DARK IN DEATH

16- En chair et en os

NDA :

On peut remercier notre petite Hadil pour ce chapitre en avance.🫠

Prenez un grand verre d'eau et on s'attrape à la fin ?

Bonne lecture. 🙇🏻‍♀️

🕷️🕷️🕷️

KAY

« Dis moi seulement que c'est une blague ? »

J'ouvre la porte du bureau de mon père avec la rage dans mes veines. Elle tape contre le mur, mais là tout de suite, je m'en contre fou.

En quoi il se permet de la mettre sur une mission aussi importante pour nos affaires ? Elle va tout faire foirer et il ne s'en rend pas compte. Puis il veut en plus de ça que je l'entraîne pour plus d'efficacité ? Quelqu'un le fait déjà et de ce que j'entends, c'est catastrophique. Putain, je hais mon père.

« J'ai spécialement repoussé mes rendez-vous car je savais que tu allais faire un scandale. A l'heure, dis donc.
— Et comment ! Dis-je en claquant la porte en la refermant »

Je suis assez heureux à ce moment là d'avoir les murs de la pièce insonorisés. Je vais pouvoir hurler et dire que c'est un vieux con. Et que j'espère surtout qu'il va refuser cette putain d'idée. Quand je repense au regard que m'a lancé Adriana, fière de m'avoir cloué le bec, ça me donne trop d'image noir que j'ai envie de faire d'elle. Il ne peut pas accepter.

« Assis toi et bois un coup.
— Tu crois que j'ai envie de sympathiser avec toi alors que tu vas tout niquer ?
— Je sais ce que je fais ?
— Oh tu crois, laisse moi te dire que tu te trompes. »

Il claque son palet et bois une gorgée de son verre avant de le poser et de se lever. Je reste figé sur lui et attend qu'il se défende, même s'il n'a aucune excuse. Il continue de prendre son temps à m'observer, jusqu'à ce que je perde mon peu de patience que je contiens.

« Rejette cette idée et je te jure que je resterai poli dans les minutes qui vont suivre.
— N'oublie pas qui je suis Kay. Dit-il en serrant les dents.
— Justement. »

Il souffle et je m'appuie sur la chaise face à moi tout en élaborant une base d'exemple pour l'empêcher de faire une grosse erreur. Savoir qu'Adriana puisse partir ne me dérangerai pas.
A qui tu mens Kay ?

C'est vrai, j'avoue, qu'avoir une personne sur qui je peux faire sortir de ses gongs est satisfaisant et cela me fait penser à autre chose que mes démons que je rejoins dans mon sommeil. En plus de cela, je constate que c'est une vrai diablesse, ce qui me plaît malgré tout, même si je rêve tous les jours de la tuer de mes propres moyens.

« Il faut que tu arrêtes de t'inquiéter, je m'occupe de ça.
— Et quand elle va savoir ce qui se passe réellement, tu crois qu'elle ne va pas fuir ? Je la côtoie assez pour connaître la réponse. Elle est trop fragile pour ça. »

Et même si je ne peux pas la voir en peinture, à certain moment, je pense à ma famille et ses enjeux. Perdre Adriana, alors qu'elle est une pièce du puzzle trop importante, serait nous mettre en péril. Et mon père est trop sûr de lui et cela m'énerve rapidement. Elle est du style à fuire à la première occasion, mais une partie de moi est perplexe. Va-t-elle s'en aller quand elle comprendra ?

« Je risque de me répéter mais tu t'inquiètes beaucoup trop pour rien. Concentre-toi sur le plus important. »

Mais quand est-ce qu'il compte réellement m'écouter ?