'écrire ne se trouvait pas dans mes livres, mais en moi. Les distractions Je ne m'en préoccuperais plus. Pour Ne pas changer malgrés tout, Jawara participait à l'aventure, mes lèvres se courbairent quand je revenait sur l'appel que nous avions eu après être que la police nous ait escorté chez nous, sa voix dans l'appareil avait perdu sa sérénité, quand je lui proposai de me rejoindre sa vox explosa dans mon oreille, les mots découlères si vite que je n'ai réussi à internalisé que quelques bouts de mots, dont la réunions de parvenait pas en outre à former quelque chose de sensé, mais mes yeux eux construirent la peinture d'un Jawara Un sourir aux lèvres, sautant sur le lit double de sa chambre, sa peluche pokémon victime tombant sur le sol. Si je bouge mon bureau, j'aurais la place de l'accrocher ? Mes yeux cavalaient entre les meubles de ma chambre, calculant les possibilités qui se présentaient à moi afin de liberter le mur en face de mon lit. L'idée était claire : un détective sans fil rouge ne valait plus rien, ou du moins cela rendait l'expérience.
– Harvey, mon cœur, comment tu vas ?
La voix au téléphone était brouillée, mais à force, je m'y étais fait, le bruit des valises et des chariots ratait le quotidien de mes parents : ils s'étaient mariés à l'étranger, m'eurent dans une autre nation, je prononçai mes premiers mons dans une tribu polynésienne. L'époque où je voyageai encore avec eux n'existait que dans les souvenirs de mes parents. Dès que je trouvai ma conscience, j'étais dans les bras de ma grand-mère qui séchait mes larmes parce que je ne voulais pas aller à mon premier jour de CP. J'aurais préféré être dans l'avion pour Beijing.
– Ça fait longtemps que je n'avais pas entendu parler de vous.
– Nous étions occupés, ton père et moi, avec un projet grandiose. La maison nous a appelés pour le lancement du prochain tome et nous avons déjà commencé celui d'après.
– Vous allez à New York pour la presse ?
– C'est vrai, mais le plus gros du travail nous attend encore, du coup, moi et ton père avons décidé de prendre des vacances avant et de passer à la maison.
– Vous m'avez tellement manqué, vous restez pour combien de deux semaines ?
– En fait, chéri, c'est que la conférence de presse est dans deux jours, nous devons être à New York pour demain, mais nous arrivons, nous sommes à l'aéroport, grand-mère est au courant, nous donnerons avec toi ce soir.
Ce soir, combien de soirs sont passés sans que maman et papa soient à table avec nous, ils s'ammassaient comme les flocons de neige en plein mois de décembre. Aucune déblayeuse ne pourrait éloigner la neige en un passage de 2 heures. La Neige finit toujours par reprendre les droits de son royaume.
Ma mère raccrocha, elle s'envola aller aider mon père avec l'administration. Et raccrocha.
Mes bras se languirent, la vision du tableau de liège devant moi ne m'inspirait plus rien. La photo de notre équipe était condamnée à vivre sur la table de chevet aussi longtemps que mon esprit parcourt le musée de souvenir que j'ai avec mes parents, qu'il s'inspire des images.Le soleil retourna hiberner, la lune appela tout le cosmos à venir jeter ses paillettes dans le ciel, le massage était clair : je devais immortaliser le moment. J'ouvris ma fenêtre et sorti mon appareil photo. Un vrombissement s'étalait dans l'allée, une Porsche Cayenne fit son chemin jusqu'au garage. Je jettai mon appareil sur mes draps et dévalai les escaliers.
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Sois Notre Evidence
Romantik"tu ne crois quand même pas que je vais vraiment accepter de travailler avec quelqu'un comme toi, je vaux mieux seule" Layla, une étudiante en criminologie vient de poser les pieds sur les terres galçantes d'un canada prise d'une épidémie de meurtre...