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Mes saucisses de dinde
L'on demandé
Voilà un chapitre en plus.
Tenez-vous bien à votre chaise, canapé, ou peut importe.
Mais ne restez pas débout.




Il ne finit pas sa phrase qu’elle s’effondra sur le sol. Il s’approcha rapidement d’elle et se rendit compte qu’elle ne respirait plus. Il hurla et commença à faire du bouche à bouche. Ares et Axot se précipitèrent pour les rejoindre, ayant entendu le cri de Jared.
Ares : Appelles une ambulance, vite !
Axot le fit immédiatement. Jared continua dans sa lancée, il alterna trente compressions thoraciques et deux insufflations. Les secours arrivèrent très vite et emmenèrent Iris à l’hôpital le plus proche. Arrivés là-bas, Ares, Axot et Jared attendirent mais Axot était énervé.
Axot : Jared, qu’est-ce qu'il s’est passé? Elle allait bien.
Jared leva le regard et Axot fronça des sourcils. Il ouvrit la bouche mais aucun son ne put sortir. Il ne rêvait pas, un œil marron et un œil vert. Une distinction familière. Il regarda Ares qui baissa le regard.
Axot : Je vais te péter la tronche ! Pourquoi ?
Ares se leva.
Ares : Calmes-toi !
Axot, pour la première fois de sa vie, prit Ares par le col et le plaqua fortement contre le mur. Jared voulut intervenir mais Ares leva la main pour qu’il ne bouge pas.
Axot : Tu le savais ! Pourquoi ?
Ares : On devait vous protéger, on avait pas le choix.
Axot : Si, tu avais le choix de me le dire !
Il le lâcha mais son visage était plein de haine, plus envers Ares que Jared à vrai dire. Il dévia son regard.
Axot : Atos… Si elle meurt, je ferais de ta vie un enfer !
Il se recula et prit son téléphone pour appeler Jude. Ares s’approcha de son frère.
Ares : Qu’est-ce qu'il s’est passé putain?
Atos : J’ai pris une douche et j’ai enlevé mes lentilles pour me nettoyer le visage, j’avais plein de sang. Elle est entrée dans la chambre, je pensais que c’était toi.
Ares : Atos.
Atos : Écoutes, elle m’ignore depuis longtemps, ne me parle pas et n’est jamais entrée dans ma chambre. Comment j’aurais pu deviné que c’était elle ?
Ares : Ça aurait pu être Axot.
Atos mit ses mains sur son visage. Son frère eut de la peine. Ares mit sa main sur son épaule.
Ares : Ça ira. C’est fait, ce sera plus facile maintenant.
Atos : Facile ? J'en doute. Elle a arrêté de respirer quand elle m'a vu. C’est de ma faute.
Ils attendirent encore un moment quand soudainement, ils virent débouler avec fracas Jude. Le visage fermé et les sourcils froncés. Elle fonça sur Atos et le gifla d’une telle force que tout le couloir arrêta tout mouvement.
Jude : Espèce de sale con !
Axot mit sa main sur son épaule.
Axot : Ça va.
Elle le regarda et dévia son regard sur Ares et Atos.
Jude : Ça va oui ! Vous avez détruit nos vie à tous.
Un médecin arriva à ce moment- là.
Dr Mcfly : Nous avons réussi à la réanimer. Elle a fait deux arrêts cardiaques, mais nous ne savons pas pourquoi.
Jude : Un choc, ça peut faire ça ?
Dr Mcfly : Vous parlez d’un choc physique ?
Jude regarda avec nervosité Atos.
Jude : Non, je parle d’une choc émotionnel.
Dr Mcfly : C’est une possibilité. Vous savez en médecine tout est possible.
Atos : Elle a des problèmes cardiaques depuis des années.
Dr Mcfly : Il faudrait m’en dire plus de façon à faire des examens.
Jude : Elle ne va pas sortir maintenant ?
Dr Mcfly : Non, pas après cela. Il faut que l’on fasse des examens complémentaires et voir s'il faut un traitement. De plus, il faut voir si cela se reproduit ou pas.
Ares : Merci beaucoup.
Axot s’éloigna et s’assit sur le banc, Jude le suivit. Ares et Atos s’assirent. Les rares fois où Ares regardait Axot, il y avait de la haine en lui et il comprenait cela.                                 Mais il savait aussi qu’il lui devait des explications. Il comprendrait. Mais pour Iris, il en était moins sûr. Axot observa Atos. Comment avait-il pu ne pas le reconnaitre. Certes, il y avait sa grosse cicatrice qui barrait son visage. Il avait également prit du muscle, beaucoup de muscles. Il avait presque rasé ses cheveux et laissé une légère barbe, mais il aurait dû le reconnaitre. Il murmura.
Axot : Comment j’ai pu raté ça.
Jude eût de la peine. Elle mit sa main sur la sienne.
Jude : Ce n’est pas ta faute.
Il éleva la voix et enleva sa main.
Axot : Bien sur que si !
Ares observa la scène du coin de l’œil.
Axot : Tu peux pas comprendre !
Il vit Jude se faire toute petite et il eût de la peine pour elle. Ils restèrent tous silencieux un long moment. Jude se leva et tout le monde la regarda.
Jude : Quelqu’un veut un café ? Il y a une café…
Axot : Non !
La coupa-t-il froidement. Ares la regarda.
Ares : C’est adorable de proposer, j’en veux bien un moi.
Elle força un sourire. Elle regarda de coté.
Jude : Et toi ?
Atos : Merci, mais ça ira.

La clé de son âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant