LES HOMMES SE CACHENT POUR PLEURER

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Chapitre vingt six.

Je ressens de la colère envers moi-même mais aussi envers mes parents car je sais que mon père a convaincu Tayron de me parler du divorce.

Comment a-t-il osé, Tayron est malade et lui, il ose parler d'un sujet aussi sensible avec lui ?

- Je refuse d'avoir cette conversation avec toi alors que tu es sur un lit d'hôpital et sans vouloir te vexer, tu luttes encore contre la mort.

Tout mon corps ne souhaite qu'une seule chose être une vraie garce avec tout le monde y compris Tayron, de cette sale manière qu'il a de me teje.

Tayron- Tu ne m'aimes pas Nina alors pourquoi ça te fait autant mal cet idée de divorce ? Entre nous il n'y aura jamais d'amour.

Je me retiens de sortir une connerie que j'allais regretter plus tard.

Tayron- s'il te plaît Nina, on est entrain de parler, ne m'ignore pas.

- Tu veux que je te dise quoi Tayron ? Que je suis tombé amoureuse de toi ? Que je suis resté là à pleurer comme une conne quand t'étais encore dans le coma ? Que j'ai eu l'impression d'arrêter de vivre parce-que tu n'étais pas là ?

Tayron- je veux que tu me dises que tu comprends... que tu comprends la réalité, une réalité où je ne pourrais te rendre heureuse.

- je ne suis pas si faible que ça, je savais que tu étais mourant mais j'avais quand-même fait le choix de t'épouser.

Tayron- je refuse de t'imposer ça, les prochains jours vont être monstrueux et que feras-tu à chaque fois que tu me verras m'éteindre ? Tu roulera une clope ou peut-être que tu appelera ton fournisseur de marijuana ?

- t'es méchant avec moi.

Tayron- que feras-tu quand je mourai ? Tu couchera avec le premier venu ?

- Tais-toi Tayron -en versant des larmes- je ne vous donne pas ce droit, ni mon père ni toi avez ce droit de m'enfantiliser, j'ai les épaules dures pour cette réalité, c'est plutôt toi qui a peur, tu as peur de te laisser aimer à nouveau, tu as peur d'aimer.

Tayron- je t'aime c'est pour cela que je te laisse partir Nina.

- Mais je ne veux pas partir Tayron, je refuse de partir, moi je veux être auprès de toi comme toi, comme toi Tayron... t'as toujours été là pourquoi tu ne me laisses pas t'aimer, pourquoi tu me laisses pas connaître l'effet que ça fait d'être réellement amoureuse ? Ne penses pas à mes parents mais qu'à nous, je sais que je ne serai jamais comme ta femme Anna et je n'ai pas l'intention de te faire oublier tous les souvenirs que tu as eu avec elle, tout ce que je te demande Tayron c'est de me laisser t'aimer, moi bonheur s'y trouve là.

Il pouffe de rire, confuse que j'étais, je passais sans cesse ma main sur mes cheveux pour cacher ma gène et cette grande humiliation que je vivais.

Tayron- je savais qu'au fond, t'étais une petite cane, je te nargue voyons !

- ce n'est pas drôle.

Tayron- je t'aime Nina sanselma.

- Nina Elphene maintenant -réplique je en souriant- me lâche pas.

Tayron- T'inquiètes, je m'accroche fortement plus pire qu'une sangsue.

La porte s'ouvre en laissant entrer Suniah et marsiah.

Suniah- vous en faites une tête -lance t-elle il se passe quoi ?

Marsiah- Nina -sourit elle de manière menaçante- dis-nous tout.

Tayron- il ne se passe rien, on passait juste des moments en amoureux avant que vous ne débarquez.

Marsiah- ah ! En amoureux, il a dit.

- pourquoi ça te surprend autant ?

Marsiah- je ne sais pas peut-être parce-que j'oublie pas le fait qu'un jour madame avait balancé que la vie sexuelle de Tay ne l'intéressait pas du tout, tu t'en souviens ? Quand tu m'avais traité de tepu.

- hm ! Oui marsiah je m'en souviens.

Tayron- vous allez vraiment faire une scène ici ?

Suniah- mon cœur ne t'inquiètes pas, on est venu passer la soirée avec toi, tant que ta petite femelle restera sage ça ira.

Je rembale mes affaires et depose un bisou sur le front de Tayron.

- je repasse te voir demain.

Tayron- D'accord.

___

J'arrive à la maison et retrouve mes parents devant la télé entrain de se marrer comme des gamins.

- Bravo ! Bravo sanselma -en m'adressant à mon père- t'es tombé tellement bas, comment as-tu osé mais comment papa ? Mon bonheur t'importe peu à ce point ?

Adonis- Il t'en a parlé ? Ma chérie, je veux juste ton bonheur et tous trois savons que tu ne tiendras pas après son départ parce-que pour la première fois ma fille est amoureuse et j'en suis heureux mais cet amour ma chérie ne peut malheureusement se vivre à long terme.

- papa, je m'en fou de le vivre à court terme, tout ce que je veux c'est de garder les souvenirs d'avoir aimé cet homme, je l'aime et je veux juste vivre cet amour peu importe sa durée.

Adonis- j'ai peur, j'ai peur de voir ma fille s'effondrer à tout jamais.

- Le problème est que tu m'as toujours sous-estimé, je sais que je suis en partie responsable de la méfiance que tu as vis à vis de moi mais laisse moi une chance... papa j'ai enfin une porte d'issue, laisse-moi la passer.

Adonis- D'accord Nina, je te fais confiance, tu ne divorcera pas de tayron...

Lauria- Adonis...

Adonis- non lauria, certaines choses n'arrivent qu'une seule fois dans la vie, comme aimer de toute son âme alors laissons là connaître ce bonheur.

- merci papa -je sèche mes larmes- merci.

Je monte dans ma chambre, je me sens heureuse Même-ci ce bonheur va bientôt disparaître mais je me sens libre et heureuse, je ne pense pas à la drogue, à rien, je pense qu'à nous, qu'à lui, qu'à lui et lui.

Je sors un stylo de mon sac et me mets à écrire tout ce qui me traverse la tête.

Les hommes se cachent pour pleurer, écrit par : fleursodorante.