La clé de son âme

19

Atos : Très bien.

Il se retourna pour partir.

Iris : C’est bon…

Il la regarda.

Atos : J’attends !

Iris : Il a seulement dit que je n’étais pas ta femme.

Atos : Quoi ? Il veut vraiment se prendre une balle !

Iris : Il… Il a dit que je ne portais pas de bague et que je perdais ma jeunesse. En résumé tu ne resteras pas avec moi.

Atos ne savait pourquoi elle était dans cette état là. Pourquoi est-ce que ça la touchait, c’était faux.

Iris : Je… Suis désolée.

Il fût surpris.

Atos : Pourquoi cela ?

Iris : Je… Et bien je l’ai frappé en pleine réception, tout le monde nous a regardé…

Il se calma.

Iris : Je n’aurais pas dû.

Atos : Oh que si.

Elle était mal. Il s’approcha d’elle et lui caressa la joue.

Atos : Tu sais que j’ai besoin de toi n’est-ce pas ?

Ses yeux montrait de la peur et du doute.

Atos : Bon, et bien vu que tu doutes de moi, je vais malheureusement devoir faire quelque chose que je n’avais pas prévu.

Elle fronça les sourcils et le vit regarder dans sa poche, puis soudainement, il prit sa main gauche et lui mit une bague à l’annulaire.
Elle arrêta de respirer.

Atos : J’aurais voulu faire une vraie demande romantique, comme dans les livres que tu lis quand j’ai le dos tourné. J’aurais voulu un repas en amoureux ou une plage. Quelque chose de sublime, qui te prouve l’amour que j’ai pour toi.

Iris : Mon Dieu Atos.

Atos : Ne me dis pas non. Je t’aime et t’aimerais toute ma vie.  Et s’il y a une vie après la mort alors, encore là, je n’aurais d’yeux que pour toi et seulement toi. Tu es mon oxygène, ma vie, mon âme. Tout mon être ne vit que quand tu es près de moi. À ceux qui te diront que c’est trop tôt : mon âme s’est réveillé le jour où je t’ai vu, le jour où tu m’as aidé. Tu en aura la preuve si tu regardes la bague.

Elle ne savait quoi dire, mais regarda la bague. À l’intérieur, il y était gravé le jour de leur rencontre.

Iris : Attends, c’est…

Atos : C’est le jour où j’ai appris que tu étais celle que je voulais agàpi.

Elle se mit à sangloter et le prit dans ses bras. Quand elle le regarda, il vit que ça n’allait pas. Elle fronça doucement les sourcils.

Iris : Oh non pas maint…

Elle s’effondra dans ses bras. Il se mit à sourire, il savait qu’elle allait bien. Il la souleva et la posa sur le canapé.

Atos : Trop d’émotions.

Elle avait la bague dans les mains et malgré son malaise, ne l’avait pas lâché. Il la prit et la lui mit. Il fit attention qu’elle respirait bien. Il resta près d’elle jusqu’à son réveil. Ça n’avait pas était bien long. Elle papillonna des cils et s’assit. Elle vit Atos près d’elle avec un grand sourire.

Atos : Alors ?

Elle regarda sa main, la bague était splendide. Une bague en or avec une émeraude rectangle. Son scintillement grisâtre quand elle bougeait son doigt était splendide à regarder.

Atos : Elle vient de Bulgarie.

Elle le regarda.

Atos : J’ai envoyé un de mes hommes, enfin, un des hommes d’Ares pour aller me la chercher. Et je l’ai fait graver ici.

Il vit une larme rouler sur sa joue. Elle inspira.

Atos : Hey si tu t’évanouis, dis au moins oui avant.

Elle se lança dans ses bras.

Iris : Comment peux-tu croire que je pourrais dire autre chose que oui.
Ses yeux s’illuminèrent.

Atos : Tu dis oui ? Tu as vraiment dit oui hein ?

Iris : Oui, mille fois oui.