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Atos : Il m'a suivie jusqu’ici. Ne me demandes pas comment, je n’en sais rien. Mais un indique nous a dit qu’il savait exactement où je vivais et surtout, avec qui je vivais. Je te laisse imaginer ce qu’il voulait faire.

Axot se frotta le front.

Atos : Il savait où vivait Jude.

Il le regarda, choqué.

Axot : C’est pas vrai.

Atos : Ne t’inquiètes pas… Il n’est plus de ce monde.

Il le regarda, étonné.

Axot : Attends… Mais, comment tu as fait ? Il est introuvable.

Atos : Ares a dû faire appel à notre roi.

Axot : Igor ?

Il acquiesça.

Atos : Je ne voulais pas ce qu’il s'est passé tu sais.

Il regardait le sol et parlait tristement.

Atos : Je ne voulais pas te mettre de côté ou te peiner. Et pour Iris, j’ai mal juste à penser à elle. Mais il n’y avait pas d’autres choix. C’est quand il a su que j’étais mort qu’il a montré où il était et là, Igor et Ares l’ont tué.

Axot : Et toi ? Tu… Tu es différent, comment as-tu fait ?

Il inspira.

Atos : Ça n’a pas était facile tu sais. J’ai eût des problèmes avec Massimo et quand je m’en suis remis, j’ai dû me changer le plus possible. Mais je n’aurais pas fait de chirurgie esthétique, je ne voulais pas. J’ai pris des lentilles de couleur, j'ai appris à changer ma voix en bien plus graves avec un coach. Des séances de sport intensives. Raser les cheveux au plus court et laisser la barbe.

Axot fronça les sourcils, son changement était surprenant. Oui, Jared avait des ressemblances mais de là à penser que c’était Atos, non, il n’aurait jamais crû.

Axot : Et la cicatrice sur le visage ?

Il la toucha et lui sourit.

Atos : Un petit cadeau de Massimo.

Axot eût de la peine. Il comprenait enfin.

Atos : Si j’avais pu faire autrement, je l’aurais fait. Mais Massimo a toujours eût un problème avec moi.  Je serais mort sans aucun problème pour protéger ma famille et tu fais partie de ma famille, n’en doutes pas.

Axot : Vous auriez dû me le dire.

Atos : Malheureusement, c’était trop risqué. On devait être sûr que Massimo n’avait pas engagé de personne pour sa vengeance. Je suis revenu seulement quand Igor m'a affirmé que tout était réglé. Je ne voulais pas vous faire de mal, à personne d’entre vous.

Axot inspira.

Axot : Tu as… Beaucoup souffert ?

Axot savait que ça avait dû être compliqué. Il connaissait ce milieu.

Atos : Physiquement, ça va. On va dire que je n’ai pas trop eu de séquelles. Mais psychologiquement, oui.

Il regarda le sol.

Atos : Avoir était séparé d’elle si longtemps, la retrouver comme ça. Dans cet état… Ce que Massimo m’a fait endurer n’est rien.

Atos comprit qu’il avait probablement était torturé. Il compatit pour lui, même si il avait du mal.

Axot : Je lui dirais.

Atos acquiesça.

Atos : Elle ne me pardonnera pas pour autant.

Axot : Peut-être, mais elle saura pourquoi.

Atos plissa les yeux et les ferma en grimaçant légèrement.

Axot : Ça va ?

Atos : Oui, j’ai juste un peu mal à la tête.

Axot : Tu devrais peut-être rentrer pour dormir, tu n’as pas quitté l’hôpital depuis son arrivée.

Atos : Je ne partirai pas d’ici sans elle.

Il comprenait. Et même si lui aurait fait autrement, il avait de la peine pour lui. S'il était arrivé quelque chose de mal à Jude, il serait devenu fou. Et maintenant, il s’en voulait de ne pas l’avoir raccompagnée. Il ne voulait pas qu’elle pense qu’elle n’avait pas de valeur pour lui. Mais son comportement envers elle prouvait que c’était le cas. Le jour où Iris devait sortir de l’hôpital, ils étaient tous là. Jude vint en retard, elle avait parler avec Axot comme si de rien était, mais au fond d’elle, elle était brisée. Quand elle arriva, il se leva et s’approcha d’elle, affichant un air grave, cela la fît paniquer.

Jude : Ça va ? Ne me dis pas qu'Iris à…

Elle ne finit pas sa phrase qu’il la pris dans ses bras. Elle ne bougea pas du tout et ne l’enlaça pas à son tour. C’était devenu si rare d’avoir de l’affection de sa part qu’elle en était choquée. Quand il se recula, Jude le regarda effrayée.

Jude : Y’a un problème hein ?

Axot : Non, ne t’inquiètes pas.

Jude : Tu m'as prise dans tes bras, il y a forcement quelque chose qui ne va pas.

Elle regarda par-dessus l’épaule de Axot et observa les autres qui avaient un comportement normal. Axot, lui était peiné. Ares se leva.

Ares : Axot, on y va.

La clé de son âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant