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Black friday
En mode un chapitre en plus
🤣😂🤣
J'espère que vous en êtes heureux/heureuse

Il partit en fermant la porte. Elle était surprise de sa phrase. Il était étrange, en réalité dans sa vie, rien n’avait jamais été normal. De ce fait, elle ne pouvait être réellement choquée. Elle souffla puis s’assit près de l’homme qui s’était endormi, épuisé. Elle le regarda de plus près, il était très beau, c’était certain, mais son visage ne lui disait rien. Ce qui était sûr, c’est qu’il avait de l’argent : sa chemise était certes maculé de sang, mais d’une grande marque, sans parler de sa gourmette en or blanc qu’il portait à son poignet. Elle resta près de lui, puis s’endormit de fatigue.
Le lendemain, elle ouvrit les yeux et se souvint de la veille : la ruelle, l’homme, la balle et surtout le gang. Elle se leva brusquement.

Iris : Oh non.

Elle papillonna des cils et s’effondra sur le sol. Elle ouvrit les yeux quelque heures plus tard et sortit de son habituel brouillard. Elle s’assit et vit, face à elle, l’homme de la veille. Elle ne put s’empêcher de vérifier qu’elle était toujours vêtue. Elle se leva, rassurée. L’homme en question était de dos, face à une grande baie vitrée.

Iris : Vous êtes en vie ?

Il se retourna et elle fut foudroyée par ce qu’elle vit. Un œil marron et un œil vert. Elle regarda son bras, il avait une autre chemise propre et les manches en étaient retroussées, lui permettant de voir un tatouage sur son avant bras. Le même que celui de Ares. Elle comprit et fut effrayée. Non pas qu’elle soit courageuse. Mais montré ses peurs était une faiblesse. Elle s’assit sur le lit avant de sombrer de nouveau alors qu’il s’approcha d’elle doucement.

Atos : Merci pour hier.

Elle ne dit rien. Il fut surpris et s’approcha de nouveau.

Atos : Tu peux vérifier mon épaule ?

Iris : Euh… oui.

Il s’assit près d’elle mais elle préféra ne pas le regarder. Était-ce par peur ou parce que ses yeux étaient hypnotisant ? Elle n’y avait pas fait attention la veille, elle ne les avaient pas remarqués. Elle enleva le pansement et approcha son visage près de son épaule.

Iris : C’est jolie.

Il leva un sourcil.

Iris : Ça veut dire qu’il n’y a pas d’infection.

Il ne put s’empêcher de lever sa tête de son index.

Atos : Tu avais l’air d’avoir plus d’assurance hier ?

Iris : Euh… Je… J’ignorais que vous étiez… Enfin…

Elle ferma les yeux et mit sa main sur son front.

Atos : Tu ignorais que j’étais le frère d’Ares c’est ça ?

Elle acquiesça. Il se leva.

Atos : Tu m’aurais laissé mourir sinon ?

Iris : Non !

Il se retourna et la regarda.

Atos : Vraiment ?

Iris : Bien sur que non. Il y a le serment d’Hippocrate. Je dois aider tout le monde. Peu importe leurs origines, leur couleur de peau ou leurs… Activités.

Il se mit à sourire et elle put voir une petite fossette se former sur sa joue. Pourquoi était-il si beau ?

Atos : J’appelle ça le serment d’hypocrite en ce qui me concerne. Personne ne veut aider quelqu’un comme moi. Pas un Pythaos.

Quand elle entendit le nom du gang, elle ouvrit grand ses yeux et il put voir qu’elle avait l’air mal.

Atos : Ça va ?

Il s’approcha doucement et la vit papillonner des cils, puis tomber dans les pommes. Il la rattrapa de justesse avant qu’elle ne heurte le sol et la déposa sur le lit. Il entendit son frère entrer et le regarder.

Ares : Ah les hommes de la famille, on fait toujours cet effet là aux femmes.

Atos : Ce n’est pas une fierté d’effrayer les femmes.

Axot : Ça dépend.

Atos sursauta.

Atos : Sérieusement tu peux prévenir quand tu es là toi !

Axot se mit a rire.

Axot : Un de mes superpouvoirs est la discrétion.

Atos : Et la torture à mes souvenir.

Axot : Je peux l’avoir ?

Il regarda Iris tout en disant cela et ça mit Atos dans une colère noir.

Atos : N’y penses même pas !

Ares regarda son frère presque choqué.

Axot : Allez, ici on est au Mexique, pas en Grèce.

Ares regarda Axot et il s’arrêta.

Axot : Au moins tortures-la, elle a dit que mes couilles étaient des noisette rikiki.

Atos : Et c’est faux ?

Axot fronça des sourcils.

Axot : Tu as de la chance de faire partie de la famille royale mon gars sinon…

Atos s’approcha rapidement et même si son épaule était douloureuse, il prit Axot par le col.

Atos : Que ce soit bien clair, famille royale ou non, gang ou non, je peux te détruire en un claquement de doigt ! Dis-toi bien que même dans tes rêves, je serais là pour t’empêcher de la toucher !

Axot fut choqué tout comme Ares.

Ares : Laisses-nous !

Il le fit en fermant la porte derrière lui.
Ares regarda son frère s’approcher de la fenêtre nerveusement.

Ares : C’est qui pour toi ?

Atos : Personne.

Ares : Personne ? Vue ta réaction, c’est tout sauf personne.

Atos ne répondit pas.

Ares : On est frère tous les deux, de la même famille, du même sang. Tu as beau avoir quitté le gang il y à cinq ans, tu n’as pas quitté ta famille. Dis-moi.

Atos se retourna nerveusement.

Atos : Je n’en sais rien, je ne sais pas qui c’est. Avant ce soir-là, je ne l’avais jamais vue. Je voulais juste traverser la ville et rentrer te voir.

Ares : Et comme d’habitude quand tu es au Mexique, pas de garde du corps.

Atos : Quelqu’un a dû me reconnaitre. J’ai senti un truc me traverser l’épaule et je suis tombé. Il y avait beaucoup de passants mais pas un seul ne s’est arrêté. J’étais sûr que j’allais mourir ici. Mais…

Il regarda le lit ou elle était allongée.

Atos : Elle s’est arrêter, prenant un risque fou. Elle voulait me soigner sans me connaitre.

Il s’approcha de son frère.

Ares : Et si elle t’avait connu ?

Atos : Je suis sûr qu’elle aurait fait quelque chose.

Ares le regarda et fut perturbé par son regard.

Atos : Je ne sais pas pourquoi mais ce qui est sûr c’est qu’elle restera avec moi. Elle est sous ma protection.

Ares : Ok, je préviendrais les autres.

Atos : Inutile, je pars avec elle pour la Grèce.

Ares : Euh… Tu comptes lui demander son avis ou bien ?

Atos : Depuis quand tu demandes l’avis des femmes toi ?

Ares grimaça.

Ares : Fais attention mon frère. La vie et créée par une femme et peut être détruite par une femme.
Il laissa son frère seul avec elle.

La clé de son âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant