DARK IN DEATH

29- Mom

NDA :

Après trois semaines, j'ai enfin réussir à clôturer ce chapitre qui est vraiment important pour l'évolution de l'histoire. (Je dis ça à chaque fois mdr)
Mais on arrive aux chapitres importants.

Soyez indulgent avec ce chapitre please.
J'ai vraiment eu du mal à l'écrire.

Bonne lecture mes chats <3

🕷️🕷️🕷️

KAY

[Quand est-ce que tu reviens ?
Tu me manques..]

Je verrouille mon téléphone en laissant le cinquième messages de Natacha en suspens. Je déteste qu'elle m'harcèle comme ça, pourtant elle continue en ayant espoir que je change pour elle. Qu'un cœur me soit greffé et que j'ai un jour des sentiments pour elle. Un prénom flotte dans l'air et je balance l'oreille à l'autre bout de la chambre, pour l'oublier elle aussi. Je suis tellement énervé de ce qui c'est passé dans la soirée et de ce que cette putain d'idiote a fait.

Elle mérite que je lui fasse comprendre réellement dans quelle monde elle a mis les pieds. Je n'aurai pas dû écouter mon père et en faire qu'à ma tête comme je le fais habituellement. Merde pourquoi je préfère qu'elle soit dans les parages alors que ce que je souhaite c'est qu'elle soit morte ?

La porte de chambre s'ouvre et la brune apparaît aux côtés de ma sœur. Bordel. Romane, elle, a de la chance qu'elle soit de mon sang.

Elles se figent toutes les deux en me trouvant assis sur leur lit. Romane s'approche de moi pour calmer ma fureur, mais je la stoppe en me levant et en la dévisageant.

« Dehors. Je réglerai ton problème plus tard. »

Soudain son regard se voile d'une méchanceté que je n'ai pas vu depuis quelque temps. Je sais que je viens de faire l'erreur de lui parler comme je peux le faire à Victor ou aux jumeaux mais à l'instant je m'en contre fou et ce qui m'importe plutôt c'est de me défouler sur cette brune derrière qui me fusille du regard.

« Le jour où tu me parleras autrement que comme tes chiens et que tu te souviendras que je suis ta grande sœur, tu m'appelles hein ? Crache-t-elle en balançant ses cheveux blond sur ma gueule quand elle se retourne pour s'en aller. »

La porte de la chambre claque après son départ et je n'ai pas le temps de ranger mes idées au clair qu'Adriana jette ses gants noirs qu'elle avait emmenés puis retirés dans la boîte de nuit à cause de la chaleur.

« Un vrai connard même avec son propre sang. Souffle-t-elle.
— Pardon ?
— Je croyais que tu détestais qu'on te prenne pour un idiot ? Sauf si c'est devenu ton fantasme ? »

Au diable les paroles de mon père qui me disait de réfléchir à quoi lui dire. De toute façon lui ai-je déjà tenu compte de ce qu'il me racontait une seule fois ?

Je m'avance à grand pas vers elle, jusqu'à la plaquer contre le mur et prendre son cou entre mes doigts. Une vieille habitude perdue. Un petit coup de jus passe entre nos peaux et mes couilles se contractent face à ce petit son qui sort de ses lèvres pulpeuses qui nécessite un peu de correction.

« Tu veux vraiment faire la maligne Adriana ? Maintenant alors que tout ce que je veux te faire c'est du mal ? »

Ses yeux bleus deviennent électriques et même si elle ne peut pas exprimer à voix haute toutes les insultes qu'elle aimerait me balancer. Elle le fait à travers son mauvais regard. Et j'aime ça.