chapitre 25

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Mariam Diallo


Quelques semaines plus tard...









: Si nous sommes là aujourd'hui, c'est pour faire des douha pour le quarantième jour de Aïda, veuillez vous approchez,dis la voix de l'Imâm.

Le visage gonflé, le nez coulant à force de pleurer.. j'arrive toujours pas à y croire, comment c'est possible ?, pourquoi elle ?. Notre dernière entrevue s'est mal passée, elle a voulu tué mon mari !... je sais pas si elle est la cause de son état mais... je lui en veux pas.

Je lance un regard à mon mari qui était installé sur un fauteuil roulant, il va commencer son rééducation dans deux semaines je ne sais pas si la mort de sa sœur l'affecte...

: Mariam,va demander à l'imam s'il faire quelque chose pour chasser les mauvaises esprits,dit néné qui était assis à côté de moi.

: Maman arrête !,Dit Ousmane.

Néné : hé laisse-moi toi tchuip, tu penses que tout ces malheur est normal ?,... Mariam va !, dit-elle déterminer.

Je me lève résigné, néné avait l'air de ne pas croire au décès de Aïda, depuis l'annonce.




Ousmane Sangaré.

Après que tout le monde est parti, il ne reste maintenant que la famille rapprocher.

J'étais entrain de distribuer du thé sur la demande de mon oncle Demba.
Je trouve ma mère très bizarre ce temps si, à l'annonce du décès, je m'attendais à la voir effondré mais c'est tout le contraire, à voir son humeur on dirait qu'un homme est venu demandé la main de sa fille.
Je sens que tante Fatoumata ne va pas tarder à lui sauter dessus en vu des regard noir qu'elle lui lance.

: Merci,.... mais où est ton frère ?,dit oncle Adam qui est venu de la côte d'ivoire.

__ il avait un affaires urgent.

Faux depuis quelques mois, Djibril à disparue de la circulation, il ne donne pas un singe de vie.

Oncle Adam : comment affaires urgent ?, il n'es pas venu au enterrement on a rien dit, mais il se permet aussi de s'absenter au quarantième jour ?, il se tourne pour parler avec les autres aîné.

Après quelques secondes, il me donne le thé verre.

Oncle Adam : va m'appeler ta mère,

__ mai...

Oncle Adam : va appeler ta mère, i teliya jona.

Je dépose le reste du thé à ses pieds et va à l'appel de maman.

Dans quel pétrin tu nous mets Djibril ?.

En allant à la recherche de maman je dépasse la terrasse mais je fais deux pas en retour.

Grand-père ??

Je vais sur la terrasse, il était de dos et pleurait, je ne l'ai jamais vu pleurer.

__ grand-père ?

Grand-père : ça va fiston, dit-il en essuyant discrètement ses larmes.

__ je sais pas et toi ?.

Grand-père : je..., il éclate en songlant, je vais plus voir ma petite fille... c'est ça ?.

Suite à sa question je le rejoins en pleurs, donc je suis pas le seul à ne pas accepter sa mort..

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