■39■

376 53 12
                                    

Chapitre trente neuf.



















Je descends rempli de turpitude telle une voleuse prise en flagrant délit, la voiture d'Aaron se tient juste devant moi, il ouvre la portière dernière, je monte en étant surprise de voir qu'il n'est pas tout seul, il y'a avec lui Marsiah, il ne manquait plus que ça.

Aaron- ça va ? -me demande t-il gentillement-

- Je suis désolée de te déranger Aaron mais Tayron n'aurait pas dû te demander de venir me chercher.

Marsiah les yeux encloués sur son téléphone avait l'air de ne rien abattre de ma présence.

Aaron- ça ne me dérange pas du tout, c'était sois lui ou sois
moi, tu sais qu'il est malade alors je ne voulais pas prendre des risques.

- merci... je vous dois des explications, je sais. Mais pour le moment, je veux juste voir mon mari.

Marsiah- ah ! -en ricanant- mon mari, elle a dit. Mais quel mari ? Celui que tu as trompé cette nuit avec l'avocat de ton violeur ?

- je ne l'ai jamais trompé Marsiah, j'avoue que cette nuit, je me suis un peu laisser emporté mais je n'ai jamais trompé Tay.

Marsiah- De toute les façons, tu n'as jamais eu de respect pour lui.

Aaron- bébé -en s'adressant à sa fiancée- je crois que c'est à eux de tenir cette conversation alors ne t'en mêle pas.

Marsiah- mais je vais m'en mêler mon amour, elle a failli tué mon meilleur ami.

Je frageole de peur à l'attente de sa phrase.

- Il va bien ?

Marsiah- j'en ai marre, de toute les façons, je savais que cette femme ne méritait pas Tay.

- Aaron, il va bien n'est-ce pas ?

Aaron- ne t'inquiètes pas, Tay va bien.

Plus personne ne dit rien, le trajet se passa en silence jusqu'à ce que nous arrivâmes.

Mes pas se faisaient balourd, j'avais du mal à tenir l'équilibre parce-que j'avais peur, peur de perdre l'amour de ma vie. J'avais merder.

Appartement de Tayron-zyon elphene.

Je prends mon courage à deux mains et entre dans la pièce où il se trouvait, dans la chambre.

Il était assis au bord du lit, le regard dans le vide, ça me faisait mal de voir l'homme que j'aimais dans cet état.

- perdóname mi amor por favor  (pardonne-moi mon amour s'il te plaît)

Il ne me répond pas ce qui accentue encore mon inquiétude, il est très malade et je n'aurai pas dû m'y prendre comme ça pour exprimer ma déception.

Tayron- Tu m'avais promis de ne plus jamais me mentir, hier on a partagé quelque chose de très intense, j'avoue que je n'ai pas pu te faire plaisir mais je te pensais pas capable de faire ça.

LES HOMMES SE CACHENT POUR PLEUREROù les histoires vivent. Découvrez maintenant