PDV de Nabila
Perdu dans son regard, je constatais les murmures de la salle s'étouffer et s'enfoncer de plus en plus tel un souci d'ouïe. Soudain je n'entendais presque plus rien malgré qu'ils continuaient de murmurer.
Je pouvais observer certaines bouches bougées mais je n'entendais aucune sensation auditive dans la salle sauf le son qu'émettaient ses chaussures quand il avançait vers moi.
Je sentis mon cœur battre plus vite quand il s'approchait avec ce sourire charmeur.
Le costume qu'il portait soulignait tellement sa carrure athlétique que tout regards étaient fixés sur nous. Je pus entendre à nouveau des sons lorsqu'il me tendit la main. Il s'exprima enfin en me disant d'une voix douce :
- Bonsoir, miss Kamar. Nous nous sommes déjà rencontrés lors de notre entrevue avec vos amies n'est-ce pas ? Eh bien ,Aujourd'hui, c'est votre premier jour. J'espère que vous vous mettrez au travail et travaillerai professionnellement comme tout à l'heure pour l'avancée de l'hôtel. Bonne chance à vous. Dit il avec ses yeux trempé dans les miens.
Je rougis et balbutiai:
- Merci, monsieur. C'est très gentil de votre part.
Subitement, il me tendit la main. Ne pouvant pas l'ignorer, je rejoignais la mienne à la sienne. Elle était chaude et douce. Je me sentie sur le champ frissonner sous son regard profond et perturbateur.
J'ai voulu ,par la suite, retirer ma main de la sienne mais constat fait est qu'il la tenait fermement.
Je me demandais ce qu'il voulait vraiment de moi. Était-ce une simple politesse ou avait-il une autre intention?
Sinon, pourquoi me tenir la main aussi longtemps devant tout ce monde ?
J'étais tellement gênée que je gardais constamment la tête baissée. J'ai su dès cet instant là que ce qu'il faisait me porterait préjudice puisque le simple fait que des clients m'admiraient ne se donnait pas à cœur joie à tout le monde.
J'étais moi même accablé par un torrent d'émotions et de pensées négatives.
Je remarquai que les autres employés et les clients nous observaient avec curiosité. Certains semblaient très jaloux et d'autres amusés.
Je me sentais mal à l'aise et voulais me dégager de là mais il ne lâchait pas ma main. Il se pencha vers moi et me chuchota à l'oreille :
- j'aimerais vous parler seul à seul dans mon bureau, s'il vous plaît. Affirma t'il dans honte
Je n'eue même pas de temps pour répondre, tellement choquée de tout ce qui se passait, je gardai la bouche et les yeux ouverts. Il m'entraîna vers l'ascenseur, sans même me laisser le temps de lui répondre.
Nous étions seuls dans cet ascenseur . Il laissait enfin ma main prendre l'air mais n'arrêtait pas de me regarder jusqu'à ce que les portes palières s'ouvrirent.
Je le suivais, à la fois excitée et effrayée. Que me voulait-il ?
Que se passerait-il dans son bureau ?
Un peu perturbée, nerveuse et le cœur qui battait la chamade, je voulais juste fuir mais je ne pouvais pas.
Arrivé dans son bureau, il s'installa précipitamment sans aucune gêne.
- Miss Kamar, asseyez-vous, je vous en prie. Dit-il en me souriant.
- Merci monsieur. Euh... Que puis-je faire pour vous? Je lui demandais poliment.
- Eh bien, je voulais vous parler d'une opportunité qui s'offre à vous. Nous avons, en réalité, au dernier étage, de cet hôtel un emplacement privé et luxueux présenté à nos clients VIP.
- Ah ça alors ? Je n'en avais aucune idée.
- Oui. Eh bien, là-bas, nos hôtesses et hôtes sont de hautes classes et sont dotés d'un grand savoir ainsi que l'élégance. Le personnel du lieu m'avait demandé si je pouvais leur recommander quelqu'un et j'ai pensé à vous.
- À moi? Mais je ne viens que de commencer...et...je n'ai pas terminé mes études...
- Oui, mais selon moi, votre statut correspond aux critères du personnel. Vous êtes souriante, efficace, professionnelle et j'ai entendu dire que vous aimer et parler couramment l'anglais. Je pense que vous seriez parfaite pour ce poste.
- Oh, monsieur, je ne sais pas quoi dire...c'est une proposition très tentante mais ...
- Mais quoi?
- Mais je ne sais quelles genres d'images les autres Auront de moi. Ils diront beaucoup de choses négatives improvisées à mon sujet.
- Je Comprend miss. C'est une décision qui vous semble difficile à prendre. Mais c'est aussi une chance unique . Vous aurez l'occasion de travailler dans un cadre plus prestigieux. Mieux vaut ne pas se focaliser sur des critiques banales venant des autres.
- C'est vrai, vous avez raison... Soupira Nabila, partagée entre l'envie et la peur.
- Écoutez , miss Kamar,je ne veux pas vous forcer la main. Je vous laisse réfléchir. Vous avez jusqu'à la semaine prochaine pour me donner votre réponse. D'accord ?
- D'accord monsieur. Merci beaucoup pour votre confiance.
- De rien miss Kamar. Et... Il y'a autre chose.
- Oui?
- Demain soir, je vous invite à dîner dans mon salon privé de cet hôtel. J'aimerais discuter plus longuement avec vous de cette opportunité et aussi... faire plus ample connaissance.
Surpris de tout ce qui se passait. J'étais juste ébahis. M'aimait-il bien? Je lui plaisais?
Ou voulait-il simplement m'aider?
Mais pour quelle raison ?
Toutes ces questions sans réponse constituaient un lourd fardeau pour ma conscience. Je sentis des choses dans mon ventre et les battements de mon cœur accéleraient.
Je remarquai une fois de plus à quel point il était séduisant. Je me rendis compte que j'avais développé des sentiments pour lui sans m'en rendre compte car il m'attirait irrésistiblement.
- Votre...votre salon privé? Je begayais sur le champ.
- Oui , pourquoi pas ? Vous n'avez rien de prévu j'espère ?
- Non,non,bien sûr que non...
-Alors, c'est entendu. Je vous attendrai à vingt heures. Ne soyez pas en retard.
Dit-il en me faisant un clin d'œil.- D'accord monsieur. À demain soir alors.
- À demain, miss Kamar.
Je sortis du bureau le cœur émoi. Je m'inculpais d'avoir accepté sa demande aussi vite. Pourquoi je n'avais pas refusé ? Je ne savais pas ce qui m'attendais mais je pressentais que ma vie allait prendre une autre tournure. Va t'elle changer positivement ou négativement ? Sentiment d'ambiguïté.
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NABILA (En Réécriture)
Novela JuvenilJe me nomme nabila. Je suis orpheline.J'ai perdu mes deux parent en même temps à l'âge de 16 ans et depuis lors les choses se sont Mal tournés pour moi. La difficulté et la dépression ont envahi la vie d'une orpheline que je suis.mais connaîtrai-je...