Bonne et douce nuit rafraichissante...
J'étais là, posée sur une forme rectangulaire qui semblait légèrement molle et installée sur une structure de même taille.
Ils appelaient ça « un couchant » ou « un lit », un endroit pour se pieuter, enveloppé dans un draps qui nous réchaufferait, lorsque le soleil fut bas et la lune haute.
Moi, je n'aimais pas le nom de « couchant » car je ne l'utilisait pas pour fermer l'oeil lors du crépuscule et mettre mon corps au repot jusqu'à me reveiller au moment de l'aurole.
Mon lit me servait malheureusement d'armoir à pensés et souvenirs.
À croire que monsieur le marchand de sable ne voulait pas de moi dans ses rêves...
Pourquoi chez les autres, le temps passait aussi vite qu'une seconde dans ce couchant et pourquoi chez moi chaque seconde était aussi lourde que chaque heure ?
Ecrit le 30 juin 2023.
VOUS LISEZ
Chroniques intérieures
PoesíaChaque chapitre est une nouvelle petite histoire ecrite par moi-même. J'écris souvent mes pensés et sentiments de maniere abstraite ou réaliste mais je peux également ecrire quelque chose qui n'a rien de personnel et qui n'a rien à voir avec ma vie...
