case 9 : derrière le rideau de l'amphithéâtre

7 1 0
                                    

layla

Le souvenir d'avoir fini dans l'appartement de Claire et Roxanne. S'était évaporé. Mais pourtant, me voilà allonger sur le matelas des tissus qui ressemblaient aux vêtements chics de Claire et un visage à moitié maquillé dans le style extravagant de Roxanne.
Les dures notes du piano Fendais le courant d'air entre l'unique chambre et le salon.

- Elle est super douée, tu sais, elle en fait depuis qu'elle à six ans
Claire apparaissait, serviette sur la tête, attrapant dans son passage un sweat et une paire de jeans.
Je finis par combattre l'étourdissement de la nuit et allai me laver le visage d'eau glacée.

Roxanne prenait place sur la banquette blanche, repoussant ses courtes mèches dérrière ses oreilles. Les notes frappaient dans l'air, régulières, cela en devenait étrange. J'avais l'impression de pouvoir prévoir le reste de la musique avant même que Roxanne la joue.
Claire prit place et ferma les yeux, la mélodie se forma dans tous les recoins de l'appartement.
La plaque bichromatique refletait l'exactitude de sa peau et de ses cheveux, ses doigts glissaient créant au
Je fini par me joindre à Claire, je fermais les yeux un instant : une sensation douce et calme impregnait mon corps et je sentais la rededeur des heures de classes s'évaporer dans le ciel.
Elle ne devait pas s'évaporer.

J'ouvris les yeux. Roxanne arriva au terme de son concert.

— Tu joues incroyablement bien, tu fais ça depuis combien de temps. Je suis bouche bée.

- merci beaucoup, c'est le fruit de treize ans de piano, mes parents ont toujours été derrière moi.

– Elle a eu la première place mondiale trois ans d'affilée !

– Oui, mais désormais tout cela est fini, je dois me concentrer sur la criminologie.

– Si ce n'est pas indiscret, pourquoi tu as arrêté ?

– Mes parents voulaient me voir au conservatoire, je leur ai dit, disons que je leur ai juste menti en leur disant que je ferais une double licence, mais tout le monde sait que je vais en cours que pour les examens.

– Pourquoi ne pas leur dire la vérité ?

– Je ne peux pas prendre le risque de les décevoir.

Roxanne se leva, les mains se logeant directement dans les poches.
Elle ne parlais pas. Évita notre regard et quitta la pièce.
L'horloge sur le mur indiquait sept heures.

— Notre bus part dans deux minutes, non ? M'exlamais-je à ma réalisation.

– La voiture de Roxanne revient du garage bientôt, elle va nous déposer.

Nous arrivions dans une voiture, luxueuse a la catosserie laquée, des statuettes de chevaux dévorant. Le capot
C'était comme un mirror géant, Roxanne nous avoua qu'elle put se la permettre uniquement grâce aux gains qu'elle fit des concours de pianos.

– Je suis bloquée, je devais reprendre le dossier avant de le donner à M. Smith ; j'ai oublié de le prendre.

- Tu l'a pas quand même laissez chez toi ?
— Non pas du tout, c'est pire que ça. c'est Page qui l'a avec lui

– Et alors ? Tu peux encore l'appeler non ?

— Bah oui, évidemment, et puis je peux encore commencer à danser sur la table, on est en plein cours claire.

– Tu peux l'appeler sur son téléphone, moi.

— Elle ne l'a toujours pas supprimé ?

– Roxanne, est-ce que tu as le numéro de Harvey ?

Le visage de Roxanne se ferma davantage, elle se contenta de ne pas tourner le visage en niant la question.
Elle ne change pas, et cela commence à griller un de mes nerfs les plus profonds. Ses problèmes avec Page pouvais être des plus graves, il n'y avait pas nécessiter de les faire s'asseoir à la table de notre travail.

Sois Notre EvidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant