■1■

1.3K 107 41
                                    

Chapitre un.







Résidence d'Elphene.

Paris, 5 janvier 2022.

Ma mère prend cet allure qui a pour don de réveiller de l'inquiétude en moi, elle pousse un soupire assez alarmant qui accentue encore plus mon inquiétude.

Sasha- je suis désolé mon bébé mais j'ai un peu peur d'aborder ce sujet avec toi, j'espère que tu seras assez réceptif face à mon souhait, face au souhait d'une mère désespérée.

_ tu t'y prends mal pour réveiller mon côté sensible -dis-je en souriant- je ne te dirai jamais non, tu as mon cœur entre tes mains de toute les façons, t'es belle mon amour.

J'ai toujours été un fils à maman, savoir que quelque chose la tracasse me peine, je veux partir en ayant le cœur léger, en me rassurant que cette femme sera heureuse, Même-ci ça brise à tout jamais de perdre un enfant.

J'ai connu ce malheur, je ne suis plus rien depuis son départ, j'ai vu mon âme quittait mon corps, le jour où j'ai vu ma princesse perdre la vie devant moi.

Sasha- l'autre fois après le culte, tu sais Lauria mon amie, la femme de monsieur sanselma, b-bah... on a eu le temps de discuter après le culte et tu sais... sa fille... Nina bah... elle est de retour en France et on a... on a trouvé que c'est mieux pour nos deux familles de s'unir.

- tu parles toujours chinois ma petite maman.

Sasha- tu me facilites pas les choses aussi, chéri, tu es tellement renfermé sur toi-même depuis cette tragédie qui s'est abattue sur toi, il est peut-être temps de passer à autre chose parce-que ça me brise clairement en mille morceaux de voir mon fils anéanti de la sorte.

- Et du coup, t'aimerais que je me remarie avec la fille de ton amie, la fameuse Nina sanselma. -dis-je-

Ma mère de son œillade lénifiant sourit.

Sasha- T'aimes pas l'idée - Dit-elle en effaçant son sourire- ça va faire cinq ans que tu es dans cet état. Mon bébé ça me fond le cœur de savoir que ton deuil est éternel.

Je m'avance vers elle et la prends dans mes bras. Mon cœur se met à battre d'une vélocité anormale, c'était la peur, j'avais peur de partir, quand la mort est loin de nous, on a cette force d'y faire face mais à son approche tous nos sens se plient et implorent son éloignement.

Pendant cinq longues années, je n'avais qu'un seul désir, rejoindre ma femme et ma petite-fille mais aujourd'hui cette femme dans mes bras me donne la force de m'accrocher à la vie, ma mère va énormément me manquer, les enfants ne doivent pas parti avant les parents ça doit être illégale ça.

- je t'aime fort, je suis fière d'être ton fils, je reconnais que des fois je te rends triste mais c'est indépendamment de ma volonté, je donnerai ma vie pour toi, tu le sais n'est-ce pas ?

Sasha- chéri, je t'aime aussi mais pourquoi tu tiens des propos si attristant tout va bien ?

- un fils n'a t-il plus le droit de déclarer sa flamme à sa mère ? Le complexe d'œdipe n'est pas passé, je crois -dis-je en souriant-

LES HOMMES SE CACHENT POUR PLEUREROù les histoires vivent. Découvrez maintenant