La clé de son âme

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Iris le regarda, il pouvait voir toute la peine dans ses yeux. Une larme roula le long de sa joue, il s’approcha d’elle et lui essuya.

Atos : Ne pleures pas agàpi.

Iris : Je suis tellement désolée pour toi.

Atos : Tu n’as pas à l’être. Ares va bien, il a pris la tête des Pythaos et moi, je suis avec toi.

Elle lui sourit. Il mit ses deux doigts sur sa bouche et embrassa ceux-ci.

Iris : Ça ne te manque pas ?

Atos : Jamais, je suis mieux ici. Et puis je me sens bien quand tu es là.

Elle se mit à rougir.

Iris : J’ai du mal à comprendre pourquoi. On ne se connaît pas depuis longtemps.

Atos : Oui je sais mais… Je ne peux respirer que quand tu es près de moi. C’est comme ça. Je ne peux pas expliquer pourquoi mais c’est comme ça.

Iris ferma les yeux un instant. Il fronça des sourcils.

Atos : Tu vas bien ?

Iris : Oui. Je pensais au gala.

Atos : Nous n’irons pas.

Iris : Quoi ?

Atos : Je ne veux pas que tu te sentes mal.

Iris : Attends, je tiens à y aller.

Atos : Iris.

Iris : Tu… Tu ne veux pas t’y rendre avec moi ?

Il fût choqué.

Atos : Quoi ? Non ! Ce serait un honneur de m’y rendre à ton bras. Et également difficile à gérer mais…

Iris : Comment ça difficile à gérer ?

Atos : Te partager sera difficile. Si les yeux d’un homme se posent trop longtemps sur toi, je reprends mon arme directement.

Elle se mit à rougir. Il s’approcha d’elle et lui fit un bisou sur le front.

Atos : Reposes-toi, je demanderai à Axot de récupérer une robe.

Elle leva un sourcil.

Atos : Ne me regardes pas comme ça, il en pince pour la jeune femme qui nous a prêté la voiture. Ça lui donnera l’occasion de lui parler.

Le lendemain après-midi, Axot entra dans la chambre d’Iris. Elle lisait un livre. Elle leva les yeux.

Iris : Salut.

Axot : J’ai un service à te demander.

Elle s’assit sur son lit.

Iris : Je t’écoute.

Axot : J’aimerai que tu parles de moi à Jude.

Iris : Jude ?

Axot : La femme qui nous a aidé la dernière fois.

Iris : Euh mais que veux-tu que je lui dise ?

Il marcher dans la pièce nerveusement.

Axot : J’en sais rien. Des choses bien.

Iris : Comme le fait que tu aimes la torture ?

Il la regarda nerveusement.

Iris : Je plaisante… Elle te plaît à ce point-là ?

Axot : Je n’arrive pas à me la sortir de la tête. Je comprends pas.

Elle se mit à sourire.

Iris : Je vais essayer de t’aider mais s’il te plaît, sois correcte.