La clé de son âme

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Iris se regarda dans le miroir, elle se trouvait jolie. Elle avait suivi les conseils de Jude, avait mis la robe rouge, monté ses cheveux et quelques mèches tombaient sur son cou. Elle ne portait aucun bijoux, n’en possédant pas. Elle expira et décida de descendre les escaliers pour rejoindre Atos. Il était debout en costar gris anthracite. Il ne put s’empêcher de sourire quand il la vit descendre. Elle était tellement magnifique que son cœur se mit à battre plus rapidement. Une fois en bas, il se rendit compte que sa robe, qui moulait son corps divinement bien, avait une fente qui allait jusque le haut de sa cuisse.

Atos : Euh… C’est… Tu…

Il en perdit ses mots. Elle était splendide et il était déjà jaloux.

Axot : Hé hé, belle gosse !

Iris se mit à rire et Atos le regarda nerveusement.

Atos : Axot !

Axot : Ah euh… Pas belle gosse.

Atos : Tu es très con, tu le sais ça ?

Axot : Donnes-moi ton arme Atos.

Iris le regarda.

Iris : Tu as pris ton arme ?

Atos donna son arme à Axot qui se mit à rire.

Axot : Il va tirer une balle à chaque homme qui te regardera avec cette robe sexy.

Iris se mit à rougir. Elle regarda Atos.

Iris : Alors elle… Elle te plaît?

Atos : C’est toi qui me plaît. La robe est embellie seulement parce que c’est toi qui la porte.

Axot : Très beau ce que tu dis.

Atos : T’as pas un rendez-vous toi !

Axot : Ha oui c’est vrai. Amusez-vous bien.

Sa dernière phrase était accompagné d’un rire d’adolescent pervers. Ils prirent la voiture et Iris vit que Atos était légèrement nerveux. Quand ils arrivèrent à la soirée, beaucoup de monde était là. Iris était anxieuse mais elle tenait fermement le bras d’Atos qui la rassura juste de sa présence. Il s’approcha de son oreille et lui murmura.

Atos : Tu es la plus belle femme de toute la soirée.

Elle se mit à rougir.

Iris : Tu es adorable, mais vu le nombre de femmes, j’en doute.

Il se mit face à elle, et très sérieusement, mit ses mains sur ses hanches pour la rapprocher plus près de lui.

Atos : La seule femme sur qui je pose mes yeux, c’est toi.

Elle lui sourit, puis regarda derrière son épaule.

Iris : Je suis heureuse que tu n’aies pas ton arme.

Atos fronça des sourcils.

Atos : Pourquoi cela ?

Iris : Regardes qui vient nous voir, à croire qu’il n’en a pas assez eu la dernière fois.

James arriva au bras d’une femme très jolie. Une robe à paillettes rouge, qui montrait des seins splendides. Un énorme collier en diamant autour du cou.

James : Bonsoir Atos. Heureux que tu sois venu avec ta femme.

Atos : Je ne la quitte jamais.

James regarda Iris et approcha la jeune femme à son bras plus près de lui. Iris leva les yeux au ciel.

Iris : Vraiment ridicule.

Atos se retint de rire. Il aimait tellement sa façon de parler ouvertement et sans retenue, sans manquement de respect. James le prit mal.

James : Chérie, montres ton collier de diamants. Je lui ai offert pour…

Iris : Qu’elle accepte de vous accompagner je présume.

James arrêta de sourire mais Atos, lui, ne put s’empêcher de sortir un léger rire avant de se contenir. La jeune femme n’avait pas l’air de comprendre et leur sourit. James la prit par la main et tourna les talons.

Iris : Bonne soirée.

… : Das vitania.

La jeune femme eut à peine le temps de dire au revoir. Atos s’approcha d’Iris avec un grand sourire.

Atos : Tu es impitoyable.

Iris : Avec les hommes comme ça oui. La pauvre femme.

Atos : Pauvre ? Avec le collier qu’elle a autour du cou, elle ne le sera pas.

Iris : Oui, si elle peut retourner en Russie.

Atos : Elle est russe ? Comment tu le sais ?

Iris : Das vitania veut dire au revoir en russe.

Il fût surpris.

Atos : Comment tu le sais ? Tu parles russe ?

Iris : Non, j’ai vu le dessin animé Anastasia des milliards de fois.

Il ne put s’empêcher de rire.

Atos : Tu es exceptionnelle. Un vrai don du ciel.

Elle lui sourit.

Iris : Arrêtes de te moquer.

Atos : Je dois te le répéter combien de fois agàpi ? Jamais…

Iris : Je n’oserais me moquer de toi… Je sais.

Atos : Viens, on va s’assoir.