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Jude : C’est très beau ici.

Iris : Oui, ça me change du Mexique.

Elle leva un sourcil.

Jude : J’ai cru comprendre que tu… C’étais pas ici par choix.

Sa phrase la heurta. Ce qu’elles ne savaient pas, c’est qu’Atos et Axot les écoutaient. Atos avait du scrupule contrairement à Axot. Mais il ne put s’empêcher de le faire.

Iris : C’est plus compliqué que tu le penses.

Jude : Écoutes, si tu veux partir, si on te retient ici contre ton grès.

Atos serra la mâchoire, Axot le vit immédiatement.

Iris : Tu es vraiment adorable mais, non. Je ne suis pas venue par choix on va dire, mais je reste parce que je le veux.

Jude lui sourit.

Jude : Il te plaît beaucoup hein ?

Iris lui sourit ce qui confirma.

Jude : C’est génial et tellement excitant.

Iris baissa la tête et se mit à rire.

Iris : Dis-moi Jude, tu es célibataire ?

Elle but une gorgée et Axot écouta attentivement. Il avait arrêté de respirer, attendant la réponse. Atos, quant à lui, était très surpris par la réaction de son ami. C’était bien la première fois qu’il était nerveux pour une femme. Cela dit, il la désirait, peut-être qu’une fois qu’il aurait fait ce qu’il voulait, ça passerait. Cela ne serait pas étonnant.

Jude : Oui je suis célibataire. Je… Disons que les relations ne m’intéressent pas.

Iris : Comment ça ?

Jude : Ce qui m’intéresse, c’est le sexe.

Iris en cracha presque son café et Jude se mit à rire.

Jude : J’aurais probablement dû peser mes mots, mais c’est la vérité. J’ai eu par le passé une relation sérieuse qui a duré un moment, mais la déception m’a vaccinée des relations amoureuses.

Iris eut de la peine.

Iris : Je suis désolée.

Jude lui sourit.

Jude : Ne le sois pas, je suis heureuse comme ça. Je ne fais de mal à personne et personne ne me fait de mal. Tout est correct.

Iris avait de la peine malgré elle. Pour Axot, même si finalement elle ne savait pas si lui était intéressé par elle ou seulement par le sexe.

Jude : À propos de… Relation. Est-ce que tu sais si Axot est célibataire?

Il voulait s’approcher et hurler
« Oui, je suis là »
mais devait se retenir.

Iris : Il est libre. Mais…

Les hommes attendirent la suite, surtout Axot.

Iris : Jude, si tu veux une relation avec Axot, peut importe laquelle, soit correcte avec lui et dis-lui au préalable si c’est une histoire d’un soir ou pas.

Jude la regarda.

Iris : Ne lui fais pas de mal. Je t’apprécie mais Axot fait partie de ma famille. Et je protège ma famille, tu comprends ?

Elle acquiesça. Axot fût touché pour la première fois par une femme. Il regarda Atos qui décida d’y aller. Il s’approcha d’Iris et lui fit un baiser sur la joue. Elle lui sourit.

Atos : J’espère que tu a trouvé la robe qu’il te faut.

Jude : Elle sera magnifique.

Axot les rejoint, il avait presque l’air timide, c’était amusant à voir.

Iris : Axot tu peux ramener Jude s’il te plaît ?

Axot : Bien sûr.

Jude se leva et fit un clin d’œil à Iris qui lui sourit. Ils partirent tous les deux et Axot s’assit face à elle. Elle paraissait inquiète.

Atos : Tu vas bien agàpi ?

Iris : Oui, j’espère juste que ça ira.

Atos lui sourit.

Atos : C’est un grand garçon, il sait se débrouiller.

Iris : Peut-être mais… Si il s’attache à elle et qu’elle décide de couper court… Je ne veux pas qu’il soit blessé.

Atos : Écoutes, Axot ne se pose jamais avec une femme et elle a l’air d’être comme lui.

Elle le regarda suspicieuse.

Iris : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Atos : Elle a dit qu’elle n’était pas pour les relations donc…

Elle se leva furieuse.

Iris : Tu nous as écouté !

Il se leva à son tour.

Atos : Je plaide coupable mais Axot aussi.

Elle mit ses mains sur ses hanches.

Iris : Et en plus tu caftes ?

Il la prit par la taille et l’approcha de lui. Il la mangeait du regard.

Atos : Si je n’avais pas écouté, jamais je n’aurais su que je te plais. Et tu peux me croire, ça valait le coup. Peu importe la punition que tu comptes me donner, ça en valait la peine.

Elle lui sourit et mit ses mains autour de son cou.

Iris : Vraiment ?

Elle approcha ses lèvres des siennes.

Iris : Je pense que la punition sera difficile à gérer pour toi.

Elle mordilla sa lèvre inférieure.

Atos : Non, non mais non. Ce n’est pas du jeu. Tu n’as pas le droit de faire ça.

Elle se recula et se mit à rire fortement.

Atos : Ce n’est pas drôle !

Iris : Oh que si, tu verrais ta tête.
Il fronça les sourcils. Il ne pouvait nier que ce jeu était attrayant.

Atos : Tu peux faire la maligne agàpi, mais crois-moi quand j’aurais ton consentement tu ne m’échapperas pas.

Elle arrêta de rire.

Iris : Mon consentement ?

Atos : Bien sûr.

Iris : Attends, tu attends mon consentement pour…

Atos s’approcha d’elle.

Atos : Bien sûr. Même avant que je sache ce que tu as vécu avec ton beau-père, je n’aurais jamais fait quoi que ce soit.

Iris : Faire est une choses mais essayer en est une autre.

Il lui sourit.

Atos : Peut-être, mais je te respecte trop. J’attendrai que ça vienne de toi.

Iris : Vraiment ?

Atos : Ça me brûle de te voir sans pouvoir te toucher, vraiment. Mais je te l’ai dit, tu es spéciale pour moi et même si tu ne souhaitais pas être avec moi, mon âme t’appartiendra toujours.

La clé de son âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant