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Iris : Mais c’est pas vrai. Pourquoi sa m’arrive à moi ?

Ares : Parce que ! Qui es-tu ? De quel gang tu fais partie ?

Elle se retourna et vit deux hommes. L’un s’avança, il était grand, musclé et avait les cheveux noir corbeau. Un regard étrange, un œil vert et l’autre marron. Il portait une chemise retroussée et un tatouage au bras, un signe qu’elle n’avait jamais vue : un nuage noir et un éclair qui le traverse.

Iris : Vous êtes un gang c’est ça ?

Ares : C’est moi qui pose les questions !

Elle n’avait pas l’air d’avoir peur. Les hommes en furent surpris. L’un d’eux se mit derrière elle, ça n’allait pas bien se passer, elle le sentit.

Ares : Qui es-tu !

Elle baisa son regard.

Iris : Iris.

Il leva un sourcil et regarda l’autre homme.

Axot : C’est quel gang ça ?

Iris se retourna.

Iris : Sérieusement ?

Ares se mit a rire.

Ares : Elle ne fait pas partie d’un gang. C’est son vrai prénom Axot.

Iris : Il s’appelle vraiment Axot ? Et vous c’est quoi ?

Ares était amusé.

Ares : Ares.

Il la vit sourire.

Ares : Qu’est-ce qui t’amuse ?

Iris : Ares et Axot, un nom de boys band ?

Axot mis sa main sur son épaule. Elle se retourna brusquement et lui prit ce qu’il y avait entre ses jambes.

Iris : Touches-moi encore une fois et je réduis tes noisettes en purée.

Axot ne bougea pas, Ares, quant à lui, était choqué qu’une femme puisse être sans aucune peur. Iris regarda entre ses mains.

Iris : Soit dit en passant tes noisettes son rikiki.

Axot leva sa main pour lui mettre un coup et Iris se protégea le visage. Mais Ares le stoppa net.

Ares : J’ai raté ton éducation ou quoi ? On ne frappe pas les femmes !

Iris regarda Ares et il put voir comme une frayeur dans son regard.

Iris : Où est l’homme ?

Ares : Quoi ?

Iris : L’homme qui était avec moi. Qu’en avez-vous fait ? Il faut le soigner, il est blessé et…

Ares la regarda, choqué qu’elle puisse, dans sa situation, se préoccuper de quelqu’un d’autre que d’elle-même.

Iris : Vous… Vous ne l’avez pas tué ?

Ares : Viens avec moi.

Avait-elle le choix ? Elle regarda une seconde Axot et partit avec Ares. Elle ne savait pas où il l’emmenait et elle espérait qu’il ne la tuerait pas n’importe comment. Parce qu’un gang ne gardait jamais personne, elle serait tuée et jetée dans une ruelle. N’ayant aucune famille personne ne la pleurerait ou ne l’enterrerait. C’était triste mais au fond, elle savait que ça finirais par arriver. C’était quelque chose de commun là où elle vivait. Elle le suivit silencieusement, ils montèrent des escaliers et arrivés devant une porte, il s’arrêta quelques secondes.

Ares : Si tu tiens à la vie, ne fais rien de stupide.

Iris : Pour être tout à fait franche, je n’y tiens pas particulièrement. Mais je suis loin d’être stupide.

Il fut décontenancé par sa phrase et ouvrit la porte. Elle entra la première et vit une chambre plutôt grande, et disons-le, bien au dessus des moyens de la plupart des habitants du Mexique. Quand elle regarda le lit, elle vit le même homme qu’elle avait voulu aider, assis sur le lit, les yeux clos. Elle se précipita sur lui et mit sa main sur son front. Ares la regarda avec inquiétude. Elle se tourna vers lui.

Iris : Où est mon sac ?

Il dévia son regard au sol, elle se baissa pour le prendre et l’ouvrit. Elle en sortit des ciseaux, Ares se précipita alors sur elle et lui prit le poignet fortement. Elle grimaça légèrement.

Ares : Qu’est ce que tu fais !

Iris : Je lui sauve la vie. Je suis infirmière, si je ne lui enlève pas la balle qu’il a reçu à l’épaule, il risque de mourir.

Ce n’était pas tout à fait vrai, mais il risquait une infection ou la perte de son bras. La fièvre qu’il avait prouvait qu’il était déjà dans un piteux état. Il ouvrit légèrement les yeux. Ares se recula et elle s’approcha de lui et murmura pour que seul lui entende.

Iris : Je vais vous enlever cette balle mais … Nous avons fini dans un gang, je suis désolée.

L’homme fut perturbé par sa phrase. Elle sorti une compresse qu’elle imbiba d’un produit. Elle voulut lui mettre sur la bouche mais l’homme l’en empêcha.

… : Je… Veux être conscient.

Iris : Vous allez avoir très mal.

… : Pas si je regarde ton visage.

Sa phrase fut reçue comme un compliment mais il avait de la fièvre et n’était probablement pas conscient de ce qu’il disait. Elle ne regarda que sa blessure et non son visage.

Iris : Ok… Je vais découper votre chemise puis je chercherai la balle dans votre plaie pour la retirer, pour enfin vous recoudre. Mettez votre bras sur mon épaule, n’hésitez pas à serrer si cela est douloureux.

Il le fit et durant toute l’opération, il ne put s’empêcher de regarder son beau visage concentré. Si elle savait qui il était, elle l’aurait laissé mourir.
Ares n’était pas loin et les surveillait. Une fois l’opération terminée, elle se mit à sourire.

Iris : C’est fini, vous avez été très courageux bravo.

Ares sourit. Elle le regarda.

Iris : Il doit se reposer.

Ares : Très bien, viens maintenant.

Iris : Hors de question !

L’homme fut choqué.

Ares : Hors de question ? Tu sais à qui tu parle ma jolie ?

Iris se leva.

Iris : Non, mais ça ne change rien. Je dois le surveiller pour être sûre qu’il va bien.

Ares : Dis-moi beauté, tu sais qui c’est au moins ?

Elle avait moins d’assurance.

Iris : Oui, un être humain malade.
Il lui sourit.

Ares : Très bien, amusez-vous bien.

La clé de son âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant