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Chapitre huit.











Appartement de Tayron-zyon elphene

1h 34'


Il me tend un verre d'eau que je saisis, je ne sais pas ce qui s'est passé mais j'avais l'impression que quelqu'un me protégeait lorsque Simon voulait s'en prendre à moi.

Je suis chrétienne, bon peut-être que je ne dois pas me définir étant que telle vu mes actes mais cette nuit j'avais l'impression que le seigneur veillait sur moi.

- je sais que ça fait trop mais merci et désolée de te déranger avec ma présence mais je n'ai nul part où aller, je promets de partir très tôt demain.

Tayron- tu ne me déranges pas Nina, je suis désolé pour ce qui t'est arrivé aujourd'hui, peut-être que c'est l'alerte ultime pour te rendre compte que tu dois mettre un terme à cette vie.

- quelle vie ? Une vie où je me sens libre ? Tu ne sais pas ce que ça fait d'être fille unique des parents qui sont si frignoleurs, je n'ai jamais profité de mon enfance parce-que je devrais répondre à tous les critères de mon père.

Tayron- les parents veulent toujours ce qui à de mieux pour leurs enfants et tu es entrain de faire du mal aux personnes qui seront prêtes à donner leur vie pour toi.

- mon père offrirait sa vie que pour sa petite personne, pour lui la dignité du nom sanselma passe avant tout.

Je regarde cet homme de son air aimable, il avait une peau pâle, ça se voyait qu'il était fatigué mais restait quand-même avec moi dans cette pièce, il toussait légèrement, ses pieds n'arrêtaient pas de trembler.

- pourquoi tes pieds tremblent ?

Tayron- ah ! -en baissant son visage- ce n'est rien, les effets secondaires des médocs.

Il adoucissait cette partie de moi barbare. Soudain, je me suis senti mal de savoir qu'un tel homme allait partir très tôt, j'ai laissé couler mes larmes pour la personne qui était en face de moi rempli des bontés.

Sa présence me poussait à être meilleure, dire qu'au début, je détestai cet homme. Il ne faut pas juger un livre par sa couverture.

- tu devrais le dire à ta famille... ils ont le droit de le savoir.

Tayron- Et toi, tu devrais arrêter cette vie de débauche, tu as tout pour réussir parfois le dialogue est plus efficace pour résoudre des problèmes que la rébellion.

- Je suis désolée pour ta femme et ta fille, j'aurai pas dû blaguer là-dessus.

Tayron- je vais les rejoindre bientôt.

- Tu ne mérites pas de mourir.

Tayron- hm -en souriant- tu ne me connais pas Nina, j'ai peut-être une gueule d'ange mais il fut un temps où j'étais un démon, ça a duré 5 ans, 5 longues années où j'ai rejeté tout aide même celui de Dieu alors savoir que je mourrai bientôt ne me fait pas mal.

- comment sont-elles mortes ?

Il se lève et part vérifier si les volets sont bien fermé, il revient ensuite s'asseoir près de moi.

LES HOMMES SE CACHENT POUR PLEUREROù les histoires vivent. Découvrez maintenant